L’association met fin à son aventure

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Paris, le 27 avril 2022 – La Fing (Association pour la Fondation d’un Internet Nouvelle Génération) créée en 2000 comme “un projet de R&D collectif, d’une durée de vie limitée à 5 ans, centré sur les services, les applications et les usages de l’Internet “nouvelle génération”, a su pendant 22 ans jouer un rôle essentiel dans la prise de conscience publique des enjeux sociétaux et transformatifs du numérique. Particulièrement fragilisée par la période de la pandémie, le conseil d’administration réuni le 21 avril 2022 a décidé de la mettre en cessation d’activité auprès du Tribunal Judiciaire de Paris. Durant cette période de transition, l’association mettra tout en œuvre pour transmettre aux collectifs qui l’ont accompagnée pendant ces longues années l’important patrimoine constitué au fil du temps. 


Depuis 22 ans, le rôle d’animateur de communautés et de fédération des expertises de la Fing, a permis de coproduire des « communs » en licence libre pour tous ses travaux, contribuant ainsi à la naissance de plusieurs associations, organisations, projets d’innovations, et actions de recherche.

Les expéditions prospectives et leurs scénarios extrêmes, les articles des journalistes et des invités d‘internetactu, les cycles exploratoires Questions Numériques, les projets de recherche, les programmes d’action, les formats d’animation et le vivier d’envies et d’idées qui en sont issus constituent 22 ans de productions dont il faut prendre soin : la Fing cherchera les modalités collectives de leur partage, et dans l’immédiat, travaille à un archivage pérenne de ces productions.

« L’aventure exceptionnelle de la Fing s’achève. L’association peut être fière de l’ensemble de ses réalisations portant des enjeux d’intérêt général, éthiques, sociaux, démocratiques et environnementaux du numérique auprès de l’ensemble des décideurs et du grand public. » déclare Bruno Louis Séguin, délégué général.

« La décision d’arrêt d’activité prise par le Conseil d’Administration, difficile et courageuse, doit être saluée pour le sens des responsabilités qu’elle manifeste. Je suis persuadée que ses productions seront reprises et valorisées dans un contexte où le développement exponentiel des usages du numérique interroge notre capacité collective à en maîtriser les finalités et l’empreinte environnementale » déclare Laurence Monnoyer-Smith, présidente de la Fing.

À propos de la Fing 

La Fing est un think tank associatif qui travaille sur les changements de société liés aux transformations du numérique. Créée en 2000 par Daniel Kaplan, et Jacques-François Marchandise dans un contexte où les questions numériques étaient émergentes, elle a constitué un important corpus de travaux intellectuels, prospectifs, expérimentaux et permis la naissance et le développement de nombreux projets d’innovation, de recherche et d’action collective ou publique. 

Sa présidente, Laurence Monnoyer-Smith, a été élue en 2021, et Bruno Louis Séguin est son délégué général depuis janvier 2022.

En savoir plus sur la Fing : fing.org/a-propos.html

Contact info@fing.org  | fing.org


Rendez-vous pour un Accélérateur des possibles dans le cadre du projet RUDI

Porteurs de projets sur le territoire rennais, découvrez comment les ressources data de la Métropole de Rennes peuvent vous aider à développer vos projets ! 

  • Racontez votre projet,
  • Bénéficiez de retours d’expérience,
  • Imaginez des scénarios d’avenir !

L’accélérateur aura lieu les 7 et 8 avril 2022

Dans le cadre de Rudi – future plateforme de la métropole de Rennes pour favoriser le partage et la valorisation de toutes les données territoriales – nous vous convions à un Accélérateur des possibles pour vous accompagner dans le développement de votre projet.

Cet accompagnement se déroule dans un temps court et se révélera très productif, en termes d’idées comme de contacts. Il vous permettra d’identifier les ressources et moyens que vous pouvez mobiliser pour faire avancer votre initiative et d’entrer en relation avec une grande variété de partenaires potentiels.

Si vous le souhaitez vous pouvez participer à une première rencontre préparatoire place de marché, le 24 mars de 18h à 19h30 >Inscription


Débattre des choix futurs sur le numérique

La société civile vous donne rendez-vous pour débattre des choix futurs sur le numérique !

Le 14 décembre, 15 associations lançaient l’appel « Numérique avec tous » à destination des candidats à la présidentielle afin qu’ils s’engagent à créer les conditions d’un débat démocratique sur les choix numériques futurs de notre société.

Depuis rejointes par deux autres associations, elles concrétisent aujourd’hui cet appel au travers de 8 engagements qu’elles soumettent aux candidats et vous donnent rendez-vous le jeudi 24 mars à 17h pour en débattre.



Bruno Louis Séguin nommé Délégué général de la Fing


Le Conseil d’Administration, présidé par Laurence Monnoyer-Smith, a nommé Bruno Louis Séguin délégué général de la Fing (Association pour la Fondation internet nouvelle génération) à compter du 1er janvier 2022.

Il aura pour mission principale de renouveler la dynamique associative, de renforcer les liens avec les différents acteurs de l’écosystème numérique et de dessiner l’organisation de la Fing de demain.

Jacques-François Marchandise redevient directeur de la recherche et de la prospective de l’association. À ce titre, il coordonnera les travaux exploratoires et les coopérations scientifiques de la Fing, en 2022 l’expédition “Une société civile du numérique est-elle possible ?”.

2022 ouvre une nouvelle page, à écrire ensemble !

Bruno Louis Séguin

Après un parcours de consultant senior, expert en impact de la transformation numérique des organisations et des politiques publiques numériques, Bruno Louis Séguin rejoint l’équipe de la Fing en 2021. Plutôt technophile et fan de cyclisme urbain, il s’intéresse particulièrement aux questions de démocratie ouverte, d’innovation sociale, de coopération, aux tiers-lieux et aux biens communs.
   

1995 : La Vapeur, la scène de Musiques Actuelles dijonnaise. 

Premier projet d’intérêt général dans lequel Bruno Louis s’investit, objectif : faire émerger et ouvrir un lieu en mobilisant plus de 800 usagers et associations locales. C’est également l’année d’amorçage d’une activité professionnelle de formateur-conseil indépendant en gestion de l’information.

1999 : L’IRMA, le centre d’information et de ressources pour les musiques actuelles. 

Après un premier temps d’accompagnement, Bruno Louis prend la responsabilité des systèmes d’information et des outils numériques au cœur de la structuration de la filière professionnelle des musiques actuelles à l’échelle nationale, jusqu’à l’intégration de l’IRMA dans le Centre National de la Musique (CNM). Première rencontre avec la Fing, à l’occasion de l’expédition « Musique et Numérique » qui s’est déroulée d’avril 2006 à mars 2007.

2010 : Les Docks Numériques, création du 1er espace de coworking en Bourgogne-Franche-Comté. 

Retour professionnel à temps plein à Dijon pour développer une SCOP spécialisée en gestion d’identité numérique et implication dans le développement de l’écosystème numérique régional… et plongée dans le bain des tiers-lieux !

2016 : Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté

Fusion des régions et création d’une nouvelle collectivité territoriale dans laquelle Bruno Louis porte la voix des usages numériques. Chef de projet pour la rédaction de la Stratégie de cohérence régionale d’aménagement numérique (SCORAN BFC), puis de la Politique Publique des Usages Numériques, en passant par la mise en place du réseau régional des Tiers-Lieux en BFC et du hub régional pour l’inclusion numérique (MedNum BFC). Deuxième rencontre, en tant qu’adhérent, avec la Fing et son programme #Reset…

2022 : Fing

Après 6 mois d’exploration interne et de réflexions partagées avec l’équipe, en tant que directeur des opérations et du développement, Bruno Louis prend la responsabilité de Délégué général de l’association pour la Fondation d’un Internet Nouvelle Génération.


Plan d’action de la Fing en 2022

Agir dans un monde secoué par des enjeux fondamentaux

Avec nous, explorez les grands changements systémiques, les transitions pour anticiper les mutations liées aux technologies numériques, défrichez les nouveaux territoires d’innovation. En 2022, une société civile forte face aux choix du monde de demain, est-elle possible ? Pourquoi semblons-nous incapables de résiter à un futur indésirable, peut-on résister aux dystopies ?

Transmettons et diffusons des clés de compréhension des usages et des cultures numériques, des méthodologies,des éléments de stratégie. Et construisons un campus de la Fing pour organiser des parcours d’acculturation.

Pour porter un regard inédit sur les transformations en cours, travaillons sur l’innovation avec des représentants de la commande publique, des grands comptes, des chercheurs, des médiateurs, des représentants des générations futures de façon collective réunis ensemble au sein de coalitions d’action. 


Un cycle de webinaires organisés pour le projet RUDI

Le projet RUDI, dont la Fing est un des nombreux partenaires, entend proposer un portail d’accès à des données et à des services destiné aux citoyens, associations ou entreprises. Pour faciliter à la fois l’engagement dans le projet, le partage de son avancement et de ses sujets majeurs, des rendez-vous en ligne sont régulièrement organisés.

Dans ce cadre, nous partageons en 2022 l’expérience issue des travaux de la Fing autour de la confiance et des données personnelles, pour apporter des éclairages sur le self data, la culture de la donnée, les thématiques d’usages potentiels des données environnementales. 

Nous vous donnons donc rendez-vous pour 3 sessions du webinaire RUDI Live autour des données environnementales, de l’acculturation à la donnée, et des collaborations à l’international sur ces thématiques !

RUDI Live Données environnementales

Face aux crises environnementales, comment mobiliser les potentialités des données environnementales dans les stratégies des acteurs territoriaux ?

Animation Matthieu Brient
Rdv le 1er février 2022 de 9h à 10h 


RUDI Live Acculturation à la donnée

Comment accompagner les citoyens dans une démarche d’acculturation à la donnée, dans la perspective de l’utilisation et l’adoption de la plateforme RUDI ?

Animation Sarah Medjek
Rdv le 7 avril 2022 de 9h à 10h


RUDI Live Collaboration à l’international (en anglais)

Quelles opportunités de collaboration pour RUDI sur des cas d’usage Self Data à l’international ?

Animation Sarah Medjek
Rdv le 22 septembre 2022 de 18h à 19h


Publication d’une feuille de route pour favoriser l’implémentation du Self Data Territorial en France et en Europe

Après la publication d’un Kit d’expérimentation en 2019, la Fing s’est lancée l’année dernière dans la rédaction d’une feuille de route pour favoriser l’implémentation du Self Data Territorial en France et en Europe. Accompagnée des ses partenaires territoriaux, l’agglomération de La Rochelle et la Métropole de Lyon, ainsi que la communauté MyData, la Fing a coordonné une réflexion collective à travers des ateliers et des rencontres dont la feuille de route est l’aboutissement.


Cette dernière s’articule autour d’une analyse SWOT (forces, faiblesses, opportunités, menaces) des villes par rapport à la question du Self Data Territorial, et d’une série d’actions stratégiques pour en accélérer l’implémentation. Elle vise à outiller les acteurs territoriaux qui souhaitent offrir aux citoyens des services innovants, responsables et qui font sens !


Nouvelle présidente, nouvelle gouvernance

Le Conseil d’administration de la Fing s’est réuni le 27 octobre à 19h30. Philippe Lemoine, que nous remercions pour son long engagement à nos côtés et qui reste à notre CA, a transmis le flambeau de la gouvernance de la Fing à Laurence Monnoyer-Smith. Directrice du développement durable du CNES, Laurence est aussi un campagnon de longue date de la Fing, nos chemins se croisent en effet depuis nos débuts (démocratie, environnement, transfo publique, innovation à impact,…). C’est dorénavant sous la houlette de cette femme engagée que la Fing continuera d’oeuvrer pour un numérique plus humain, un précieux renfort pour de beaux défis !


A ses côtés pour administrer l’association et piloter son avenir, nous accueillons Thomas Gauthier (emlyon business school), au poste de secrétaire et Yoan Ollivier (Vraiment Vraiment) à celui de trésorier de la Fing.
Merci à toutes et tous de vous être mobilisés lors des Assemblées générales ordinaires et extraordinaires organisées le même jour.Le Conseil d’administration de la Fing est aujourd’hui constitué de 17 membres – 6 administratrices et 11 administrateurs, issus de collèges représentatifs, personnalités qualifiées ou représentants de nos grands partenaires.


Imaginer, coaliser, transformer

Introduction au rapport moral 2020 de la Fing

Derrière nous, une année 2020 révélatrice de fragilités et de failles, stimulante pour les idées et les idéaux, montrant à quel point nous avons de nouveaux chemins à imaginer.
Devant nous, des réalités à la peau dure, qu’il ne suffira pas de parfumer d’idées neuves : la crise de nos démocraties, le déséquilibre des pouvoirs et des richesses, l’économie et l’éducation en morceaux.

Pour la Fing comme pour beaucoup d’autres acteurs, il est plus clair que jamais que nous n’agissons pas par temps calme, business as usual. 2020 nous a épuisés et revigorés. 2020 nous a aidés à relire les contributions du numérique au monde contemporain. Pour travailler sur ses ambivalences, ses angles morts, ses horizons souhaitables, nous partageons de nombreux acquis : un réseau, des travaux, des méthodes.

En 2019, nous avons voulu rendre plus lisibles nos deux principaux métiers. Explorer, ce sont nos expéditions, nos travaux de prospective créative, de veille, de recherche, d’analyse. Transformer, c’est la stimulation ou la conduite de projets appliqués, porteurs d’impacts. L’un et l’autre se nourrissent, et dans les deux cas nous jouons collectif : intelligence collective, programmes partenariaux, licences libres…

Mais dans cette période moins paisible, plus incertaine, il faut aller un cran plus loin dans les alliances, les mobilisations, les coalitions : aucun acteur ne peut rien tout seul et, si l’on veut travailler à un monde commun et vivable, la force des coopérations est plus féconde que les compétitions prédatrices ou les injonctions verticales.

Considérons entre autres l’éphémère et puissante baguette magique des plans de relance : elle appelle, à très court terme, à des propositions collectives transformatrices et porteuses de sens et de long terme. Ce n’est pas gagné, mais c’est possible. C’est le moment d’y travailler ensemble. Imaginer, coaliser, transformer.


Proposez votre candidature au Conseil d’administration de la Fing

Lors de l’assemblée générale de la Fing du 31 août 2021, nous allons renouveler notre conseil d’administration. 

La Fing est en effet dirigée par un Conseil d’Administration qui réunit 14 personnes, au minimum, et 25 personnes, au maximum, dont un président, un secrétaire et un trésorier.

Illustration de jean-Christophe Frachet – CA du 30 janvier 2018

Ce Conseil d’administration réunit des représentants de chacun des Grands partenaires, des membres élus par les adhérents lors de l’Assemblée Générale, ainsi que des personnalités qualifiées désignées par les administrateurs. Les administrateurs sont élus par collège lors de l’Assemblée générale :

  • Collège « Collectivités, agences territoriales et organismes publics »,  
  • Collège « Grandes entreprises »,
  • Collège « ESS/PME/Start-up »,
  • Collège Associations/Groupements
  • Collège « Recherche et enseignement »
  • Collège « Individuel »

Tout adhérent de la Fing peut postuler à cette fonction. Nous vous invitons pour cela à remplir le formulaire de candidature ci-dessous.


Nos Futurs 2021, une journée pour construire ensemble

Tous les ans, la Fing propose un temps de partage autour de futurs durables et souhaitables. Nous vous donnons rendez-vous cette année le 30 juin en ligne.

Grâce à vous adhérents, partenaires et complices nous co construisons des visions et des imaginaires, nécessaires pour poursuivre notre mission. Rejoignez-nous et inscrivez-vous à la journée nos futurs ci-dessous.

L’Assemblée générale annuelle de la Fing, prévue le 31 aout 2021, renouvellera notre Conseil d’administration. N’hésitez pas à vous porter candidat pour accompagner ces futurs avec nous !


Participation numérique : quelle(s) trajectoire(s) ?

Sous l’égide de l’Institut de la concertation et de la participation citoyenne (ICPC), une coalition d’acteurs divers (civic tech, chercheurs, consultants en concertation, collectivités territoriales, associations) s’est réunie pour travailler autour de la qualité démocratique. Ils constatent que l’usage des technologies n’est pas toujours à la hauteur des enjeux démocratiques.

-> Lire la suite sur le site #Reset


Fing Data Day

Lien connexion au FING DATA DAY

ID de réunion : 984 3359 6463 Code secret : 851141

Engagée depuis plusieurs années dans l’exploration de l’usage des données à travers des projets phares comme Infolab, Open Data Impact et MesInfos, la Fing vous invite à prendre part au Fing Data Day qui aura lieu le 9 juin 2021 ! 

Cette journée dédiée à la donnée sera l’occasion de se pencher plus particulièrement sur le Self Data Territorial et les données d’intérêt général. 

Grâce à un programme riche alternant sessions de présentation et ateliers d’exploration, elle permettra aux participants de prendre connaissance de projets et initiatives en cours, et d’explorer ensemble les conditions de mutualisation des moyens et de co-construction de projets « data ».

Programme

Session d’ouverture et de présentation | 9h30-10h30

– Self Data Territorial et coalition données environnementales (coalition du programme RESET) 
– Self Data Territorial à La Rochelle – cas d’usage « Traces » 
– Self Data Territorial à Lyon – cas d’usage « Ecoloyo » 
– Self Data Territorial à Rennes – RUDI : une interface de données pour booster l’innovation 
– Helsinki et MyData – vers une implémentation du Self Data Territorial 


Session d’ateliers « SWOT Self Data Territorial » | 10h45-12h30

Analyser et poser le diagnostic de villes/territoires quant à leurs possibilités de mettre en place des projets Self Data Territorial :

– Atelier SWOT spécifique au territoire rochelais (en français)

– Atelier SWOT spécifique au territoire lyonnais (en français)

– Atelier SWOT multi-territorial (en français)

– International SWOT workshop (in english)


Restitutions : « données environnementales et données d’intérêt général » | 13h30-14h15

Numérique Tous Risques : Comment identifier et partager au mieux les données pour gérer collectivement les risques et les crises ? Présentation des résultats de l’atelier Data Crise organisé le 31 mars, et échanges autour de la piste d’innovation sur les données de la crise, issue du travail de Numérique Tous Risques.

#RESET : premiers apprentissages autour du potentiel transformateur des données environnementales en faveur de la transition écologique. Ainsi que des bonnes pratiques et des moyens nécessaires pour passer à l’action. 


Session d’ateliers « co-construction et mutualisation autour des opportunités stratégiques » | 14h15-16h00

Aborder et explorer les opportunités stratégiques et les conditions de mise en commun des ressources et des efforts pour la co-construction de projets Self Data Territorial entre plusieurs villes :

– Atelier co-construction (en français)

– Co-building workshop (in english)


Session de clôture : intervention de Jacques Priol | 16h15 à 16h45

Auteur de « Ne laissez pas Google gérer nos villes« , Jacques Priol partagera avec nous les enseignements du projet de « ville Google » à Toronto.



*Les enseignements issus des différents ateliers alimenteront la feuille de route européenne pour l’implémentation du Self Data Territorial ainsi que les réflexions RESET autour du potentiel transformateur des données environnementales en faveur de la transition écologique.


L’agglomération de La Rochelle prend part à l’élaboration de la feuille de route Self Data Territorial !

#Selfdata #ville #territoire – Le premier atelier SWOT de la feuille de route Self Data Territorial aura lieu le 28 Avril 2021 de 09h à 12h !

À l’automne 2018, La Rochelle et la FING lançait une année de prospective afin d’explorer le potentiel du Self Data pour un territoire et ses citoyens. Pour La Rochelle, il s’agissait alors de décrire les conditions de mise en place du Self Data pour répondre aux défis de la mobilité.

Dans les villes où les services basés sur les données personnelles sont légions mais offrent peu de prise aux villes et aux citoyen·ne·s, le Self Data permettrait d’imaginer un renversement de la situation actuelle, basé non pas uniquement sur la protection de la vie privée des citoyen·ne·s – bien que ce soit une brique essentielle – mais sur leur capacitation personnelle et collective, par leurs données.” 

(Kit Self Data Territorial, Fing, octobre 2019). Toutes les infos sur http://mesinfos.fing.org/self-data-territorial/

Aujourd’hui, il s’agit de mettre en place le scénario « Coach Co2 » issu de cette année de prospective tout en collaborant à la rédaction d’une feuille de route européenne du Self Data Territorial. Il est primordial d’encourager l’émergence d’expérimentations et de cas d’usage concrets et ambitieux dans et avec d’autres territoires, tout en en mutualisant les résultats pour pouvoir diversifier les services proposés à chacun.


La démarche

1- Analyses SWOT pour poser le diagnostic des villes/territoires quant à leurs possibilités de mettre en place des projets Self Data.

2- Ateliers communs pour explorer des scénarios de co-construction de cas d’usage.

3- Session de partage des premiers résultats & grandes lignes de la “feuille de route” et collecte de retours. Finalisation de la feuille de route.


La participation à l’élaboration de la feuille de route Self Data permet aux villes/territoires de :
=> Poser un diagnostic de leurs capacités/politiques en matière de collecte et gestion des données personnelles (techniques, financières,  humaines), et de la mise en oeuvre de projets Self Data,
=> Nouer des alliances avec d’autres villes/territoires autour de projets Self Data,
=> Être accompagné(e)s dans leurs réflexions autour de leurs stratégies Self Data.

La participation à l’élaboration de la feuille de route Self Data permet aux organisations (grands groupes, startups…) de : => Mieux connaitre le paysage/écosystème local potentiellement embarqué dans des projets Self Data,
=> Se projeter dans la perspective d’accompagner les villes et les territoires en tant que partenaire dans des projets Self Data, 
=> Explorer des pistes d’innovation et des opportunités de marché grâce au Self Data.


Qu’est-ce que le Self Data ?

La Métropole de Lyon prend part à l’élaboration de la feuille de route Self Data Territorial !

#Selfdata #ville #territoire – Le premier atelier SWOT de la feuille de route Self Data Territorial aura lieu le 28 Avril 2021 de 14h à 17h !

Engagée depuis des années dans l’exploration du Self Data  : partage des données personnelles avec les individus qu’elles concernent, La Métropole de Lyon teste plusieurs pistes innovantes pour passer de l’idée à l’application concrète. 

Loin d’être un simple sujet de controverse, la question des données personnelles est aujourd’hui un véritable enjeu de société dans un monde dominé par l’asymétrie informationnelle. Pour les territoires, il s’agit d’utiliser le potentiel des données pour faire face à des défis grandissants, accélérés par l’irruption de nouveaux acteurs (souvent privés de la tech). 

Convaincue de la place centrale des acteurs publics locaux dans la création/développement de services utiles aux citoyens et respectueux des données personnelles, la Métropole de Lyon déploie de nombreux efforts (cas d’usage, expérimentations, études de marché…) dans ce sens. 

En 2021, la Métropole de Lyon s’associe, notamment, au Tubà pour créer un Data Lab, et à La Fing pour élaborer une feuille de route qui investigue les conditions d’implémentation du Self Data à l’échelle européenne et les opportunités de collaboration entre les villes/territoires. Celle-ci s’appuiera notamment sur des analyses SWOT des villes/territoires et de leurs partenaires locaux.


La démarche

1- Analyses SWOT pour poser le diagnostic des villes/territoires quant à leurs possibilités de mettre en place des projets Self Data.

2- Ateliers communs pour explorer des scénarios de co-construction de cas d’usage.

3- Session de partage des premiers résultats & grandes lignes de la “feuille de route” et collecte de retours. Finalisation de la feuille de route.


La participation à l’élaboration de la feuille de route Self Data permet aux villes/territoires de :
=> Poser un diagnostic de leurs capacités/politiques en matière de collecte et gestion des données personnelles (techniques, financières,  humaines), et de la mise en oeuvre de projets Self Data,
=> Nouer des alliances avec d’autres villes/territoires autour de projets Self Data,
=> Être accompagné(e)s dans leurs réflexions autour de leurs stratégies Self Data.

La participation à l’élaboration de la feuille de route Self Data permet aux organisations (grands groupes, startups…) de :
=> Mieux connaitre le paysage/écosystème local potentiellement embarqué dans des projets Self Data,
=> Se projeter dans la perspective d’accompagner les villes et les territoires en tant que partenaire dans des projets Self Data, 
=> Explorer des pistes d’innovation et des opportunités de marché grâce au Self Data.

Qu’est-ce que le Self Data ?


Plan d’action de la Fing en 2021

À mesure que le numérique se déploie et évolue, il est toujours plus nécessaire de comprendre, d’anticiper, d’imaginer.

La Fing joue depuis 21 ans un rôle de défricheur,  en appui sur des modes et principe d’action adaptés aux incertitudes du monde et à celles du numérique : prospective coopérative avec un large réseau hétérogène, détection et accompagnement de l’innovation, articulation entre recherche et pratiques, entre idées et terrains, productions en licence libre (CC BY). 

Notre année 2021 s’annonce fertile en la matière : créative, questionnante, transformatrice.

Nous ouvrons deux chantiers exploratoires. En nous plongeant dans l’omniprésence des Dystopies, nous ferons travailler nos imaginations pour faire émerger d’autres récits d’avenir; et une nouvelle expédition, Société civile numérique, nous permettra d’explorer les conditions pour une société civile forte face aux choix numériques du monde de demain.

Parce que la réflexion prospective et l’imagination ne suffisent pas, nous les prolongeons par d’autres formats.

Nos travaux sur le numérique en temps de crises et d’incertitudes produisent leurs fruits ce printemps et nous les poursuivons avec un nouveau cycle Numérique tous risques-Transformation, qui fera la part belle à la formation-action pour transmettre ces acquis et continuer à les nourrir.

Notre programme CapacityLab, prolongeant les apports du projet de recherche Capacity sur l’inclusion et le pouvoir d’agir, propose une démarche appliquée, dédiée aux questions émergentes ou délicates de l’appropriation numérique

Parce que les données sont à la fois objets de pratiques et de stratégies, nous y travaillons de plusieurs façons : en produisant avec plusieurs territoires et acteurs la feuille de route européenne du self data, en participant avec Rennes Métropole au projet européen RUDI, en planchant avec le CNES et dans le cadre de RESET sur les données environnementales, en revenant régulièrement sur la culture de la donnée, sur les pouvoirs des algorithmes et de l’IA.

Le numérique d’aujourd’hui n’est pas adapté aux défis contemporains, et pour ne pas le subir, il faut être acteurs de ses changements : 2021 est l’année 2 du programme collectif Reset qui incarne ces ambitions. En l’animant, la Fing cherche aujourd’hui à mobiliser de nombreux acteurs pour impulser les transformations dont le numérique a besoin : un numérique plus humain,  plus solidaire, plus aligné avec les enjeux de la planète.

Contribuer à la Fing, c’est poser les questions-clés de l’avenir en recherchant de nouveaux angles, élaborer ensemble des pistes et trouver des chemins : c’est faire ensemble ce que chacun ne pourrait pas faire seul et mutualiser les efforts. La période actuelle en montre la nécessité : le numérique n’est pas un ensemble de solutions toutes faites pour un monde en croissance paisible, loin s’en faut.

Contribuer à la Fing, c’est consacrer du temps et de l’énergie à nos travaux. C’est devenir partenaire, en tant que financeur, mais aussi coproducteur, ou partenaire pédagogique, entre autres.Les adhésions à la Fing sont la condition même de notre existence en tant qu’association : notre conseil d’administration, au travers de ses différents collèges, représente nos adhérents; ils ont voix au chapitre pour le choix de nos futurs thèmes de travail, de nos actions, et nous aident à définir les transformations dont la Fing elle-même a besoin pour répondre au mieux à des attentes plus fortes, dans un paysage en profonde évolution.


La Fing recherche un.e stagiaire !

À propos de la Fing

La Fing (association pour la Fondation d’un Internet Nouvelle Génération) est une association loi 1901 qui produit et partage des idées neuves et actionnables pour anticiper les transformations numériques. Agissant au croisement des percées technologiques, des mutations économiques et des transformations sociales, la Fing trace de nouvelles pistes d’innovation et outille les acteurs pour qu’ils les empruntent eux-mêmes. Située au cœur d’un réseau unique par sa densité et sa diversité, elle incarne la transformation des écosystèmes innovants en faisant travailler ensemble grandes entreprises et startups, chercheurs et innovateurs sociaux, utilisateurs et professionnels, acteurs publics et privés…

La Fing édite internetactu.net, média centré sur les transformations numériques. 

> www.fing.org / www.internetactu.net

Projets MesInfos/Self Data Territorial et programme RESET

Lancé fin 2011, le projet MesInfos rassemble des entreprises et administrations pionnières, dans le but d’expérimenter les conditions d’émergence, les applications, les difficultés, les opportunités autour du partage des données personnelles entre les organisations et leurs clients ou usagers : « Si j’ai une information sur vous, vous l’avez aussi. Et vous en faites… ce qui a du sens pour vous ! »

>> Le projet MesInfos explore la question du Self Data : la production, l’exploitation et le partage de données personnelles par les individus, sous leur contrôle et à leurs propres fins, pour mieux se connaître, prendre de meilleures décisions, évaluer ses décisions passées, se faciliter la vie…

>> En 2021, il s’agit de rédiger la feuille de route du Self Data Territorial, pour identifier les conditions de l’implémentation du Self Data par les collectivités locales en France et en Europe.

Quant au programme RESET, il propose d’entreprendre des actions concrètes et transformatrices à horizon court-moyen terme (2022) avec les concepteurs, les commanditaires et les usagers du numérique.

Un programme à vocation d’impacts

Impacts recherchés : éthiques, sociaux, environnementaux, concurrentiels, de gouvernance et régulation : 

  • Des critères actionnables pour le soutien à l’innovation, pour la maîtrise d’ouvrage.
  • Des perspectives grandes ouvertes pour la conception responsable.
  • Des facteurs d’attractivité pour les employeurs du numérique.
  • Des conditions culturelles et éducatives pour renforcer notre maîtrise des choix numériques…

Le stage portera plus particulièrement sur les coalitions RESET liées aux données (notamment environnementales), aux territoires et à l’action publique.

Mission :

Le/la stagiaire sera encadré.e pour participer à  : 

  • L’organisation et l’animation d’ateliers en ligne.
  • L’animation du site web, du blog et des outils sociaux liés au projet ; 
  • La veille et la rédaction d’articles et notes de synthèse liées aux thématiques vie privée, données personnelles, maîtrise et gouvernance des données personnelles, sujets urbains et données, etc… ;

Profil recherchées :

  • Vous préparez un master 2 en sciences sociales ou économiques du type management de l’innovation/des nouvelles technologies. 
  • Vous avez idéalement une première expérience dans un domaine similaire (un premier stage de 6 mois).
  • Intérêt prononcé pour la prospective, l’innovation et le numérique (que ce soit sur des aspects techniques, d’usages, sociétaux, de design), une appétence pour les sujets “données” et/ou “urbains” est un plus.
  • La pratique de l’anglais est nécessaire.
  • Curiosité, aimant la veille et la recherche.
  • Capacité à prendre des initiatives, organisation, autonomie.
  • Esprit d’équipe et relationnel, savoir travailler en équipe, avec l’envie de jouer collectif.
  • Capacité d’écriture et de synthèse. 
  • Bonne pratique des outils collaboratifs et des réseaux sociaux.

Compétences :

  • Gestion de projet (première expérience souhaitée)
  • Evénementiel, logistique
  • Bonne pratique des outils web (wiki, forum, CMS, réseaux sociaux…)
  • Capacité d’écriture et de synthèse
  • Pratique des outils de conception graphique (type suite Adobe) et expérience en communication appréciées.

Type de poste : stage 6 mois temps plein ou alternance (12 mois)
Lieu de stage : Paris 12eme (avec possibilité de télétravail) 
Rémunération : selon profil 
Autres avantages : tickets restaurant et participation au titre de transport

Candidature (CV + lettre de motivation) à envoyer à infos@fing.org 

Renforcer et faciliter les usages des données environnementales au service de la transition écologique

Un nombre croissant de données énergétiques, environnementales et de mobilité sont produites à l’échelle de chaque territoire et constituent une vraie richesse issue de nombreux producteurs.

Pourtant elles sont aujourd’hui peu actionnables par les acteurs des territoires, alors qu’elles faciliteraient les choix, initiatives et services en matière de transition écologique. Peu d’associations locales savent où les trouver et comment s’en emparer, sans doute très peu d’entreprises locales, une proportion minime d’équipes municipales et locales, très peu d’enseignants, d’étudiants et d’élèves. Qui connaît le mix énergétique de son bassin de vie ? Qui d’entre nous sait où trouver les données de qualité environnementale qui contribuent à notre qualité de vie, qu’il s’agisse de la chaleur en ville, de la qualité de l’air, de l’eau ou des sols ? Qui sait ce qu’il pourrait en faire, individuellement ou collectivement ?

La Fing contribue – avec d’autres – à ces sujets depuis quelques années dans le cadre de ses travaux sur les données et sur les enjeux environnementaux du numérique. Aujourd’hui nous y sommes impliqués de plusieurs manières :

  • c’est l’un des objets de notre programme Self Data territorial – en ce moment avec la Rochelle.
  • c’est l’un des objets du programme européen RUDI porté par Rennes Métropole et dont nous sommes partenaires.
  • c’est l’objet d’un partenariat avec le CNES pour imaginer un dispositif de partage et de réutilisation des “données de et sur la planète” visant à constituer des écosystèmes d’acteurs dans le but de faire évoluer les comportements individuels.
  • et c’est l’objet de l’une des coalitions de #Reset visant à produire des avancées concrètes pour que ces données soient actionnables et actionnées.

Sans un renforcement des usages et capacités d’usage, la logique de l’offre se heurte à ses limites, les grandes bases de données restent l’affaire des grands experts, la multiplication des capteurs et des compteurs nourrit des grands systèmes techniques et de beaux tableaux de bord mais ne donne aucune prise à notre compréhension et à nos choix.

Pour que les usages tirent l’offre, les enjeux sont ceux de la confiance car beaucoup de données environnementales sont personnelles; de la culture de la donnée et de la capacitation, dès l’âge scolaire et par l’éducation populaire, la culture scientifique et technique, l’éducation à l’environnement ; de l’appropriation collective en lien avec des défis territoriaux; et de la conception innovante au service des usagers, citoyens, consommateurs.

Des dynamiques d’usage émergent, des plateformes, portails, hubs de données sont créées et imaginées. Quelques exemples inspirants :

  • L’Ecolab de l’Ademe propose de mettre l’information (les données) environnementale(s) au service du changement de comportement, via des services pour mesurer l’impact environnemental de son alimentation, de ses déplacements, de son logement, de ses gestes du quotidien
  • Le calculateur CRATer, développé en coalition entre un acteur associatif et des producteurs de données publiques, permet de mieux évaluer la résilience alimentaire des territoires
  • La région Centre Val de Loire (membre de la Fing) prototype un “hub de données du climat” avec l’aide de Civiteo (membre de la Fing) et Datactivist.

Le cadre législatif et réglementaire évolue, en témoigne la notion de “données d’intérêt général” introduite par la Loi pour une République numérique de 2016 et permettant d’ouvrir des données qui présentent un intérêt économique, social ou environnemental,  et que l’avis du CNNum sur les données environnementales d’intérêt général (juillet 2020) vient renforcer. Des efforts techniques sur les formats de données et les API sont réalisés.

Si ces dynamiques d’usages, de plateformes émergent, si de nouveaux standards techniques et législatifs sont adoptés, il est nécessaire de poursuivre les efforts pour les rendre complètement actionnables dans le cadre de politiques publiques environnementales, mais aussi d’investissements dans la conception et la médiation impliquant les parties prenantes des enjeux environnementaux : nous tous.


La Fing prend une part active aux débats sur la 5G

La Fing a été auditionnée en novembre 2020 à plusieurs reprises, notamment par la mission 5G de la ville de Rennes, par le conseil municipal de Saint-Jacques-de-la-Lande, par le Haut Conseil pour le Climat, et sollicitée de manière informelle par différents acteurs. En décembre et janvier, elle est chargée par la ville de Nantes d’une mission préparatoire : elle animera le groupe de travail chargé de construire le débat public qui aura lieu en début d’année, d’aider à en définir le périmètre, les modalités, les issues et d’identifier les compétences et expertises nécessaires. 

L’annonce du déploiement de la 5G s’accompagne de vives controverses au sein de la société. Ces débats portent à la fois sur l’utilité de cette technologie, sa compatibilité avec les enjeux environnementaux, les risques sanitaires, de sécurité, de souveraineté, ou encore sur les modèles de déploiement économiques et territoriaux. 

Aujourd’hui, les débats se cristallisent entre partisans radicaux du développement de cette technologie et adversaires non moins radicaux ; le gouvernement affiche sa détermination, les fréquences sont attribuées sous l’égide de l’Arcep, la Convention citoyenne pour le climat a demandé un moratoire, plusieurs villes annoncent un débat public. 

La Fing est mise à contribution du fait de sa connaissance de plusieurs thématiques de la controverse (nos travaux sur le numérique et l’environnement, sur les enjeux territoriaux, etc) mais surtout du fait de son attention aux controverses du numérique et à l’importance d’une « démocratie technique » et de choix concertés en matière de technologies et d’infrastructures qui engagent l’avenir. Pour ce faire, il est important de travailler à une possibilité accrue pour les citoyens de comprendre les termes du débat, en renforçant l’éducation populaire, la culture scientifique et technique, les ingénieries démocratiques. Derrière le débat sur la 5G, il nous paraît important de poser la question qui est au cœur de notre programme RESET : Quel numérique voulons-nous ?

Si vous êtes intéressé par cette dynamique, n’hésitez pas à nous contacter


Synthèse « Débats 5G. Quels apports de la recherche ? »

Découvrez également la synthèse « Débats 5G. Quels apports de la recherche ? » Réalisé conjointement par trois groupes de travail du GDR Internet, IA et société, Gouvernance et régulation d’internetPolitiques environnementales du numérique et Participation et citoyenneté numériques, en liaison avec la Fing

→ Télécharger le document (pdf, 30 p.)

Ce document est destiné à modifications, améliorations et réutilisations tant au sein du GDR, en vue de partage avec des acteurs tiers, dans le contexte des débats publics autour de la 5G.


Comptes-rendus ateliers Self Data Territorial

La Rochelle
Compte rendu session de revalidation Self Data Territorial – 02 juin 2020

Ville pionnière sur la question de la mobilité, La Rochelle a rejoint le projet Self Data territorial dès 2018 pour creuser la piste d’un “calculateur”, qui intégrerait l’empreinte carbone des habitants tout en leur donnant le contrôle sur leurs données personnelles, notamment à travers l’application “Mon Coach Co2”.
Mais c’était sans compter sur la crise du COVID-19 qui allait ébranler le monde entier et toucher à tous les aspects de la vie. Le confinement quasi mondial qui s’en est suivi a profondément impacté et transformé nos mobilités, nous forçant à envisager de nouvelles pratiques. Quelles sont ces transformations ? Quels défis génèrent-elles pour l’agglomération de La Rochelle ? Dans quelle mesure une approche Self Data aurait du sens pour répondre à l’un ou plusieurs de ces défis ? C’est ce à quoi nous allons tenter de répondre à travers la piste “Mes Mobilités en Débat” à commencer par la première session de revalidation du 2 juin 2020. 

Démarche Self Data – Feuille de route

Informations et déroulement de la session :

  • Session en ligne : Zoom 
  • Autres outils utilisés : menti.com et framemo.org
  • Durée : 2h00
  • Nombre de participants : 33 participants (certains ont dû partir avant la fin de l’atelier)
  • Première partie (introduction – 20 min en plénière) :
    • Accueil des participants et remerciement pour leur présence,
    • Partage de quelques consignes quant à l’usage des outils et aux modalités d’interaction,
    • Tour d’écran pour faire connaissance,
    • Icebreaker (à l’aide de menti.com). 
  • Deuxième partie (présentation – 20 min en plénière) : 
    • Raconter le Self Data (MesInfos) 
    • Raconter le self Data Territorial (le kit)
    • Rappeler ce qui a été fait avec l’agglomération par le passé,
    • Temps d’échange : avez-vous des questions ? 
  • Troisième partie (idéation – 60 min en sous-groupes) :
    • Quels sont les changements/transformations apportés par le confinement en matière de mobilité ? à l’aide de framemo.org
    • Qu’est-ce que ces changements apportent comme défis au territoire ? 
    • Partage des résultats avec tous les participants,
    • Conclusion et remerciement. 

Partie 1 : Introduire les participants au Self Data à l’aide d’un icebreaker autour des données personnelles et leurs évocations. 
Les résultats font ressortir un lien important entre données personnelles et vie privée (vie privée, privées, privée, privé, privacy) mais aussi des notions se rapprochant de celle-ci comme l’intimité et la confidentialité. des évocations qui peuvent indiquer que les données personnelles sont à la fois révélatrices de notre vie privée/intimité, mais aussi que les données personnelles doivent rester dans le domaine du confidentiel, voire du secret.

Partie 2 : informer et sensibiliser les participants au Self Data/Territorial. Les aider à appréhender les contours et les enjeux de ce concept :

  • Qu’est ce que le Self Data ?
  • Quels sont les bénéfices du Self Data ?
  • Expérimentation et Pilote MesInfos 
  • Les villes et territoires comme acteurs du Self Data

⇒ (la présentation complète envoyée avec ce compte rendu)

Partie 3 : identifier les transformations en matière de mobilité engendrées par le confinement et comment celles-ci se traduisent en “défis” pour le territoire. 


Retrouvez l’intégralité de la fresque ici 

Thèmes principaux abordés par les sous-groupes :

  • Télétravail (changement majeur)
  • Moyens de transports (adaptation des moyens) 
  • Modalités de déplacement (circuler autrement)
  • Nouvelles pratiques (consommer autrement) 
  • Impact environnemental (pollution et espaces verts) 
  • Implantation territoriale (occuper le territoire différemment) 
  • Nouveaux rapports (relation aux autres et aux transports)

Éléments partagés à l’oral lors de la restitution : 

  • Le télétravail s’est imposé de manière assez forte, cela engendre une certaine immobilité et impose de nouveaux rapports avec le temps (les horaires) et avec les mobilités actives/douces (plus de vélo et de marche à pieds) ⇒ Questionnement sur la pérennité de cette pratique.  
  • Des trajets que d’autres font pour nous, notamment les livraisons ce qui soulève des questions autour du derniers kilomètre (livraison jusqu’au domicile) ⇒ Notion de “nos mobilités personnelles”. 
  • La méfiance à l’égard des transports en commun implique un nouveau rapport à la proximité et aux autres. 
  • La baisse de la fréquentation des transports en commun et les mesures de distanciation nous poussent à faire émerger de nouvelles solutions de déplacement, mais attention au contre-coup (financement,  fracture entre villes et campagnes, retour de l’autosolisme). 
  • Impact environnemental et technologique des mobilités douces (ex; les composants des batteries) ⇒ Petites économies locales et grands impacts globaux. 
  • Le confinement nous pousse à prendre du recul et à réfléchir au sens de nos mobilités : entre mobilité choisies, immobilités imposées et mobilités réfléchies. 

L’atelier s’est achevé avec la restitution des discussions en sous-groupe, lors de la prochaine session l’objectif sera d’identifier comment le Self Data pourrait aider à répondre à ces transformations. 

Métropole Grand Paris
Session sensibilisation et atelier SWOT

L’atelier Self Data Territorial – analyse SWOT s’est fait dans le cadre d’une journée du programme de la Métropole de Paris “Explorateurs du Numérique”. 

Ces journées regroupent une trentaine d’agents de la métropole afin de les former à des questions “numériques”. Pour l’édition du 25 février 2020, la thématique était : la maîtrise et la protection des données par les collectivités et les citoyens. La journée a débuté avec une série d’interventions évoquant les données personnelles, le RGPD, différents projets et initiatives autour de cette thématique, s’en est suivie une présentation de MesInfos avec un focus sur Self Data territorial. 

Pour les agents présents à cette rencontre, le Self Data évoquait surtout l’opportunité d’inclure les citoyens dans le débats autour de leurs données personnelles et de co-construire avec eux. 

La journée s’est ensuite poursuivie avec un atelier SWOT dont l’objectif était de faire un diagnostic des différentes communes de la métropole (du moins celles représentées par des agents ce jour là) en termes de forces-faiblesses/menaces-opportunités en lien avec les données personnelles et le Self Data. 

5 groupes ont été constitués. Il s’agit dans un premier temps de lister les SWOT pour de se regrouper et de réfléchir ensemble aux actions qui pourraient être entreprises pour une implémentation du Self Data. 

Groupe 1

Forces 
Les communes disposent de nombreuses de quantités importantes de données personnelles des citoyens. 
Les communes disposent des données personnelles variées. 
Il s’agit d’un point de collecte de données personnelles centralisés (bcp de données, de natures variées au même endroit). 
Les données personnelles sont déjà utilisées pour simplifier les démarche administratives. 
Un portage politique de l’utilisation des données personnelles. 

Faiblesses 
Manque/absence de données structurées.
Manque de fiabilité des données.
Fragmentation des données (services, directions..).
Représente une charge supplémentaire pour les services qui collectent les données de les structurer. 
Une infrastructure pour stocker les données.  

Opportunités 
Les données personnelles peuvent servir à adapter les politiques publiques (prospective). 
Offrir des services supplémentaires aux citoyens. 
Possibilité d’évaluer les politiques publiques. 
Un context propice : la dématérialisation, adaptation des pratiques professionnelles  aux évolutions de la société. 
Applications diverses : prospective/politique publique. 
Remettre de l’éthique dans l’utilisation des données personnelles. 
Procéder à une mise à jour des données.
Simplification des démarches administratives. 
Développement du territoire. 
Apporter de la pédagogie sur la connaissance et l’utilisation des données des usagers. 

Menaces
Aspiration des données par les GAFAM.
Les citoyens verront à quel point les services des communes sont inefficaces.
Réticence des usagers. 
Risque de malveillance : attaque d’une banque de données personnelles. 
Fiabilité des données, problèmes dans les décisions prises. 

Groupe 2 

Forces
Démarche RGPD engagée, fiches structurantes. 
Transparence dans la relation usagers-administration. 
production d’une multitude de données. 
Informatisation de la plupart des services. 
Forte demande des usagers + volonté des DG et responsables.
Page blanche, tout reste à imaginer. 
Programme d’amélioration de l’accueil des usagers (portail en ligne). 
Permet un meilleur pilotage de l’action publique. 

Faiblesses 
Manque de formation des agents (compréhension des enjeux)/méconnaissance des agents sur les enjeux de la collecte et de la production des données.
Quid du tiers de confiance. 
Défiance quand on aborde la question des données. 
pas d’outils numérique permettant de collecter les données sur la même plateforme (difficulté technique). 
Complexité de rendre interopérable les données entre différents logiciels métiers
Peu de données usagers en interne à la MGP.
Multitude des fichiers excel.
Poids des pratiques (héritage des bases Access). 
Données éparses non structurées. 
Pas de cohérence ni d’homogénéité dans la collecte et la production de données.  

Opportunités 
Programme du maire sortant (portage politique). 
Maison des projets à venir. 
Cadre réglementaire RGPD, initiant une réflexion et action à construire. 
Profiter des renouvellement des DSP (pour des systèmes/logiciel SD compatibles). 
Réflexion en cours à la MGP sur la construction d’une stratégie data. 
lien avec les prestataires des logiciels métiers. 
Embarquer des partenaires privés dans le démarche.
Besoin de mutualiser les initiatives (multiples acteurs).

Menaces 
Modèles économiques (difficile à établir), priorité données à d’autres projets. 
Nouveaux services de compilation des données (hors collectivité) 
Big Brother Territorial (quelle réglementation et contrôle ? Par qui ?)  

Groupe 3 

Forces 
Des besoins identifiés (en terme de gestion des données) 
Beaucoup de données (compétences internes en contrôle de gestion), observatoire de la population, projet de modernisation (mise ne place du mode projet). 
beaucoup de données en internes. 
Une population participative. 
Mieux connaître l’usager. 
Mieux répondre aux attentes.


Faiblesses
Peu de ressources (humaines notamment) en interne. 
Pas de visibilité suffisante sur les types de données collectées.
Quid de la qualité de la saisie des données.
Moyens de pilotage et expertise internes.
Multiplicité des données. 
Manque de qualité. 
Pas d’entrepôt de données. 
Pas de transversalité entre les différentes entrées (de données). 

Opportunités 
Le citoyen aspire à être acteur. 
Ouverture des données publiques. 
Contexte du RGPD.
Quid de la coordination avec l’EPT (compétences transférées). 

Menaces
Impossibilité d’anonymiser les données personnelles.
Difficultés d’échanger les données entre collectivités. 
Interdiction légale de croiser les données. 

Groupe 4 

Forces
Nombreuses données (variété des données). 
Point de collecte centralisé.
Retours sur expérience (de projets existants).

Faiblesses
Manque de référentiel.
Données non qualitatives.
SI morcelés et cloisonnés. 

Opportunités
Tiers de confiance. 
Contexte RGPD favorable.  
Mutualisation des efforts au niveau du territoire.
Amélioration des services administratifs. 

Menaces 
Acteurs de la smart city qui ne protègent pas les données personnelles. 

Actions à mettre en place

Sensibilisation/formation auprès des usagers.
Dynamique portée par la direction auprès de tous les agents 
Capitaliser sur les capacités/compétences des agents en termes d’usage des logiciels et à avoir un regard critique sur les actions qu’ils mettent en place. 
Passer à des logiciels de type SAS/mettre les données dans un même endroit, y inclure une clause Self Data (et dans tous les logiciels de la collectivité). 
Médiation numérique à destination des citoyens pour les avoir dans une approche participative (acteur-coopérateur). 
Intégrer le questionnement RGPD/SD dès l’origine des projets ainsi que dans les CCTP et les renouvellement des DSP. 
Faire des économie d’échelle en se regroupant. 


Des initiatives utiles à la gestion des risques et situations de crise

Le 22 Octobre dernier, après la publication de son Cahier d’exploration, l’équipe de l’expédition Numérique tous risques réunissait des porteurs de projets et d’initiatives utiles à la gestion des risques et des situations de crise, pour leur donner la parole et mettre en lumière la diversité des possibles.

Emma Santos, de la chaire Gestion de crise de l’Université Technologique de Troyes a présenté son immersion dans un centre de crise d’une préfecture. Les priorités pour eux : rendre plus robustes les infrastructures numériques & améliorer la circulation des données.

Pour Alain Dinis de Virtual Dive c’est la maîtrise d’une technologie de caméra sous-marine connectée qui peut servir des usages de crise. Par exemple en  transmettant des fluxs vidéos à des médecins à distance, en temps réel, de personnes en situation d’urgence.

Anne-Sophie Cadre a présenté Midgard, une solution de stockage, traitement et d’affichage de données (images, cartes) pour faciliter les interventions d’urgence des professionnels de la sécurité civile, notamment par exemple dans le repérage des feux mal éteints.

Alexandre Lefrançois, de Collab/Connect a raconté comment le partage de compétences et de ressources peut être mobilisé localement dans un contexte de crise, y compris économique. 

Doralie Besnard de la Métropole de Rouen a présenté le challenge “Risques industriels”, qui soutient des projets pour améliorer les 3 temps de la crise auprès des populations : de la formation avant, de l’alerte pendant, puis de l’information pendant et après la crise.

Mathilde Lemaire, designeure, propose de mobiliser le design pour avoir des approches critiques et systémiques des crises.

Vous avez un dispositif innovant en lien avec la gestion de crise, ou qui pourrait constituer un nouvel usage pour appréhender les risques et les crises de demain ? Informez-nous!


La mémoire du risque

Point d’étape de l’expédition Numérique tous risques

Il y a un an, l’incendie de l’usine Lubrizol nous rappelait brutalement aux enjeux du risque industriel en France. Le 25 septembre, nous avons assisté au forum réunissant les acteurs de cette crise (Métropole, entreprises de la chimie, collectifs de citoyens, etc…), qui visait à faire le bilan des chantiers mis en place dans l’année suite à la catastrophe, et lancer les nouveaux. Une actualité qui incite la nouvelle équipe élue à la Métropole à s’investir dans une stratégie environnementale. Celle-ci était incarnée par un grand nombre d’événements organisés lors de la Semaine du Développement Durable

Mémoire et constantes des crises

De nombreuses enquêtes ont été initiées sur le territoire dont celle portant sur la culture du risque des habitants de la métropole pilotée par le géographe Eric Daudé. Il en ressort que la perception de la crise est très variable selon l’historique des habitants, ainsi que leur contexte professionnel et familial. Cette mémoire diversement appréhendée constitue aujourd’hui un frein à l’efficience de dispositifs de limitation des risques. Ces enquêtes mettent en lumière la complexité des enjeux des risques sur un territoire, pris dans des contextes spatio-temporel et socio-politique particuliers qui appellent à se plonger dans la réalité du terrain.

Nous retrouvons des constantes des situations de crise, encore constatées tout récemment avec la catastrophe dans les Alpes Maritimes : l’enjeu de l’information, la disponibilité des moyens de communication, la pertinence des processus de décision, l’accessibilité des dispositifs de protection de la population. 

Entrechoquer les paradigmes du numérique et de la crise

Pour mettre en perspective ces problématiques, nous achevons la première phase de l’expédition portant sur l’exploration thématique, qui visait à déterminer les contours du sujet des risques et des crises, et saisir un état des lieux des questionnements autour du numérique dans leur appréhension par différents acteurs. Nous avons exploré le paradigme du numérique d’une part, et celui des crises d’autres part, en les entrechoquant pour faire émerger les problèmes et les besoins. 

Vous pourrez bientôt vous plonger dans le contenu de cette exploration – en cours de rédaction – via un outil en ligne, qui vous permettra de réagir et d’enrichir les analyses disponibles. Nous avons souhaité donner la parole à des témoins porteurs d’expertises pluridisciplinaires pour apporter des angles de vue complémentaires : philosophe, ingénieur, psychiatre, sociologue, etc. Vous pourrez également découvrir des portraits d’acteurs de la crise afin de comprendre leur présent en matière d’usages numériques mais aussi les progrès possibles dans le futur. 

Ce cahier sera disponible dans les semaines à venir. Nous lançons en parallèle la collecte d’expériences sur les usages numériques dans les crises, sur le territoire de la Métropole de Rouen. 

Outiller et mobiliser les acteurs : comment contribuer ?

L’objectif de l’expédition est d’outiller et d’élargir les possibilités d’actions des différents acteurs impliqués dans les risques et les crises. C’est pourquoi une grande part de notre travail est de collecter et mettre en valeur des procédés et solutions pour soutenir tous types d’acteurs (entreprises, État, société civile). Celles-ci constituent des pistes créatives et résilientes pour prévenir, appréhender, et apprendre des crises, qu’elles soient directement issues de l’expériences de crises ou qu’elles inspirent indirectement ce champs.

Vous êtes donc invité à partager des idées via le formulaire de collecte de procédés et solutions.

Engager des coopérations pour disposer d’un numérique résilient

La Fing a initié une coopération avec la Chaire Gestion de Crise de l’Université Technologique de Troyes, et s’engage dans le Challenge “gestion des Risques Industriels” mobilisant des écoles d’ingénieurs de Normandie et des start-up qui aboutira à la mise en valeur de solutions innovantes au premier semestre 2021. C’est aussi le sens de la relation établie avec l’Institut pour l’Histoire et la Mémoire des Catastrophes pour recueillir les expériences des habitants ; organiser et partager une mémoire collective pour mieux se préparer aux futures crises.

Le cahier d’exploration, la collecte d’expériences à Rouen, ainsi que la collecte de procédés et solutions innovantes, viendront alimenter la réflexion des participants des ateliers prospectifs programmés en novembre et décembre. Ceux-ci réuniront à Rouen et Paris une grande variété de personnes représentatives des situations de crise, pour collaborer ensemble autour de scénarios du futur.

Article co-écrit par Juliette Grossmann et Denis Pansu


Publication d’une première note stratégique CapacityLab

Initié en 2015 par un travail de recherche, et poursuivi depuis 2019, le programme Capacity Lab vise à construire de nouvelles approches pour faire face aux difficultés – sociales, d’inclusion, d’apprentissages, d’appropriation – que nous pouvons rencontrer avec le numérique. Dans une note stratégique, nous proposons plusieurs perspectives pour mettre la capacité individuelle et collective au coeur des politiques d’inclusion – qu’elles mobilisent le numérique ou non. Nous vous proposons d’en découvrir la primeur.

Cette note de travail vise à être utile aux concepteurs de politiques publiques, de dispositifs numériques et d’ingénieries de médiation. Pour remplir ses objectifs elle a besoin d’être discutée et travaillée avec eux. Certains éléments présents dans le corps du texte méritent d’être clarifiés et détaillés et peuvent donner lieu à des productions complémentaires, ce qui aidera ce document à être plus court et mieux lu.

N’hésitez pas à contribuer à cette première version en commentant cet article.


#RetroFuturs : retour sur l’Assemblée générale de Fing

Le 24 juin 2020, nous organisions l’Assemblée générale annuelle de la Fondation Internet Nouvelle Génération. Au programme : le bilan de l’année 2019, l’évolution de notre grille de cotisations pour intégrer un nouveau statut de partenaires, et un exercice original de projection vers les 20 prochaines années de la Fing, ponctué d’interventions de grands témoins et d’adhérents. Merci aux 70 participants, à nos adhérents et partenaires pour leur soutien !

2019, une année riche en productions et marquée par l’évolution des missions de la Fing

En première partie de l’Assemblée générale, nous avons présenté le rapport financier et le rapport moral 2019. La baisse importante des recette s’explique notamment par la fin de cycle de plusieurs programmes et une recherche de financements plus longue, constat partagé par de nombreuses associations. Le nombre d’adhésions repart à la hausse et nos coûts fixes ont diminué. Après la crise covid-19, nous engageons des efforts considérables pour maintenir une trajectoire soutenable de financement, via des adhésions institutionnelles et la recherche de nouveaux programmes.

Adhérer à la Fing

En 2019, ce sont 8 publications Fing qui ont vu le jour :

Ces travaux n’auraient pas pu voir le jour sans le soutien de nos partenaires et les nombreuses collaborations menées avec des organismes de recherche, agences de design et contributeurs. Ce modèle de coproduction, propre à la Fing, nous rend fiers, et nous souhaitons le prolonger dans les années à venir.

Internet Actu a publié plus de 40 articles, permettant aux équipes d’identifier des sujets émergents à explorer dans ses programmes de recherche-action, de transformation et ses expéditions. Plus de 55 événements ont été co-organisés sur l’ensemble du territoire et à l’international, comme la conférence mydata 2019 qui s’est tenue en Finlande en septembre 2019.

Afin de prendre en compte les évolutions de notre organisation en 2019, l’année 2020 a ouvert plusieurs défis : simplifier notre plan d’action, nous structurer en 2 pôles (exploration et transformation), réduire le nombre de nos programmes, mener des actions transverses. Nous souhaitons valoriser davantage les publications passées de la Fing auprès de nouveaux publics, y compris à l’international, expérimenter de nouvelles formes de coproduction, via du mécénat de compétences par exemple, ouvrir la gouvernance de la Fing et améliorer notre modèle d’impact.

La Fing depuis 20 ans – Extrait du rapport moral 2019

Lors de cette Assemblée générale, une résolution a été votée pour entériner une évolution de notre modèle partenarial : désormais, nous comptons, aux côtés des grands partenaires (cotisation de 100 000 euros), des partenaires stratégiques, qui s’impliquent sur plusieurs programmes (cotisation de 50 000 euros).

La Fing a 20 ans, et dans 20 ans, que sera-t-elle, quels grands enjeux seront au coeur de ses travaux ?

La deuxième partie de l’Assemblée générale s’est ouverte avec une teinte festive et futuriste. Afin de célébrer les 20 ans de la Fing, nous avons proposé à plusieurs visages de la Fing de se prêter à un exercice de projection : imaginer l’action et les missions de la Fing pour les 20 prochaines années.

Extraits de notre session #RetroFuturs animée par Hugues Aubin, fidèle adhérent de la Fing et chargé de mission au numérique au sein de la Métropole de Rennes.

Axelle Lemaire, ancienne Secrétaire d’Etat au Numérique, associée chez Roland Berger en charge de Terra Numerata, a présenté la « Loi pour un Localisme numérique », version 2 de la Loi pour une République numérique. Suggestion de loi émanant des citoyens et impulsée par la Fing, elle introduit plusieurs mesures dont :

  • le droit au numérique
  • des sanctions en cas de non respect du principe d’accessibilité par défaut
  • la notion de startup numérique d’intérêt général (soutenues par les pouvoirs publics selon des critères environnementaux, cela nous fait penser à Innovation Facteur 4)
  • l’écriture et l’adoption des textes règlementaires et législatifs en open source
  • l’extension du crime d’écocide aux entreprises du numérique, l’ouverture du capital des médias aux citoyens
  • l’obligation de réaliser des négociations sociales sur les règles relatives au télétravail
  • l’adhésion de la France à une convention internationale sur les droits du numérique
Quelques intervenant.e.s et participant.e.s à la session #RetroFuturs

Thomas Menant, administrateur de la Fing et associé de Numéricité, a invité la Fing à mobiliser sa communauté pour s’adapter en continu et se ré-orienter. Afin de créer davantage d’impacts, il nous a invité à faire venir autour de la table davantage d’acteurs « de la tech » (entreprises et startups technologiques), qui doivent aussi avoir un regard critique sur les technologies et services qu’ils développent, pour un numérique inclusif et solidaire. Un vrai clin d’œil à notre programme #Reset !

Kémo Touré, directeur général de Wikuto, qui a vécu la Fing via le Carrefour des Possibles, souhaite que la Fing continue d’être une structure indépendante pour discuter des enjeux du numériques et permettre des échanges entre acteurs publics et privés.

Charlotte Marchandise, 1 parmi plus de 120 alumni de la Fing et candidate à l’élection présidentielle de 2017, souhaite que la Fing explore de nouveaux espaces autour des données. Le défi est de taille : quelles stratégies de données pour les invisibles (les publics pour lesquels on manque de données, comme les personnes en situation de handicap), et auprès des furtifs (les publics qui ne souhaitent pas apparaître) ? Comment faire en sorte que les données prennent en compte les réalités sociales ? Et comment enfin intégrer des choix de « non numérique » ? Des axes intéressants pour le programme self data et de futurs articles sur Internet Actu.

Stéphie Vincent, Directrice opérationnelle de l’Hermitage, a invité la communauté Fing a poursuivre ses actions autour des nouveaux modèles de fabrication distribuée, à l’image de l’initiative Fabricommuns. La crise covid-19 a révélé l’utilité et le potentiel des fablabs territoriaux, il est désormais nécessaire de tester des modèles économiques pour soutenir ces lieux et participer à la résilience des territoires. Ce sont des sujets souvent mentionnés dans nos travaux actuels sur le numérique et les risques.

Ces interventions ont donné lieu à de nombreux rebonds de la part des participants, que vous pouvez retrouver par écrit ou en rediffusion.

Revivre l’Assemblée générale

Et après ? Ouvrir davantage notre programmation et nos productions à la communauté Fing

Les nombreux défis et perspectives proposés lors de cette AG donnent aussi du grain à moudre à la Fing (l’équipe, le Conseil d’administration, nos partenaires et adhérents) pour construire de futurs programmes et se transformer.

En cette année inédite, nous souhaitons inclure davantage notre communauté dans la programmation et les actions de la Fing.

Vous souhaitez vous mobiliser ? Vous pouvez adhérer à la Fing, nous écrire, parler de la Fing dans vos organisations et participer à nos rendez-vous !

Bel été !


Catastrophes technologiques et risques industriels : gouverner l’ingouvernable ?

Les catastrophes technologiques mettent toujours à nu l’impéritie des hommes à y faire face. Comme si la question du risque, finalement, était toujours la conséquence d’une catastrophe, jamais son préalable. C’est ce que disait déjà la sociologue américaine Sheila Jasanoff dans son ouvrage, L’éthique de l’invention que nous décryptait l’année (…)

Lire la suite sur InternetActu


2e Connecteur Recherche Riposte Créative le vendredi 3 juillet !

Les « Connecteurs Recherche » Riposte Créative créent un espace d’échange entre chercheurs et praticiens (acteurs publics territoriaux, CNFPT, autres professionnels), autour des enseignements de la crise. Ces Connecteurs, co produits avec le CNFPT, s’inscrivent également dans le cadre de l’expédition Numérique tous risques (https://fing.org/actions/numeriques-tous-risques.html) menée par la Fing.

La crise sanitaire Covid-19 et ses conséquences sociales, territoriales et organisationnelles sont à la fois facteurs de grandes difficultés, mais aussi de riches initiatives que le CNFPT cherche à mettre en lumière et en relation ; ainsi que de nombreux questionnements et réflexions que nous souhaitons instruire, avec les acteurs publics territoriaux et les acteurs de la recherche, pour préparer l’avenir. Elle soulève selon Jacques-François Marchandise plusieurs questions de recherche à instruire :

  • Numérique facteur d’exclusion et/ou de liens sociaux et de résilience (que nous apprennent les pratiques des migrants par exemple, cf. les travaux de Dana Diminescu etc)
  • Les données ouvertes sont-elles un vecteur d’appropriation démocratique ? (cf. jeux de données publiques sur covid-19)
  • Est-ce que la crise horizontalise, décloisonne les silos ? (par exemple est-ce qu’au sein des collectivités, les gens du numérique, les gens de la sécurité civile, ceux des politiques de santé publique travaillent mieux ensemble ?)
  • Comment rapprocher les termes des experts (grande technicité de la crise) des termes des usagers et des professionnels

Un premier Connecteur Riposte Créative a eu lieu le 20 mai 2020 autour de 4 sessions thématiques :  Territoire, lieux, services, proximité ; Gestion de crise ; Organisations publiques à l’épreuve de l’incertitude ; Inégalités, inclusion, capacitation.

Le deuxième se tiendra en ligne le vendredi 3 juillet 2020 autour de 3 sessions thématiques :
– L’organisation de demain au service d’une nouvelle démocratie (10h-12h)
– Le management en temps de crise (14h-16h)
– Les apprentissages en situation de crise, quels enseignements dégager pour mieux apprendre ? (14h-16h)
Plus d’infos
Nous espérons vous y retrouver nombreux pour enrichir les échanges !


Retour sur les Fing Talk confinés

Au cours de la période de confinement, et afin de rester connectés avec notre communauté, nous avons mis en place un rituel hebdomadaire : les Fing talks. Chaque jeudi, de 13h30 à 14h30, nous réunissons une dizaine de personnes, adhérents, témoins, amis et curieux de la Fing.

Spontanément, ces Fing talks sont à la fois devenus des moments de témoignage sur notre expérience du confinement, les projets lancés par les uns et les autres, et les opportunités futures de partages d’expérience ou d’embarquement dans les actions de la Fing. Parmi les thématiques que nous avons abordées : la place des tiers lieux, les communs de la connaissance, les enjeux de mobilité, la gestion de crise, les nouveaux modèles d’innovation…

Après 7 éditions de Fing Talks “confinés” et 25 participants, nous avons décidé de poursuivre cette aventure à un rythme plus doux (2 fois par mois), tout en restant ouvert à la demande.
> Inscription


Meeco publie son analyse de la nouvelle Stratégie Européenne de la Donnée

Le 19 février 2020, la commission européenne publiait sa nouvelle stratégie des données résolument tournée vers l’individu. Elle y citait le mouvement MyData comme un des modèles permettant de donner aux individus les moyens pour un meilleur contrôle et un meilleur exercice de leurs droits sur leurs données. 

Afin de permettre à tout un chacun de saisir la portée de cette nouvelle stratégie européenne des données, Meeco, un des acteurs majeurs de la communauté MyData, a publié une synthèse qui fait le point sur les enjeux, la vision et les problèmes mentionnés dans cette stratégie. 

En termes d’enjeux, Meeco pointe un des changements fondamentaux ayant eu lieu ces dernières années en matière de données; celui du glissement de la production de données des data centers vers les objets connectés et autres dispositifs plus proches de l’utilisateur (edge computing). Si ce changement implique que chacun de nous produira beaucoup plus de données que par le passé, la commission européenne y voit une opportunité de développer de nouveaux outils qui procurent aux individus un plus grand contrôle sur les données qu’ils produisent.

Concernant la vision de cette stratégie, Meeco nous indique que si la commission européenne considère les données comme une ressource créatrice de valeur et de croissance, elle estime aussi que leur exploitation ne peut se faire que de manière responsable, loin des abus et du capitalisme de surveillance dont nous avons été témoins ces deux dernières décennies. 

Quant aux problèmes, Meeco explique que plusieurs obstacles empêchent l’europe de profiter pleinement de son potentiel en matière d’économie de la donnée. Le principal obstacle est la disparité entre les états membres en termes de mise en place de cadres juridiques adéquats. La commission européenne y voit la nécessité d’une action coordonnée entre ses membres et énumère huit obstacles majeurs qui doivent être surmontés si l’Europe veut réaliser ses ambitions autour d’une économie de la donnée “human centric” : 

  • La disponibilité des données
  • Les déséquilibres du pouvoir sur le marché
  • L’interopérabilité et la qualité des données
  • La gouvernance des données
  • Les infrastructures et les technologies des données
  • La mise en capacité des individus dans l’exercice de leurs droits
  • La data literacy
  • La cybersécurité

Enfin, Meeco met en lumière, par le biais d’études de cas, des d’outils de gestion de données dont l’approche s’inscrit dans le cadre de cette nouvelle stratégie.  Ces études de cas sont analysées sous le prisme de cinq perspectives : business, droit, technologie, obstacles et catalyseurs. 

Pour découvrir plus en détails cette analyse riche en enseignements, n’hésitez pas à consulter le document d’origine dans son intégralité ici.  


La crise actuelle nous encourage à réinventer le numérique

Face à une crise sanitaire majeure, comme l’est cette pandémie ou comme le serait toute catastrophe porteuse de risques respiratoires ou de contagion, le numérique joue un rôle singulier. Nous maintenir en lien, renforcer les coopérations, partager les informations et les idées, contribuer à des solutions concrètes ou de long terme. Mais le numérique n’est pas un grand ensemble cohérent : c’est un ensemble de dispositifs porteurs de choix techniques, économiques et politiques.
A la Fing nous sommes, comme beaucoup, fragilisés par cette situation imprévue. Mais nous sommes confortés dans la mission qui est la nôtre et que nous avons construite avec vous : questionner le numérique d’aujourd’hui dans la perspective du monde de demain. Contribuer à ce que les choix que nous faisons en matière numérique répondent aux aspirations de la société.

La nouvelle expédition Numérique tous risques, imaginée en 2019 et que nous engageons ce printemps, questionne précisément les relations aux risques, crises et catastrophes, en prospective mais avec des terrains bien réels, avec pour ambition de forger des pistes pour l’avenir. InternetActu, temporairement fermé, rouvre ses colonnes pour éclairer les débats actuels et y contribuer par sa veille et ses analyses.Les trois programmes que nous portons en ce moment sont réactualisés. Parce que les données personnelles sont un enjeu fort de la crise, le self data, à échelle territoriale comme à celle, mondiale, de mydata.org, est un champ de travail majeur pour les acteurs de la ville, de la santé, de l’éducation.Parce que la maximisation des profits dans un monde à ressources limitées est pour l’innovation une approche obsolète et dangereuse, l’innovation à impact est plus que jamais un champ à travailler et renforcer (Innovation Facteur 4), et la transition écologique un horizon qui doit modifier le numérique et en faire usage. Parce que les inégalités sociales sont aggravées par la crise et posent des questions d’équité scolaire, de disparités territoriales ou d’isolement, et parce que la dématérialisation est porteuse de potentiels et de difficultés, le travail sur un numérique capacitant (Capacity Lab) est une nécessité impérieuse.

Il ne s’agit pas seulement de produire ensemble des pistes et des idées : il s’agit, comme nous y engage Philippe Lemoine, d’ »engager un combat de grande ampleur sur l’enjeu du numérique » et d’envisager « d’autres manières de transformer le monde en utilisant les outils d’aujourd’hui ». #RESET 2022 est porteur d’un objectif transformateur à court-moyen terme et d’un cadre d’action collectif pour y parvenir. Des entreprises nous disent que leur approche du numérique est en train de changer. La société civile nous montre qu’elle entend jouer un rôle plus important que jamais. Les acteurs publics nous partagent leurs questionnements sur leurs modes d’action. La recherche nous montre un foisonnement de terrains et de problématiques actuelles.De nouveaux projets de coalitions émergent, rendus évidents par la crise, d’autres mûrissent ou évoluent, le rendez-vous de l’Assemblée RESET le 16 juin permettra de rassembler nos forces au service d’intentions communes.

La Fing c’est vous, depuis 20 ans : c’est le travail d’une petite équipe avec une communauté large et diverse. Nous avons aujourd’hui besoin d’adhérents, de partenaires financiers, de mécènes, de coproducteurs – et d’autant plus que certains de nous fidèles soutiens sont en difficulté : la Fing elle-même et ses projets sont en pleine levée de fonds.Nous avons besoin de contributeurs et complices. Nous savons qu’aujourd’hui vous êtes pour certains en cellule de crise continue, réduits à l’inaction pour d’autres, et pour la majorité en situations de télétravail compliquées. Mais vous êtes nombreux à nous manifester votre impatience de participer à nos travaux, et en période confinée nous avons ouvert la boite noire de la Fing, avec le rendez-vous hebdomadaire des FingTalks.
Nous avons aussi besoin que nos travaux soient largement partagés, qu’ils soient enrichis, que chacun en fasse bon usage, localement et internationalement. Notre Assemblée générale, le 24 juin, sera l’occasion pour la Fing de se projeter dans l’avenir à la lumière du présent.


Vous souhaitez imaginer et construire le futur du numérique ? Rejoignez la Fing – Offres de stage

Rejoignez-nous ! La Fing, think tank de référence sur le numérique, mène des actions d’exploration et de transformation avec ses partenaires et son écosystème pour imaginer un numérique responsable, porteur d’avenir et centré sur les capacités humaines.

Dans le cadre de notre programme d’action 2020, et afin de développer de nouvelles actions auprès de notre écosystème, nous ouvrons deux offres de stage, à pourvoir dès que possible !

Vous êtes passionné-e des transformations numériques et souhaitez contribuer à imaginer le futur du numérique ? Découvrez les offres de stage.

Chargé(e) de mission animation de communautés et valorisation

Votre mission sera de participer à l’animation du réseau Fing (partenaires, adhérents, contributeurs) via des actions de communication (web, réseaux, sociaux, animation de communautés, relations adhérents etc.) et de participer à la mise en place d’une stratégie de valorisation des actions et productions de la Fing (événements, nouveaux formats de diffusion et d’appropriation des contenus, relations presse, etc.).

Découvrez l’offre de stage : chargé(e) de mission animation de communautés et valorisation (6 mois, à partir de juin, arrivée possible au cours de l’été).

Cette offre de stage est faite pour vous si :

  • Vous aimez écrire des articles de blogs, des newsletters sur les sujets d’innovation et de numérique
  • Vous aimez utiliser des outils numériques multiples (site web, réseaux sociaux, outils collaboratifs)
  • Vous êtes une personne créative 🙂

Chargé(e) de mission prospective au sein de l’expédition Numérique tous risques

Votre mission, au sein de l’équipe de l’expédition Numérique tous risques, sera d’assurer le bon déroulement de l’expédition (préparation des rencontres avec les partenaires et interlocuteurs terrains, suivi et valorisation des actions) et de participer activement à sa réalisation (veille, cartographie, enquêtes terrains, animation d’ateliers, recommandations). Cette expédition, plus que d’actualité avec la crise du covid-19, entend explorer les crises du vu numérique et le numérique vu des crises.

Découvrez l’offre de stage : Chargé(e) de mission prospective – expédition Numérique tous risques (6 mois, à partir de juin, arrivée possible au cours de l’été).

Cette offre de stage est faite pour vous si :

  • Vous avez des bonnes connaissances en humanités numériques et avez déjà réalisé des actions de recherche (veille et grilles d’enquêtes)
  • Vous aimez animer et participer à des ateliers prospectifs et des entretiens de terrains
  • Vous aimez écrire et formaliser de nouvelles connaissances

Comment se déroule le recrutement ?

Une fois votre candidature envoyée à l’adresse rh@fing.org, nous étudierons les candidatures et organiserons, à distance, des entretiens pour mieux vous connaître et échanger sur vos motivations et disponibilités. Lors de ces entretiens, les candidats pourront bien sûr poser des questions sur le déroulement du stage et les missions attendues, et donner des idées et envies d’apprentissage.

Les candidats reçus pourront ensuite élaborer une convention de stage en lien avec la Fing et leur établissement d’enseignement.

Nos travaux étant déjà bien engagés, nous souhaiterions pouvoir faire démarrer les stages avant l’été, mais nous restons bien sûr flexibles en fonction de vos contraintes !

Pour préparer votre candidature, vous pouvez :

Nous publions tons toutes nos offres de recrutement sur la page suivante : https://fing.org/recrutement.html


MyData Global réoriente son action pour répondre à la crise du coronavirus

Depuis 2018 MyData Global fournit le cadre de réflexion et d’analyse nécessaire pour appréhender les enjeux liés à l’exploitation des données personnelles. Dans cette période marquée par la crise du coronavirus et face aux nombreuses tentations d’exploiter massivement les données personnelles des individus, ce cadre est plus que jamais indispensable. 

Le nombre de « solutions » pour mettre fin à la pandémie du COVID-19 est impressionnant. De l’approche techno-solutionniste à la surveillance des citoyens par les états, tout y est, faisant planer des menaces majeurs quant au respect de la vie privée et des libertés individuelles, et entraînant beaucoup de confusion quant à leur pertinence.

Pour pouvoir décrire, évaluer et informer sur cette multitude de « solutions », MyData Global réoriente son action et s’appuie sur la puissance de sa communauté internationale constituée d’entrepreneurs, chercheurs, activistes et experts pour ramener du sens et encourager le recours à des modèles de gouvernance fondés sur la transparence et le partage des pouvoirs entre les différentes parties prenantes. 

Pour ce faire, MyData a mis en place un processus qui lui permet de s’appuyer sur ses hubs locaux pour : 

  • Rassembler et répertorier les initiatives en cours afin de pouvoir les analyser, 
  • S’organiser autour de pistes urgentes pour pouvoir les développer et les amener à un stade de projets.

Les outils ont également été adaptés afin de répondre à cette nouvelle orientation : 

  • Une chaîne Slack dédiée à cette crise qui sert de source d’informations,
  • Des réunions hebdomadaires en ligne pour assurer le partage d’informations,
  • Un « digest » hebdomadaire pour que chacun puisse y voir plus clair. 

Cette réorientation de son activité constitue pour MyData un véritable défi et un paris risqué, mais plus que jamais la communauté se mobilise pour que l’exploitation des données personnelles se fasse dans le respect des droits. Le chantier est actuellement en cours et nous vous tiendrons au courant des ses avancées, d’ici là, n’hésitez pas à nous rejoindre et à apporter votre contribution ! 

MyData France powered by Fing, le hub local de MyData Global.
De nombreuses personnes de la communauté Mydata sont déjà actives dans différentes villes à travers le monde. Afin d’aller encore plus loin et de s’engager de manière plus structurée, ces personnes peuvent s’organiser en « hub » afin de mettre en place différentes actions et porter le concept MyData au niveau local.


Numérique tous risques et Covid 19

Annoncée fin 2019, l’expédition Numérique tous risques vise à étudier les risques et les crises comme révélatrice des fragilités et dépendances auxquelles les dispositifs numériques sont exposés, et exposent la société. Organisée en trois étapes sur 2020 et 2021 (exploration thématique et veille, terrains, propositions), cette expédition s’intéressera aux thématiques des données, de la gouvernance, des métiers et de la capacitation. Cette expédition entend considérer tous les types de risques et de crises. 

L’actuelle épidémie de covid-19 nous amène à considérer également les enjeux et questionnements liée à cette crise. En tant qu’acteur public, privé, ou associatif, vous êtes certainement amené à adapter vos pratiques, vos organisations et cette expédition peut vous apporter des clefs de lectures et outils pour le futur. 

Vous souhaitez vous associer à cette expédition et en savoir plus sur les modalités de partenariat ? Contactez nous : infos@fing.org


Le « jour d’après » sera numérique ou ne le sera pas – Le témoignage de la Fing en nouvelle écoute

Le 8 avril 2020, la Fing a participé à un atelier au format inédit.

Organisé dans le cadre de la consultation « Le jour d’après« , initiée par 60 parlementaires dans le contexte de la crise liée à l’épidémie de covid-19, cet atelier, en visioconférence, avait pour objectif d’éclairer la thématique numérique de la consultation.

Les axes du débat ont été posés par Paula Forteza, députée des Français de l’étranger et co-initiatrice de la consultation auprès des deux témoins, Sébastien Soriano, Président de l’ARCEP (autorité de régulation des communications électroniques et des postes) et Mathilde Bras, directrice opérationnelle de la Fing. Ils ont été également enrichis des questions des participants et des propositions publiées sur la plateforme de consultation.

En résumé trois grandes questions ont été abordées :

  • Peut-on dire qu’il y aura un avant et un après crise concernant notre modèle numérique ?
  • Quelles utilisation des outils numériques et des données pour gérer la crise, et quelles protections y associer ?
  • Quels apprentissages pour nos politiques publiques du numériques (5G, inclusion et usages, sobriété numérique, communs numériques, régulation des grands acteurs, etc.) ?

Les échanges sont accessibles en nouvelle écoute et nouvelle lecture sur le site de la consultation : Atelier 1 – Le jour d’après sera numérique ou ne le sera pas.

Les échanges entre les témoins et avec les participants ont démontré à quel point les actions de la Fing pour 2020 sont pertinentes pour éclairer certains enjeux liée à la crise actuelle. A titre d’exemple :

  • L’expédition Numérique tous risques vise à étudier les risques et les crises comme révélatrices des fragilités et dépendances auxquelles les dispositifs numériques sont exposés, et exposent la société, les organisations, les collectifs. La Fing entend considérer la crise du covid-19 comme l’un des terrains de cette expédition, en prenant notamment l’angle des organisations apprenantes.
  • La communauté internationale mydata.org, cofondée par la Fing et les actions menées sur le self data territorial, explorent les questions de maîtrise par les usagers de leur données et la construction d’environnement de confiance décentralisés, enjeux qui résonnent particulièrement aujourd’hui lorsqu’il s’agit d’intégrer des dispositifs numériques de lutte contre la crise.
  • La démarche RESET a pour ambition de former des coalitions d’acteurs autour de différentes thématiques afin de « transformer le numérique », pour qu’il soit un numérique choisi plutôt que subi. Les enjeux de sobriété numérique, de maîtrise des technologies, de lien social, d’équité et tant d’autres sont aussi mobilisés dans les débats et réflexions du « monde d’après ».

Vous souhaitez en savoir plus sur les activités de la Fing, vous impliquer en tant que partenaire ? Vous voulez partager une initiative et/ou des idées sur le futur du numérique ? Ecrivez nous ou participez à nos Fing Talks hebdomadaires !

NB : la participation de la Fing à cet atelier n’est aucunement le signe d’un quelconque soutien politique.


Navigation nouvelle génération, pour un site prenable et durable

Cher·e·s inconnu·e·s en quête de sens dans un monde dévoré par le numérique, cher.e.s complices d’action et de remue-méninges, chèr·e·s adhérent·e·s et partenaires dont le soutien actif et stimulant est le moteur de notre capacité de production,

Voilà longtemps que que vous méritiez de pouvoir suivre plus facilement le cours de nos publications, de nos travaux communs, et tout simplement d’(arriver à) entrer dans nos contenus !

Convaincus que la complexité de la Fing exige une simplicité d’accès, nous avons redéfini une stratégie éditoriale, choisi une identité visuelle partageable et repensé notre maison commune ouverte sur le monde fing.org

L’encoche de notre logo vous engage à vous en saisir, vous pouvez l’attraper. Il ne se suffit pas à lui-même, la Fing fonctionne en réseau ouvert, demain plus encore qu’aujourd’hui. Nous vous invitons à en faire partie, et à construire et produire ensemble, nous vous disons comment.

Notre travail s’appuie sur un socle de valeurs au service d’une innovation durable et partagée.  Nous vous proposons de nouveaux parcours de lecture pour le découvrir, vous l’approprier, augmenter notre valeur d’usage.

Ce nouveau site est « in progress », il a vocation à vivre, continuer à s’enrichir et à se simplifier. Bâti sur une architecture open source, ses contenus, comme toutes les productions de la Fing sont des communs, rendus accessibles à tous et couverts par une licence libre.

Vos retours d’utilisation sont précieux, merci* à tous ceux qui nous ont engagés à dépoussiérer la malle de la Fing, cachée dans un vieux grenier !

Le saviez-vous ? 129 personnes ont contribué à l’équipe Fing depuis 20 ans

Sophie 😉


Merci* également à Emmanuelle Delsol, Marion Legras, Mathieu Drouet, Aurialie Jublin, Charles Nepote et Florian Daniel sans lesquels ce chantier n’aurait pu voir le jour !


Quelques déclinaisons du logo de la Fing de 2000 à 2019



Plan d’action de la Fing en 2020

Depuis vingt ans, grâce au soutien de nos partenaires et adhérents, nos travaux collectifs questionnent les transformations numériques, qu’elles soient technologiques, économiques, politiques ou sociales. Grâce à leur  confiance, nous faisons vivre cet équilibre entre praticiens et chercheurs, acteurs privés et publics, petites et grandes structures. Grâce au cadre commun que nous avons construit, toutes ces productions, dont vous appréciez la valeur, sont des “communs”, sous licence libre.

Le monde change autour de nous, nos travaux nous y ont préparés, qu’il s’agisse de prendre en compte l’urgence écologique, les enjeux de pouvoir de la technique ou de nombreux autres aspects : tout en restant fidèles à nous-mêmes, nous redéfinissons notre mission autour de deux rôles.

Le rôle exploratoire de la Fing s’incarne dans son média InternetActu et dans ses “Expéditions” menées chaque année. Il s’agit d’aiguiser les regards sur les technologies et leurs usages, de conduire des réflexions prospectives, de mettre les certitudes du numérique à l’épreuve des enjeux contemporains, vous le verrez à a découverte de notre prochaine expédition qui tiendra assurément cette promesse.

Mais il s’agit aussi de traduire les réflexions en actions, de les faire “atterrir”. Au-delà des pistes, il nous paraît maintenant nécessaire d’endosser un rôle transformateur, de traduire plus explicitement que par le passé les pistes de travail que nous élaborons en une recherche d’impact à court-moyen terme : au-delà de l’analyse des impacts du numérique sur la société, pouvons-nous renforcer les impacts de la société sur le numérique ? Et en 2022, que voulons-nous avoir réussi ?

Cet objectif d’impact se décline en intentions, leviers, alliances. Il s’incarne d’abord autour de trois programmes que nous voulons faire “réussir” d’ici à 2022 avec votre aide : Innovation Facteur 4 et la recherche d’impact environnemental pour l’innovation ; le Self-data ou la maîtrise par les personnes de leurs données personnelles, avec Mydata.org ; CapacityLab et l’élaboration de politiques et dispositifs numériques “capacitants” pour répondre aux enjeux d’appropriation.

Il prend une dimension nouvelle avec le programme collectif #Reset 2022, engagé fin 2019 au terme de notre cycle de réflexion prospective #Reset 2018-2019 qui nous a montré un numérique “sur la sellette” mais aussi d’importants leviers pour agir : il s’agit maintenant d’élargir le cercle et d’accroître la portée de ces réflexions.
Nous poursuivons l’objectif – immodeste mais vital – de « réinventer le numérique » : travailler concrètement à changer certaines conditions-clés dans lesquelles il se développe, afin qu’il contribue plus clairement au bien commun. Le mode opératoire de ce dispositif est collectif : il s’agit d’imaginer et de faire émerger des coalitions d’acteurs hétérogènes qui s’accorderont sur des intentions communes, sur des objectifs forts mais atteignables en moins de trois ans, sur les leviers pour les atteindre. Aujourd’hui une quinzaine de coalitions émergent, il peut y en avoir plusieurs dizaines. Nous engageons à la fois la mobilisation des dynamiques, la levée de fonds et l’outillage des acteurs.

Le numérique d’aujourd’hui échappe à la maîtrise collective et de nombreux acteurs de l’innovation comprennent qu’il n’y a pas de chemin viable dans un numérique subi par la société, qu’il y a des avantages stratégiques à un numérique dont nous sommes les acteurs. Le numérique d’aujourd’hui n’est pas adapté au monde de demain, à ses incertitudes, aux enjeux climatiques et politiques du 21e siècle. Pour toutes ces raisons, la technologie est éminemment politique. Notre conviction est aujourd’hui qu’il est possible d’orienter le numérique. Nous, acteur collectif, nous vous proposons de nous engager dans une redéfinition d’un numérique qui proposerait du “mieux” plutôt que du “plus”.



Publication du Cahier HyperVoix

Le Cahier HyperVoix, qui dresse le bilan de l’expédition conduite en 2019 par Cécile Christodoulou et Véronique Routin pour la Fing, vient de paraître.

Les nouvelles interfaces humain-machines, en particulier les “assistants” vocaux, sont sur le devant de la scène avec des enjeux commerciaux forts (une étude cite jusqu’à  8 milliards de systèmes vocaux en 2023 dans le monde ). Les promesses sont fortes : davantage de fluidité, d’interaction naturelle, de facilité d’accès,… de temps libéré (les mains libres pour faire autre chose ou pas) ; jusqu’à une machine dotée d’intelligence, d’émotions, auto-apprenante…Les usages eux restent limités, cantonnés à des requêtes, des commandes simples avec des réponses uniques (météo, scores de matchs sportifs, commande d’objet ou de nourriture, etc.).

Dans ce travail nous avons exploré de nouveaux usages et nous nous sommes intéressés aux enjeux de conception de ces nouveaux dispositifs. Bonne lecture !


Interventions de la Fing en 2019

Jurys d’innovation, auditions publiques, autres interventions… En 2019, vous nous avez souvent sollicités en tant qu’acteur de la société civile tant pour participer à la sélection de projets innovants que pour émettre des avis d’experts ou partager nos éclairages nourris de nos travaux

Participer à la sélection de projets dans différents jurys d’innovation

  • PIA Transformation de l’action publique : Défis Cartes blanches
  • Appel à projets ETNA Environnement de Travail Numérique de l’Agent (ETNA) avec la DINSIC
  • Appel à projets national “Hubs territoriaux de l’inclusion numérique” (Banque des Territoires)
  • Concours Talents du vélo 2019 (référent prix innovation de service)
  • Concours French IOT-Ile de France La Poste
  • Grand prix Innovation Ville de Paris (domaine Energie et Mobilité)
  • Appel à projets Services numériques innovants 2019 du ministère de la culture
  • Juridikthon “Transition numérique” de l’ANACT

Émettre des avis d’expert

Nous avons été auditionnés par :

  • la Commission supérieure du Numérique et des Postes, sur les enjeux de maîtrise collective du numérique
  • le Conseil national du numérique, dans le cadre de sa saisine “numérique et environnement”
  • la Médiatrice de l’Education nationale, pour son rapport 2019 (Administration numérique et inégalités; transparence des algorithmes)
  • l’Arcep, sur les sujets environnementaux en vue de la note “Réseaux du futur” (octobre 2018)
  • France stratégie au sujet des enjeux de soutenabilité des politiques publiques
  • la Plateforme RSE, au sujet de la responsabilité numérique des entreprises.

Autres interventions

Nous sommes également intervenus à la demande du CIGREF, de la FONDA, de Communication publique, du Pôle Images et Réseaux, du Centre français des fondations, de Ouest France, de la ville de Bordeaux, du Pôle métropolitain Clermont-Vichy, de Mégalis Bretagne, de la Métropole européenne de Lille, de la Biennale de Saint-Etienne, du Département de la Creuse, de la ville de la Rochelle, de l’Association internationale des Maires francophones, de la Wallonie, du Grand Lyon, de la métropole de Bordeaux, du CNFPT, d’Orange Bank, de l’AFD, de la 27e Région… [liste non exhaustive]


Les publications de la Fing en 2019

Les avez-vous lues ? Retrouvez nos publications 2019, à (re)lire, méditer, pour s’inspirer, et découvrez les parutions au programme du mois de janvier 2020…


Valoriser et soutenir l’innovation à impact radical : un référentiel et un outil communs et partagés

L’innovation Facteur 4 place au coeur de sa proposition des objectifs d’impact environnemental ambitieux. Ce Guide méthodologique synthétise les résultats du projet “Innovation Facteur 4” sous la forme d’une méthode destinée aux innovateurs et à ceux qui les accompagnent. Il propose un ensemble d’outils simples qui laissent l’innovateur dire sur quoi il veut avoir un impact et comment il le mesure, sans imposer de critères. Elle est donc complémentaire des indicateurs et méthodes déjà existantes de mesure d’impact.

Publication de la Fing dans le cadre de son programme Transitions² en CC-BY novembre 2019, avec le soutien de l’ADEME, la Banque des territoires-Caisse des dépôts et Léonard– Téléchargement

Kit Self Data territorial

Et si les villes prenaient un rôle central dans le partage des données personnelles aux citoyen·ne·s qu’elles concernent ? Pour qu’ils·elles en tirent des usages pour eux afin de leur faciliter le quotidien, mieux se connaître, mais également pour leur permettre de contribuer avec leurs données au pilotage du territoire ou à des causes d’intérêt général… ! Implémentez à votre tour le Self Data sur votre territoire, suivez le guide 😉

Publication Fing dans le cadre de son programme Self Data territorial/mesInfos octobre 2019 en CC-BY, avec le soutien de la Ville de la Rochelle, la Fabrique des mobilités, La métropole Grand Lyon, Nantes métropole, Enedis,GRDF, Engie, EDF, NTT Data, ? , Orange, Le groupe La Poste, l’ADEME, le groupe VYV, Agglomération La Rochelle, IMT Mines Albi-Carmaux, le Tuba, la CNIL, MyData – Téléchargement

Agenda pour un futur numérique et écologique

Le numérique (mais pas n’importe quel numérique) peut et doit apporter une contribution plus décisive, plus puissante, plus partagée à la transition écologique. Et si nous (re-)construisions l’“agenda » du numérique au service de la planète ? Cette publication propose plus de 50 pistes neuves pour l’engager !

Publication avril 2019 par la Fing dans le cadre de son programme Transitions² en CC-BY, avec le soutien de l’ADEME, l’Iddri, Inria, GreenIT.fr, le Conseil National du Numérique et Explor’ables Téléchargement

Rétro-Design de l’attention

Résultat du travail lancé par la Fing avec Antony Masure, chercheur, pour aborder la question attentionnelle sous l’angle du design. Des séances de travail avec des étudiants en design de l’Ensci ont été organisées autour d’une série de services en ligne pour en dresser une analyse afin de comprendre comment se fait l’exploitation attentionnelle et imaginer des réponses qui soient plus respectueuses des usagers. Les résultats de leurs recherches sont intégrés dans les articles publiés sur InternetActu, que vous trouverez ci-dessous :

Publications janvier 2019 Fing/InternetActu en CC-BY, avec le soutien de la CNIL, Le groupe La Poste et la Dinsic

A paraître en janvier :

A paraître en janvier :
  • Cahier d’enjeux Questions Numériques #Reset [sous presse] – éditions papier et numérique, présentation publique le 21 janvier lors des voeux de la Fing
  • Cahier Open data impact, bilan critique de 10 ans d’ouverture des données publiques – édition numérique
  • Cahier Hypervoix bilan de notre expédition sur les promesses et illusions des nouvelles interfaces homme-machine vocales -édition numérique

Bonne année 2020

Voeux 2020 de la Fing – Rencontre conviviale et présentation du programme 2020 de la Fing le 21 janvier 2020 à partir de 18h


Inscription

L’équipe de la Fing vous invite à partager projets et voeux autour d’une galette le 21 janvier à 18h30. Nous serons ravis de vous accueillir dans nos locaux, 8 passage brulon 75012 – Paris.

Pour vous accueillir dans les meilleures conditions, nous vous remercions de bien vouloir vous inscrire.


Réinventer le numérique, urgent, vital et… stratégique !

COMMUNIQUÉ DE PRESSE 

Paris, le 27 novembre 2019 – À l’initiative de la Fing, des associations citoyennes et professionnelles, des entreprises, acteurs publics nationaux et territoriaux, chercheurs, se sont réunis pour organiser la Conférence #RESET le 3 décembre 2019 à Paris. Il s’agit d’engager un programme d’actions convergentes et mobilisatrices visant un impact à court-moyen terme, #RESET 2019-2022, pour transformer le numérique.


UN ENJEU STRATÉGIQUE

Un enjeu central pour les acteurs européens est de retrouver la maîtrise stratégique de leurs choix, de ne pas être condamnés à s’adapter en permanence à des décisions prises ailleurs, à une concentration extrême de la valeur, à un numérique facteur de dépendances plutôt que d’autonomie, d’émancipation ou de résilience. Trop souvent nous prenons en compte l’impact du numérique sur la société, comme si il s’agissait de le subir, tel un phénomène extérieur.

Il s’agit de répondre, en actes, à la question « quel numérique voulons-nous ? », de travailler à l’impact de la société sur le numérique, en prenant en compte les enjeux éthiques, démocratiques, sociaux, territoriaux, environnementaux pour en faire des principes d’action et des défis d’innovation. 

UN ENJEU DE LONG TERME

Le numérique d’aujourd’hui n’est pas adapté au monde de demain, à ses incertitudes, à ses ressources limitées. Quel numérique allons-nous léguer aux générations futures ? Un enjeu décisif pour l’ensemble de la société est que le numérique sorte du “toujours plus” et intègre des perspectives de long terme avec les acteurs de la société et les générations futures (cf. Objectifs du Développement Durable de l’ONU).

D’IMPORTANTES TRANSFORMATIONS SONT POSSIBLES

La Fing a conduit en 2019 une réflexion autour d’un #RESET du numérique, concrétisée par deux tribunes dans Le Monde en janvier et en septembre, et par différents temps d’échange, ateliers, productions.

La réflexion collective a permis de qualifier des leviers très significatifs : l’adoption de critères communs (éthiques, sociaux, environnementaux) par les grands commanditaires publics et privés; l’engagement des concepteurs, développeurs, designers ; l’investissement long-termiste; la pression de l’opinion et des consommateurs, l’exigence des générations futures; la construction collective de régulations; une transformation des formations supérieures et professionnelles au numérique, etc.

S’agissant du numérique, force est de constater qu’aujourd’hui aucun acteur ne peut rien tout seul, particulièrement à l’échelle européenne ou française, et par rapport aux grands acteurs mondiaux (GAFAM). Il est donc essentiel d’unir nos forces et moyens !

#RESET 2019-2022 : ENGAGER UN PROGRAMME COLLECTIF

Pour passer de la réflexion à l’action, la Fing et ses partenaires (ADEME, la Métropole Européenne de Lille, la 27e région, Le groupe La Poste, la Maif, Orange, Berger-Levrault et Vraiment Vraiment) engagent un programme collectif à vocation d’impact, avec l’objectif – immodeste mais vital – de « réinventer le numérique » : travailler concrètement à changer certaines conditions-clés dans lesquelles il se développe, afin qu’il contribue plus clairement au bien commun.

Le mode opératoire de ce dispositif sera collectif : il s’agira d’imaginer et de faire émerger des coalitions d’acteurs hétérogènes qui s’accorderont sur des objectifs à court-moyen terme (échéance 2022), pour arriver à de premiers résultats concrets. 

La conférence participative #RESET 2019 que nous organisons le 3/12 va lancer et nourrir ce programme. Elle sera conférence sera accueillie par Leboncoin à leur siège parisien. De façon significative, chez eux comme dans d’autres entreprises, la dynamique transformatrice vient des équipes elles-mêmes.

L’ambition de la FING est de rassembler des acteurs et des citoyens prêts à s’engager à participer, par leurs actions, à l’émergence d’un numérique « choisi » et dont nous pouvons être fiers. N’hésitez pas à nous rejoindre pour redessiner ensemble des horizons souhaitables ! Inscription et programme


A propos de la Fing
La Fing est un réseau d’entrepreneurs, d’acteurs publics, de chercheurs et d’experts engagés pour imaginer concrètement un numérique porteur d’avenir et centré sur les capacités humaines. Elle s’intéresse au numérique lui-même comme à ses interactions avec les transformations politiques, économiques et sociales : data et algorithmes, confiance et attention, démocratie et action publique, travail, éducation, environnement, villes et territoires…
Sa vocation première, exploratoire et prospective, s’incarne dans son média InternetActu et dans ses Expéditions : des travaux critiques, prospectifs et créatifs visant à faire émerger de nouvelles idées et pistes d’action, de recherche et d’innovation.
Elle se dote en 2019 d’une deuxième mission, transformatrice et à vocation d’impact, caractérisée par le programme collectif pluriannuel #Reset 2019-2022, à gouvernance partagée, dont la Fing est l’initiateur et l’un des opérateurs.
Elle travaille à ciel ouvert : ses productions sont librement accessibles et réutilisables.
fing.org | internetactu.net
reset.fing.org #RESET

Contact presse
Sophie Fourquet-Mahéo 
Mail : smaheo@fing.org
Tél : +33 (0)6 86 40 82 67 


Programme

9h30-18h30
Keynote : Transformer le numérique
Jacques-François Marchandise – Fing

Masterclass : Réinventer le numérique, enjeu stratégique
Animation : Philippe Lemoine – Fing
Intervenants : Serge Abiteboul – Arcep, Christine Balagué – IMT-Chaire Good in Tech, Marie Ekeland – Daphni, Marylise Léon – CFDT

Masterclass : Transformer le numérique pour faire face aux transitions
Animation Daniel Kaplan – Plurality University Network
Intervenants : Frédéric Bardeau – Simplon.co, Céline Faivre – Région Bretagne, Diego Landivar – Origens Media Lab, Valérie Peugeot – Orange Labs

Keynote – Conclusion de la matinée
Salwa Toko – Conseil National du Numérique

Keynote – Entreprises numériques : agir pour servir les transitions
Antoine Jouteau – Leboncoin

Fabrique de coalitions
Introduction : Jacques-François Marchandise
Intervention : Henri d’Agrain délégué général du Cigref
Ateliers collaboratifs (3 sessions)

Agora conclusive
Animation Jacques-François Marchandise
Participants : Jérome Giusti – Metalaw, Tristan Nitot – Qwant, Porteurs de coalitions, Partenaires.

Implications et participations

ADEME,  ANACT,  #APTIC,  ARCEP,  Assemblée virtuelle,  Association ICI,  Auxilia/Chronos,  Berger-Levrault, Cap Digital,  le Carrefour des innovations sociales,  CFDT,  Chaire Good in Tech,  CIGREF,  CNAF,  CNIL / LINC,  Collectivité de Corse,  Conseil départemental de l’Ardèche,  Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis,  Conseil National du numérique,  la Coop des Communs,  Cozy Cloud,  Cre@tic Cdg59 / DECLIC,  Daphni,  Demain.ai,  Les Designers Ethiques,  Design Friction,  Digital Commons Consortium,  Digital.green,  Digital New Deal Foundation,  DINUM,  Edtech One,  Espace 19,  Fondation Croix Rouge Française,  Le Garage Numérique,  Genève Lab,  Groupe la Poste,  Happy Dev,  Horizons publics,  l’Institut Mines Télécom, l’Institut du numérique responsable,  Kontnü,  La 27e Région,  Latitudes,  Communauté d’agglomération La Rochelle,  Leboncoin,  la MACIF,  la MAIF, la MedNum,  Metalaw,  Métropole Européenne de Lille,  Mission Société Numérique,  Natural Idées,  Orange,  Origens Media Lab,  Ouishare,  Les Petits débrouillards,  Plurality University,  POP,  Qwant, la Région Bretagne, Renault,  Réseau Canopé,  Sciences Po,  Sharers & Workers,  Vraiment Vraiment,  UNAF,  Université de Genève,  Usbek & Rica,  Wifirst, …

La Fing a le soutien de ses grands partenaires

La Fing a été auditionnée par l’Arcep sur l’empreinte carbone du numérique

L’ARCEP a publié le 23 octobre une note sur l’empreinte carbone du numérique. La Fing a été auditionnée par les rapporteurs de cette note, sur la base de ses travaux Transitions² mais aussi d’autres travaux utiles à la réflexion (entre autres l’expédition Softplace), et pour partager ses questionnements. Ce document fournit une lecture actualisée de l’empreinte carbone des réseaux et des équipements. Il est assorti d’un appel à contributions destiné à enrichir l’analyse, et environné d’autres notes publiées ou à paraître sur les réseaux du futur.


« Quelle société digitale pour demain ? »

 Interview de Jacques-François Marchandise par Digital Wallonia

Fin août, Digital Wallonia organisait leur seconde université d’été des Digital Wallonia Champions, avec pour objectif de définir avec eux le modèle de société digitale pour la Wallonie. La Fing et Vraiment Vraiment ont co-organisé la journée avec l’Agence du Numérique (wallonne). 

Lire la suite sur le site Reset ->


« Nous voulons un numérique émancipateur, conçu pour tous, humain, porteur de capacités et de choix »

2e tribune #RESET publiée dans le Monde

Retrouvez ci-dessous le texte complet de la 2e tribune publiée dans Le Monde, par un collectif d’ONG (dont la Fing, dans le cadre du projet #RESET) et de syndicats, appelant à mettre la transformation numérique au service du « pacte social et écologique » présenté par Laurent Berger et Nicolas Hulot et lui-même signé par dix-neuf organisations, ONG et syndicats.


Retour sur l’AG du 19 juin 2019

Nouvelle composition du CA et documents présentés

Le 19 juin dernier était organisée notre Assemblée générale. A cette occasion, après avoir présenté le rapport moral et le bilan et compte de résultat 2018 certifiés (les slides présentées lors de l’AG sont également consultables ici), les adhérents de la Fing ont procédé à l’élection des administrateurs et administratrices du Conseil d’administration de la Fing.

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Reset : on en est où ?

Depuis le début de l’année, suite à la publication de la tribune rassemblant plus de 1200 signataires, l’initiative collective #Reset a suscité l’intérêt et l’adhésion de nombreux acteurs, au gré d’échanges, de contributions en ligne, d’événements et d’ateliers prospectifs. Depuis, nous continuons d’échanger collectivement afin de décrire des intentions, à identifier des pistes d’action, à qualifier des leviers de transformation, à construire ensemble la suite du programme #Reset.
Voici quelques indications régulièrement mises à jour sur ce qui s’est déroulé au cours des derniers mois.

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Podcast – RESET à Futur.e.s !

Nous étions au Futur.e.s Festival organisé par Cap Digital jeudi 13 juin pour discuter réinitialisation du numérique. Pour l’occasion, nous avons invité des acteurs et des actrices engagés dans le Reset d’un numérique souhaitable : Marin Pitavy, Philippe Derouette, Francesca Musiani, Charles-Pierre Astolfi et Olivier Bringer nous y présentaient leurs projets ainsi que les convictions et actions qui les accompagnent.

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Tribune : Un nouveau modèle européen de l’innovation

Nous republions ici la tribune rédigée et publiée par la Fabrique des Mobilités, qui a été signée par une trentaine de personnes, dont Jacques-François Marchandise pour la Fing. Elle est totalement dans la lignée de notre défi #Reset appelant à une autre innovation mais aussi de notre projet Innovation Facteur 4.
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En juin, 2 RDV pour poursuivre la dynamique #Reset !

Depuis le début de l’année, suite à la publication de la tribune rassemblant plus de 1200 signataires, l’initiative collective #Reset a suscité l’intérêt et l’adhésion de nombreux acteurs, au gré d’échanges, de contributions en ligne, d’événements et d’ateliers prospectifs, notamment les 3, 4 et 5 avril. Ensemble nous avons commencé à décrire des intentions, à identifier des pistes d’action, à qualifier des leviers de transformation. En juin, nous vous proposons 2 évènements pour construire ensemble la suite du programme #Reset.

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Tribune « Il est temps que la loi reconnaisse le droit des travailleurs des plateformes numériques d’être représentés »

Dans le cadre du programme #RESET, nous posons la question de réussir à avoir un numérique qui ne propose pas du plus, mais du mieux et notamment un numérique qui permette de mieux partager la valeur produite, mais aussi qui permette de mieux respecter les droits des individus. C’est pourquoi nous nous sommes associés à l’initiative de ces experts du travail et/ou des mutations numériques qui appellent à l’instauration d’un véritable dialogue social entre plateformes et travailleurs des plateformes : Mathias Dufour, président de #Leplusimportant, Odile Chagny, co-animatrice du réseau Sharers & Workers, Jérôme Giusti, co-Directeur de l’observatoire Justice au sein de la Fondation Jean Jaurès et avocat associé de Metalaw, Jérémie Giniaux-Kats, avocat associé également chez Metalaw, ainsi que Bernard Soulez, Délégué général d’Acadi.

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Podcast – Pour Tariq Krim, démocratie ou microciblage, il faut choisir

Tariq Krim était au coeur de la Silicon Valley lors des balbutiements du Web 2.0. Il a vécu cette effervescences aux côtés des plus grands acteurs de la tech, mais ne partage pourtant pas leur enthousiasme sur tous les choix qui ont tissé les fils de la Toile. Il rêve de services plus respectueux des usagers : de leur temps, de leur attention et de leur vie privée. Mais un obstacle majeur se dresse sur la route menant vers ce Slow Web : le microciblage, une technique marketing qui piste les moindres faits et gestes des internautes.
Pour Reset, il explique pourquoi cette technologie est néfaste pour nos cerveaux et la démocratie, et raconte sa vision d’un Web plus en adéquation avec nos droits fondamentaux.

Tariq Krim est entrepreneur et l’un des principaux activistes du mouvement Slow Web. Il est à l’origine des services Jolicloud, de Netvibes et de GenerationMP3, et a mis plus récemment au point dissident.ai.


Participez aux ateliers #RESET des 3 et 4 avril !

La réflexion « RESET-Réinventer le numérique », porté par la Fing, a été amorcé par une tribune publiée dans Le Monde du 26 janvier 2019 et signée par près de 1200 acteurs du numérique à ce jour. Nous allons poursuivre les réflexions engagées en organisant 3 sessions d’ateliers :
– le 3 avril, de 9h à 18h à Cap Digital, nous rassemblons une centaine de personnes, lors d’une journée de prospective créative, pour imaginer le numérique que nous voulons, décrire ce qui doit changer, les écueils à surmonter, les chantiers concrets, … ;
– le 4 avril, de 13h30 au CRI, nous allons proposer à des étudiants et jeunes professionnels de tous les horizons d’avoir leur propre espace de réflexion et d’élaboration pour contribuer à imaginer un numérique souhaitable pour les générations futures ; cet atelier sera suivi par une conférence de Flore Vasseur « Quel est le prix à payer pour une idée ? » (où il sera notamment question d’Aaron Swartz) ;
– le 5 avril, de 14h à 18h à TheCamp, nous rassemblons une quarantaine d’acteurs, signataires de la tribune, qui sont en position de faire des choix, d’avoir un impact significatif : acteurs publics nationaux et territoriaux, entreprises du numérique, grands employeurs, investisseurs, régulateurs, responsables politiques, associatifs, syndicaux, responsables de l’enseignement supérieur et de la recherche, …

N’hésitez pas à vous inscrire, notamment à la journée du 3 avril !


Le nouvel internet sera-t-il décentralisé ?

Dans le cadre d’une saisine sur le sujet « Pour une politique de souveraineté européenne du numérique« , le Conseil Économique Social et Environnemental (CESE) a auditionné Philippe Lemoine, le président de la Fing. Il y aborde la notion de bien commun de l’Internet, notion sur laquelle l’Europe devrait miser, à l’opposé de la logique étatique et de surveillance de l’Internet chinois ou de la logique marché de l’Internet américain dominé par les GAFA. Il rappelle la promesse d’un internet pair-à-pair, décentralisé, qui nécessite des standards favorisant la transparence, l’interopérabilité, les circuits courts, de nouvelles façons de s’organiser. D’autres personnes saisies par le CESE évoquent également la décentralisation, comme Arthur Messaud de La Quadrature du Net, qui estime que c’est une alternative parfaite aux GAFAM, bien meilleure que l’idée d’un GAFAM européen, mais qui nécessite de lever les obligations juridiques qui pèsent sur les petites plateformes et les petits hébergeurs.

Enfin, à la question « dans quelles technologies alternatives l’UE doit elle investir pour sortir de cette situation de dépendance ? », Philippe Lemoine cite le prolongement du RGPD pour une philosophie du « privacy by design » ; sur le modèle par exemple du projet de Tim-Berners Lee, Solid, dans lequel les données restent aux mains des personnes qui les ont produites et ne circulent dans les API que le temps de leur utilisation, un projet très Self Data, ou encore de la blockchain.

Sur le sujet de la blockchain, buzzword mis à toutes les sauces, certains technophiles enthousiastes pensent qu’elle peut en effet être à la base d’un nouvel internet, un internet distribué, qui serait « plus résilient aux attaques DOS, à la censure et même aux catastrophes naturelles ». Cela pourrait même aller plus loin avec 1es téléphone blockchain : le Galaxy S10 de Samsung inclura un système de stockage sécurisé pour les clés privées de crypto-monnaie. Il est également questions de « dapps », pour « decentralized applications », des applications mobiles fonctionnant sur les réseaux publics, en pair-à-pair, au lieu des serveurs privés des grandes entreprises technologiques.

Hubert Guillaud évoquait déjà en septembre 2018 le « dWeb » (decentralized web), les « dapps », la blockchain, leurs promesses (reprendre le pouvoir sur les grands réseaux sociaux, prendre part à la gouvernance des services utilisés, distribuer l’autorité) dans un article intitulé « dWeb : vers un web (à nouveau) décentralisé ?« .

Il se faisait aussi l’écho des problèmes de la décentralisation évoqués par différents acteurs :

  • Tom Simonite pour Wired qui « soulignait que le web décentralisé et ses premières applications peinaient à concurrencer l’internet centralisé des plateformes. Cet espace ressemble plutôt à une niche de geeks, à l’image des vidéos que l’on trouve sur DTube. La contestation de la centralisation ne suffira pas à faire décoller ce nouvel attrait pour la décentralisation » ;
  • Primavera De Filippi (@yaoeo) et Aaron Wright, auteurs de Blockchain and the law estiment que « le web décentralisé pose également des défis juridiques et de gouvernance : qui est responsable des problèmes quand tout est décentralisé ? »;
  • David Rosenthal, spécialiste des questions de conservation numérique de contenus, pense que « ces projets doivent affronter 4 problèmes : un modèle d’affaire soutenable, la problématique du monopole, l’application phare et plus encore, la question de comment supprimer des contenus quand ces systèmes, par nature, n’oublient rien. »

Le nouvel internet pourra-t-il être décentralisé et accessible pour tout le monde, même pour les non geeks ? Si les promesses sont tentantes, la réalisation semble compliquée. La poursuite de ce débat peut se poursuivre sur le forum de la Fing ou lors des ateliers du 3 et 4 avril.



Les low-tech dont nous aurions vraiment envie

Cet article reprend et développe les idées du défi n°13 “Relier numérique et low-tech” de l’Agenda pour un futur numérique et écologique, publié prochainement par la Fing, et largement rédigé par Renaud Francou, dans le cadre de son programme Transitions² .

Les solutions techniques low-tech (ou basse technologie) se sont développées en opposition aux solutions high-tech (ou technologie de pointe) dès les années 70 dans une optique écologique et éconologique (c’est-à-dire à la fois soucieuse de l’environnement et rentable économiquement). L’objectif était alors de proposer des solutions durables, moins gourmandes en énergie et en matériaux, possiblement réparables, réutilisables et/ou recyclables, mais également de travailler sur la baisse de la demande. Plus récemment, dans son ouvrage “L’âge des low-tech : vers une civilisation techniquement soutenable” publié en 2014, l’ingénieur Philippe Bihouix a listé les 7 principes des basses technologies : 1) remettre en cause les besoins ; 2) concevoir et produire vraiment durable ; 3) orienter le savoir vers l’économie des ressources ; 4) rechercher l’équilibre entre performance et convivialité ; 5) relocaliser sans perdre les bons effets d’échelle ; 6) démachiniser les services ; et 7) savoir rester modeste.

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[Article] Profonde, large, robuste : l’innovation qui fait frémir le CES…

Cet article a été publié dans le cadre du projet Innovation Facteur 4 mené par la FING en 2019.

…et ça n’est pas le dernier sextoy Osé (primé puis censuré).

Moins sulfureuse, (quoique), il existe une innovation qui promet un impact profond en matière environnementale, large (en visant le plus ­grand nombre) et robuste, c’est-à-dire que le projet s’intéresse à ses impacts sur d’autres secteurs et domaines, ainsi qu’aux éventuels « effets rebond » susceptibles de limiter les bénéfices écologiques nets qu’ils entraînent.

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[Article] Le CES de Las Vegas ou l’urgence de la sobriété numérique, par Éric Vidalenc

Cet article a été initialement publié sur le blog Alternatives économiques d’Eric Vidalenc, responsable du pôle Transition énergétique à la direction régionale ADEME et conseiller scientifique de Futuribles International.

A la lecture du compte rendu du Consumer Electronics Show de ce début 2019 faite par Bernard Le Moullec dans l’Usine Nouvelle, l’urgence de la sobriété numérique vous saute aux yeux. Un tel déluge d’innovations inutiles fait surement bien plus que tout le travail de fond de think-tanks ou chercheurs pour prendre conscience de l’absurdité de la voie empruntée.

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Un outil pour l’Innovation Facteur 4 : portrait-robot

« De quoi ont besoin les porteurs de projet (et ceux qui les accompagnent) qui souhaitent produire un impact environnemental positif et fort ? » C’est la question posée le 25 janvier à près de 30 porteurs de projet, designers, responsables d’incubateur, et acteurs publics. Le “Référentiel Innovation Facteur 4” y était présenté comme point de départ du projet.

En bref, ce document s’organise autour d’une série de questions qui ont pour but de d’analyser simultanément le modèle économique et le modèle d’impact d’une innovation qui entend produire un impact écologique fort et durable. Ces questions peuvent également aider à identifier et résoudre d’éventuelles tensions entre rentabilité économique et maximisation de l’impact.

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La Fing renforce son offre adhérents !

En 2019, l’équipe Fing aura le plaisir d’accueillir ses adhérents lors de petits-déjeuners thématiques. Animés par les chefs de projets, ces rencontres seront l’occasion de découvrir le plan d’action de la Fing en 2019, se former aux problématiques émergentes traitées au sein de la Fing et rencontrer/échanger avec les autres membres de la communauté d’adhérents. Pour adhérer ou avoir des informations sur l’adhésion, rendez-vous sur la page Adhésion.

Mardi 9 avril 2019 : Transitions²

Animée par Renaud Francou, l’édition d’avril 2019 sera consacrée au projet Transitions² : relier les transition numérique et écologique. Lancée en 2015, cette démarche collective vise à rassembler les actions à engager et les messages communs à adresser pour mettre le numérique au service de la transition écologique. Après deux ans d’exploration et de réflexion, cette démarche a abouti à un cahier répertoriant plus de 50 pistes d’innovation, de recherche, d’action publique… Un cahier riche en propositions que nous vous invitons à venir découvrir le 09 avril 2019 !

>Inscription

Mercredi 19 juin 2019 : journée “Nos Futurs”, temps de partage entre adhérents
Un temps de partage entre adhérents et de questionnement du rôle de la Fing pour accompagner ces futurs.

> Inscription

Mardi 10 septembre 2019 : HyperVoix
Avec l’usage croissant des assistants vocaux – annoncé comme massif avec 50 % de requêtes vocales d’ici 2020 – l’hybridation des interfaces va-t-elle modifier nos interactions avec le numérique ? Quelles nouvelles hybridations avec la voix, le corps (geste, reconnaissance faciale, eye-tracking…), le cerveau ? Multiplicité des interfaces, de nouveaux embarras ? Vers de nouvelles façons d’interagir avec le numérique, vers de nouveaux imaginaires ?
HyperVoix propose de :

  • décrypter les nouvelles promesses et usages des hybridations liées à ces nouvelles interfaces,
  • interroger la conception des interfaces,
  • imaginer les interactions futures, les nouveaux liens humain – machine et les nouveaux défis que cela soulève.

> Inscription

Jeudi 7 novembre 2019 : Bilan adhésion
L’adhésion à la Fing c’est avoir accès à un large réseau d’acteurs du numérique et la possibilité de s’impliquer dans les travaux menés par l’équipe Fing. C’est aussi l’opportunité de se former et de monter en compétences sur des sujets emergents qui bousculent notre société. Cette quatrième édition des petits-déjeuners adhérents sera l’occasion de faire le bilan de l’année 2019, de dresser ensemble le constat de ce qui a marché et ce qui mérite d’être amélioré.

> Inscription

Évènements passés

Mardi 12 février 2019 : Interlabs
Les labs foisonnent dans tous les domaines, ils ne se connaissent pas si bien, on attend d’eux des réponses à une demande exorbitante : transformer les organisations, l’innovation, la prise en compte de l’usager, développer l’innovation ouverte … Tiendront-ils le coup ?


Le plan d’action de la Fing en 2019

Des projets ambitieux auxquels participer, des rencontres enrichissantes pour vos collaborateurs, des thématiques porteuses de sens.

Questionner et construire le numérique de demain.

La Fing s’est créée dans le contexte d’un numérique émergent. Elle agit aujourd’hui dans un monde traversé par le numérique. Ses premiers complices ont été, et sont toujours, les défricheurs du numérique : ceux qui voient dans ces dispositifs un ensemble de chances et de potentiels. Son prisme est d’abord celui des usages, et plus précisément de la négociation entre les usagers et les propositions techniques, économiques, organisationnelles ou politiques que le numérique leur propose. Ainsi avons-nous emmené dans nos travaux de nombreux chercheurs, des investisseurs publics et privés, des acteurs associatifs, territoriaux, des entreprises porteuses d’innovation mais aussi d’usages. Dans le contexte actuel, plutôt qu’un numérique aveuglément dominateur, nous continuons d’insister sur la proximité, les liens sociaux, la confiance, la maîtrise collective.

Dans un numérique massifié, il est nécessaire de questionner les promesses non tenues et les difficultés rencontrées : la Fing propose une exploration critique de la transition numérique dans tous ses aspects, et jusqu’à un RESET, une réinvention. Ce grand chantier de 2019 mobilise beaucoup d’acteurs avec nous, mais aussi tous nos travaux communs de ces dernières années – et la richesse de notre média InternetActu. Il s’agit de transition écologique, de mutations du travail et des organisations, d’inclusion, de démocratie; mais aussi de nos relations aux systèmes techniques, aux algorithmes et aux IA, aux données, aux plateformes, à la dématérialisation, à la smart city.

Ces questionnements ne sont pas hors sol, ils sont utiles à la conception et à l’innovation : la Fing porte et accompagne en 2019 un ensemble de travaux pour et avec les innovateurs, leurs commanditaires, leurs financeurs, leurs écosystèmes. Le self data territorial creuse la piste fertile des données personnelles territorialisées au service d’objectifs communs et personnels. Le référentiel innovation facteur 4 nourrit les riches perspectives des projets à fort impact environnemental. L’expédition Interlabs engage un travail prospectif avec les responsables de labs publics et privés, sur leur proposition de valeur pour les années qui viennent. L’expédition Hypervoix se confronte à la puissance des nouvelles interfaces, notamment vocales, et à ses potentiels indésirables ou très souhaitables. Le CapacityLab traduit nos travaux de recherche sur l’inclusion en travaux appliqués sur la conception d’un numérique capacitant.

Nos complices et partenaires d’aujourd’hui sont, aussi, ceux qui cherchent à introduire du sens dans la transformation numérique de leurs métiers et de leurs organisations. Avec eux nous produisons des ressources, des kits, des méthodes d’appropriation, des principes d’action.

Anticipation et appropriation : nos travaux sont collectifs, ils produisent des communs, ils cherchent et trouvent des coproducteurs, des contributeurs, des cofinanceurs. Adhérez à la Fing, participez à nos projets, imaginez avec nous un numérique adapté aux générations futures, au monde de demain.

Téléchargez le plan d’action


Innovation Facteur 4, la saison 2019

En 2019, Innovation Facteur 4 continue son travail d’outillage des acteurs de l’innovation engagés dans la transition écologique.

le projet « Innovation Facteur 4 » ambitionne de faire du référentiel Innovation Facteur 4 un outil partagé, utilisable par les innovateurs, les incubateurs, les investisseurs, et les autres acteurs engagés dans l’innovation sociale et écologique.

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Signez la tribune « Réinventer le numérique »

Onze acteurs du numérique, au sens large, se sont engagés à participer, par leurs actions, à l’émergence d’un numérique « choisi », dont nous pourrons être fiers, en signant notre tribune « Réinventer le numérique », parue dans le Monde le 26 janvier.

Rejoignez-les, rejoignez-nous en signant également cette tribune et en participant au cycle de prospective Questions Numériques RESET !


Rétro-design de l’attention : limites, angles morts et autres propositions

D

ans le cadre de la réflexion que nous avons menée dans le groupe de travail Rétro-design de l’attention, il y a des questions que nous n’avons pas abordées (parce que dans le temps imparti, nous ne pouvions pas tout traiter). Les manques et angles morts sont nombreux.

À l’inverse, bien des apports liés à notre travail n’entraient dans aucun grand cadre (comme celui des métriques et de la responsabilisation que nous avons détaillés précédemment).

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Daniel Kaplan, Peter Thiel… ces visionnaires atypiques du web

In Capital

Extrait

Objets connectés, réalité virtuelle, fête de l’Internet… À leurs manières, ces personnalités ont imaginé et popularisé le web. Découvrez les portraits de ces cinq penseurs et promoteurs du numérique.

Daniel Kaplan : il imagine le monde numérique de demain

Atomisation de la vie privée, affaiblissement de la démocratie, hausse des inégalités, chômage, élection de Trump, renouveau des nationalismes : de quoi n’accuse-t-on pas la digitalisation de notre quotidien ? Et comment mettre le Net au service de la société, et pas l’inverse ? La Fondation Internet Nouvelle Génération (Fing), créée par Daniel Kaplan en 2000, s’interroge sur cette question depuis près de vingt ans. Ce laboratoire de réflexion est unique en Europe pour son approche globale. Chaque année, cinq ou six programmes de recherche interrogent les transformations digitales, en proposant des actions concrètes. Originalité de ce think tank : si les documents produits sont publics, le financement provient aussi bien d’entreprises que d’acteurs institutionnels.

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Rétro-design de l’attention : une responsabilité sans responsabilisation

Dans le traitement de la question attentionnelle, les acteurs qui l’exploitent, renvoie toujours l’utilisateur à sa propre responsabilité. Si les écrans semblent les boucs émissaires idéaux de tous les troubles attentionnels, reconquérir sa liberté cognitive, elle, relève toujours de la seule responsabilité de l’usager. Qu’importe si une multitude de développeurs et de designers – ces captologues – façonnent toujours plus finement, via les interfaces, la frontière entre l’incitation et la manipulation, améliorant sans cesse la boucle de rétroaction du moindre de leurs outils, pour favoriser compulsion et addiction.

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Rétro-design de l’attention : dépasser le temps

Le premier constat et la première piste sur laquelle nous avons travaillé dans le cadre du groupe de travail retro-design de l’attention animé par la Fing s’est intéressé aux limites de la réponse que proposent les plateformes à la question attentionnelle : celle d’apporter aux utilisateurs des outils de mesure

(s’ouvre dans un nouvel onglet) » style= »text-decoration: underline;line-height: 5rem; »>Lire la suite sur InternetActu ->


Rétro-design de l’attention : c’est compliqué !

« C’est compliqué ! » La formule – célèbre – est facile.

Dans le travail que nous avons lancé à la Fing depuis un an pour aborder la question attentionnelle, nous pensions que le design serait un angle intéressant pour observer et faire levier sur les transformations induites par le numérique. Effectivement, les enjeux côté conception font bien partie des solutions – mais également des problèmes.

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Livre blanc numérique et environnement

Faire de la transition numérique un accélérateur
de la transition écologique

Le Livre Blanc numérique et environnement, présente 26 propositions d’actions aux acteurs publics pour mettre le potentiel de transformation du numérique au service de la transition écologique. Il a vocation à lancer le débat sur les mesures les plus appropriées, à susciter des contre-propositions et des propositions complémentaires, à nourrir la réflexion des pouvoirs publics. Il a vocation à ouvrir un nouvel agenda politique : celui de la convergence des transitions numérique et écologique.

Découvrir le livre blanc Numérique et environnement

Ce livre blanc a été publié par l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri), la Fondation Internet Nouvelle Génération (Fing), le WWF France et GreenIT.fr, avec le concours du Conseil National du Numérique (CNNum).


Open Data Impact, vers 2025

En quelques années, la France est devenue l’un des trois pays les plus en pointe de l’open data dans le monde (collectivités, OGP, cadre législatif, etc.). L’essentiel des ministères, des métropoles et des grandes villes, de nombreux départements, régions, villes moyennes, EPCI, des villes moyennes mais aussi des entreprises… plusieurs centaines d’acteurs ont publié des milliers de jeux de données, suscitant des centaines d’usages nouveaux.
Pour autant nous sommes nombreux à « rester sur notre faim”. Le sujet se « technicise » et les imaginaires ont peu évolué. L’offre s’est concentré sur le nombre, oubliant un peu la qualité et créant beaucoup d’usages éphémères faute de pouvoir bien les accompagner. L’offre s’est aussi concentrée sur des publics peu variés et volatiles (geeks/technophiles), peinant à rencontrer d’autres publics dont on ne connait pas bien encore l’intérêt.

Finalement qu’en est-il des impacts de l’open data au regard de ses promesses initiales ? A-t-il créé, amélioré voire bouleversé des métiers, des marchés ? A-t-il modernisé, décloisonné ou fluidifié la conduite de l’action publique ? Contribuerait-il vraiment à un monde meilleur et concrètement comment ? A-t-il été utile pour instruire nos grands défis de société, voire les défis de notre espèce ?

Nous pensons qu’il est temps de prendre un peu de recul et de réinterroger la question de l’impact de l’open data, pour elle-même, mais aussi à travers celles des publics, de l’offre et de l’écosystème. Ce que nous proposons dans la nouvelle campagne Open Data Impact.

Dans un premier temps, il nous paraît nécessaire de synthétiser 8 années de ce mouvement, en s’appuyant sur l’expérience des acteurs, pour dresser un panorama d’ensemble et comprendre les tendances lourdes et les signaux faibles. Au-delà de l’analyse, nous souhaitons mobiliser la communauté d’acteurs et susciter des innovations d’impact, qu’elles soient liées aux publics, à l’offre ou à l’écosystème.

Enfin nous proposons de produire collectivement l’agenda de l’open data de ces 8 à 10 prochaines années : où voulons-nous aller et comment ?


Parution du « Référentiel Innovation Facteur 4 »

3e publication du programme Transitions², ce « référentiel » s’adresse aux innovateurs et aux dispositifs d’accompagnement qui travaillent sur des projet à « impact radical ». Publié en Novembre 2017, il est le résultat d’un travail de 12 mois mené dans le cadre du programme Transitions², qui explore les convergences entre numérique et écologie.

Nous avons constaté qu’il existait une place, voire un besoin, pour une innovation dont la « proposition de valeur » intègre un impact écologique profond (« facteur 4 », « zéro émissions/déchets etc. », « énergie positive » etc.), large (passage à l’échelle) et de long terme (robuste aux « effets rebond »). Reprenant une expression certes ancienne, mais consacrée jusque dans certaines politiques publiques, nous l’avons nommée « Innovation Facteur 4 ».

(…)L’Innovation Facteur 4 est une innovation dont la « proposition de valeur » intègre un impact écologique profond (« facteur 4 », « zéro émissions/déchets etc. », « énergie positive » etc.), large (passage à l’échelle) et de long terme (robuste aux « effets rebond »).

Les projets qui s’en réclament sont cependant difficile à « lire » par les interlocuteurs habituels des innovateurs. Les investisseurs traditionnels savent mal évaluer un projet dont l’impact n’est pas un sous-produit, mais une composante essentielle du projet au regard de laquelle se mesure son succès, au même titre que sa réussite économique. Tandis que les investisseurs à impact social sont habitués à des projets moins risqués, dont les conditions de réussite et les impacts sont assez aisés à évaluer, peut-être également moins dérangeants.

D’où notre volonté commune de construire un « référentiel » de l’Innovation Facteur 4, qui soit à la fois un outil au service des innovateurs (pour les aider à concrétiser et valider leur intention) et un langage commun entre les innovateurs et ceux qui les soutiennent, que ce soit financièrement ou par d’autres moyens.

 



Le manifeste de la Fing

Utiliser le potentiel transformateur des technologies pour rendre toute la société plus innovante

Depuis 2000, la Fing aide les entreprises et les acteurs publics à anticiper les opportunités et les risques associés aux technologies, à leurs usages et au système d’innovation qui les accompagne.

L’action de la Fing se fonde sur 2 constats et 2 convictions :

  • La technologie comme levier de transformation
  • Partager le pouvoir d’innover

La Fing explore le potentiel transformateur des technologies, quand il est placé entre des millions de mains. Elle travaille au cœur des nouveaux systèmes d’innovation, activés par les technologies, et rendus plus ouverts et plus imprévisibles que jamais par l’irruption de nouveaux acteurs, jusqu’aux consommateurs eux-mêmes.

Fing 2015 : le manifeste

Utiliser le potentiel transformateur des technologies pour rendre toute la société plus innovante

Depuis l’origine, l’internet a suscité de profondes transformations économiques, sociales, culturelles et politiques. N’importe quel réseau informatique n’aurait pas produit les mêmes effets : l’internet est une plateforme d’innovation d’une puissance sans précédent. L’innovation elle-même change : permanente, de plus en plus rapide et surtout plus ouverte à des acteurs nouveaux – jusqu’aux consommateurs et citoyens. En 15 ans, les grands acteurs du secteur n’ont inventé aucun des usages majeurs de l’internet ! Ce nouveau régime d’innovation
correspond à la complexité de nos économies et de nos sociétés. Il a vocation à s’étendre à un nombre croissant de secteurs et de domaines. Depuis 10 ans, la Fing aide les entreprises et les acteurs publics à anticiper les opportunités et les risques associés aux technologies, à leurs usages et au système d’innovation qui les accompagne. Son action se fonde sur deux constats et deux convictions :

La technologie comme levier de transformation

Nous constatons que les vraies opportunités issues des technologies émergent quand celles-ci s’appréhendent, non comme des moyens d’optimiser ce qui se fait déjà, mais comme des leviers de transformation : repenser des modèles de production et des chaines de valeur, transcender les frontières établies entre secteurs ou métiers, inventer des services ou des usages …
Nous croyons qu’en abordant les technologies sous l’angle de leur potentiel transformateur, des continents entiers d’innovation s’ouvrent. Mais il faut les explorer sans a priori, en multipliant les approches : par l’offre, par l’imaginaire, par les usages y compris les plus quotidiens ou futiles… Il faut multiplier les essais et les erreurs, et pour cela inviter le plus grand nombre d’acteurs possible à intervenir dans l’innovation, à inventer, essayer, réagencer, détourner…

Partager le pouvoir d’innover

Nous constatons que les mêmes technologies qui produisent des services innovants, qui élargissent l’accès aux connaissances et aux moyens d’expression, qui contribuent à répondre aux défis planétaires, peuvent également produire une «société du contrôle», des inégalités toujours plus dramatiques ou une course à l’équipement sans considération de l’environnement. Les entreprises comme les acteurs publics vont devoir faire des choix.
Nous croyons que le fait de placer le potentiel transformateur des technologies entre des millions de mains permet à la fois de faire émerger des opportunités inédites, et de refonder le lien entre technologie et société. En augmentant la capacité d’innovation de l’ensemble de la société, on développe à la fois la compétitivité et le pouvoir d’agir sur son quotidien, son environnement. Et l’on contribue ainsi à répondre aux inquiétudes vis-à-vis des technologies. Cette approche qui se focalise sur le rôle transformateur des technologies, quand il est délibérément placé entre les mains du plus grand nombre, est à la fois féconde et libératrice. Elle heurte cependant les habitudes. Elle déstabilise les structures existantes et les cultures des organisations. Elle crée de nouvelles complexités. Mais on ne s’en débarrassera pas en les ignorant. En faisant travailler ensemble grandes et petites entreprises, acteurs publics et privés, chercheurs et acteurs, créateurs, activistes et utilisateurs, la Fing crée les conditions d’émergence de ce nouveau régime d’innovation au bénéfice de tous.

L’équipe Fing (par ordre alphabétique)

Axelle Benaich
Jean-Marie Bourgogne
Amandine Brugière
Jean-Michel Cornu
Fabien Eychenne
Renaud Francou
Hubert Guillaud
Aurialie Jublin
Daniel Kaplan
Arnaud Klein
Philippe Lemoine
Martin Le Roy
Jean-Marc Manach
Jacques-François Marchandise
Thierry Marcou
Charles Népote
Philippe Nikolov
Denis Pansu
Charlotte Rautureau
Carole-Anne Rivière
Laurent Rollin
Véronique Routin
Rémi Sussan
Romain Thévenet
Denis Van Riet
Stéphane Vincent


Internet du futur : vers un “cahier des charges”

En réponse à la consultation publique sur l’internet du futur, la Fing, Silicon Sentier et l’Isoc France, ainsi qu’un certain nombre d’individualités marquantes de l’internet français, ont choisi de produire ensemble une contribution publique. Plutôt qu’une série de recommandations techniques, cette contribution propose les éléments d’un “cahier des charges” de l’internet de demain, envisagé par des “grands utilisateurs”.

Les questions posées par l’internet et ses usages ne trouvent pas toutes leurs réponses dans l’architecture et les technologies du réseau lui-même. Beaucoup de réponses relèveront des applications et des services, des utilisateurs et de leurs organisations, de la régulation ou de l’écologie des usages. Dans le cadre de cette consultation, nous avons choisi de nous focaliser sur ce que l’on devait demander au réseau internet – et par symétrie, sur ce qu’il vaudrait mieux ne pas lui demander.

C’est pour mieux explorer aussi ce second terme de l’alternative – ce que l’on ne devrait pas demander au réseau – que nous avons décidé d’évacuer (pour l’instant du moins) des infrastructures d’applications aussi importantes que le web. Cela nous aura notamment permis de repartir de questions trop rarement posées : qu’attendons-nous vraiment de l’internet ? Que sommes-nous prêts à sacrifier pour l’obtenir ?

Nous espérons que ce court texte apportera un éclairage utile et complémentaire des autres contributions.

Le « cahier des charges »

Il demeure ouvert aux critiques, commentaires et enrichissements sur le site : http://internetdufutur.wordpress.com.

» Vous pouvez également télécharger le document complet (.pdf)


e-Inclusion : Nouveaux enjeux, nouvelles politiques

Ouvrage dédié à la fracture numérique

Présentation

Présentation

20 septembre 2005 : La Fing annonce la parution, sur le site de la Commission européenne, du rapport « e-Inclusion : nouveaux défis, nouvelles politiques » (« e-Inclusion: New Challenges and Policy Recommendations »), coordonné par Daniel Kaplan (Fing) et préfacé par la Commissaire européenne à la Société de l’Information et aux Médias, Viviane Reding.

Pour le Groupe d’experts eEurope dont émane le rapport, « en se concentrant uniquement sur des objectifs quantitatifs de pénétration des TIC, l’Europe a raté une occasion d’utiliser ces technologies au bénéfice de l’inclusion sociale. »

Se fondant sur l’expérience des acteurs de terrain ainsi que sur les résultats de nombreux travaux de recherche européens, le Groupe propose ainsi 7 nouvelles orientations pour associer le développement des TIC et l’inclusion sociale.

Communiqué – Rapport européen sur l’e-Inclusion4

22 septembre 2005
La Fing annonce la parution, sur le site de la Commission européenne, du rapport « e-Inclusion : nouveaux défis, nouvelles politiques » (« e-Inclusion: New Challenges and Policy Recommendations »), coordonné par Daniel Kaplan et préfacé par la Commissaire européenne à la Société de l’Information et aux Médias, Viviane Reding.

Pour le Groupe d’experts eEurope dont émane le rapport, les politiques actuelles de lutte contre la fracture numérique sont inefficaces, parce que mal ciblées : « En se concentrant uniquement sur des objectifs quantitatifs de pénétration des TIC, nous avons raté une occasion d’utiliser ces technologies au bénéfice de l’inclusion sociale. »

L’exploitation des recherches européennes menées dans ce domaine permet cependant d’identifier quelques pistes nouvelles. Dans la première, les TIC ne sont rien d’autre quesont avant tout des outils à mettre au service des politiques sociales en général. Il s’agit alors d’équiper les travailleurs sociaux sur le terrain d’outils qui permettent de personnaliser leurs services et de devenir plus mobiles, ou encore, de développer des formes de médiation de proximité (maisons de service public, « écrivains publics internet »…).

La seconde piste consiste à s’intéresser aux initiatives locales et aux microprojets qui et aux communautés qui aident les publics en difficulté à se saisir des outils technologiques pour se prendre en charge.

Si l’inclusion se mesure à la participation plutôt qu’à la consommation, c’est à ces niveaux-là qu’il faut chercher de nouvelles inspirations.

Le rapport a été présenté publiquement pour la première fois lors de l’Atelier européen sur l’inclusion et la participation sociales dans la société de l’information, qui s’est tenu le 23 septembre 2005 à Bruxelles.

Il peut être téléchargé sur le site de la Commission européenne :
[http://europa.eu.int/information_society/eeurope/2005/all_about/advisory_group/documents/index_en.htm]

Préface de Viviane Reding,
Commissaire européenne à la Société de l’Information et aux Médias

e-Inclusion is about using Information and communication technologies (ICT) to empower all Europeans. This means more than just increasing access and making services widely available and easier to use, although these steps are important. It means also assisting people to use ICT to make their lives richer and more fun and by helping them to participate more fully in their lives as members of their families, neighbourhoods, regions, countries and as Europeans.

e-Inclusion is not something that will happen all by itself. Studies show that although ICT use is becoming more and more widespread, the gap between the information haves and have-nots in Europe is not getting narrower. This is because ICT use is a moving target. Each generation of new technology brings advances that risk leaving out those who do not have enough money, skills or motivation. These new divisions create costs in terms of social engagement and economic efficiency. For instance, ICT will lead to much better and more efficient public services, but only once nearly all citizens want them and are able to take them up.

For these reasons – participation, equality and efficiency – I have placed e-inclusion at the centre of my work as European Commissioner for Information Society and Media. It is one of three pillars of my new i2010 strategic framework for the Information Society in Europe. The Commission has already adopted a Communication on eAccessibility and it will shortly bring forward proposals on broadband access in remote and rural regions.

In June 2006, a ministerial conference on ICT for inclusion will debate practical measures for advancing e-inclusion, based on the results of a Member State working party that is currently being set up. In parallel, we will continue our efforts to develop e-government, e-learning and e-health, in particular in response the ageing of European society.

All of these efforts are aimed at 2008, when I will launch a European Initiative on e-Inclusion to give the issue the visibility it needs and to make sure we implement practical solutions.

The current report contributes to this emerging e-inclusion agenda. It is a far ranging and provocative report from a group of independent experts. Already during its preparation, some of its ideas were taken into account in policy development. And it will undoubtedly continue to be valuable in feeding the debate that will carry us forward towards the 2008 European initiative.

That is why this report is welcome. I hope it will open new debates and help us to bring all our creative energies to bear on what could be one of the enormous advantages that we have in Europe – a commitment to a society that is efficient, fair and inclusive.

« e-Inclusion: New Challenges and Policy Recommendations » : Executive summary

eEurope Advisory Group
Synthesis of the report prepared for the eEurope Advisory Group (september 2005). Coordinated by Daniel Kaplan, FING. Foreword by Viviane Reding, European Commissioner, Information Society and Media.

In January 2004, the European Commission asked the newly constituted second section of the eEurope Advisory Group, composed of independent experts, to create two working groups: one on the geographical digital divide, looking at broadband territorial coverage [1], and one on e-Inclusion (hereafter the Working Group’), which prepared this report.

e-Inclusion is a fashionable topic on which literature and policy initiatives abound. The purpose of our Working Group was not to provide an exhaustive review of that material, but rather to draw upon this knowledge, and the experience of experts within the eEurope Advisory Group, to assess the current situation and current policies in order to suggest new directions to policymakers.

The Working Group quickly became convinced that the focus on Information and Communication Technologies (ICT) access characterised by most of current policy action on the information society fails to capture the real challenge: e-Inclusion is essentially about social inclusion in a knowledge society. Access to ICT tools, networks and services, and even digital literacy, are merely preconditions for e-Inclusion. Beyond that, the real issue is whether ICT makes a difference to an individual’s ability to take an active part in the different spheres of society, i.e. work, social relationships, culture, political participation, etc. The issue is one of empowerment rather than access. Empowerment is not an automatic consequence of access. In some cases, the development of online services and communications can produce or deepen isolation and exclusion; in others, communities are empowered by ICT even when each individual does not make personal use of ICT tools and services.

e-Inclusion and social inclusion are highly correlated. This helps explain the apparently paradoxical results of surveys measuring relative differences in ICT penetration and usage between socio-economic groups, which point out that despite the dramatic growth of ICT penetration in all groups of society, the digital divide remains as large today as it was in the late 1990s. e-Inclusion is a moving target: On the one hand, several underprivileged communities tend to develop creative ways of using ICTs, either individually or collectively; on the other hand, technological innovation constantly creates new gaps, and growing use generates new professional and social requirements that are difficult to meet by large parts of the population.

By focusing almost exclusively on quantitative targets of ICT penetration, an opportunity has thus been missed for these technologies to contribute to a more inclusive society.

For e-Inclusion is essential for rising to the challenges of Europe. A more e-Inclusive society allows for a more competitive economy where citizens are better equipped to find better jobs, where companies can find the qualified workers they need to compete in an information economy. In a more e-Inclusive society, a greater number of citizens are empowered by new tools to work, learn, create and express themselves in new ways, thereby making society as a whole more dynamic and cohesive. In a more e-Inclusive society, the pursuit of productivity in the private and public sectors is more easily compatible with sustainable development, with high levels of employment and with easy access to public services for all.

The fact that in the early days of the information society, public policy as well as corporate strategies focused more on raising awareness, demand and use by the average individual is perfectly understandable. Even today, strong and innovative industries, as well as a competitive telecom and technology landscape, remain necessary preconditions for any ambitious e-Inclusion policy. Indeed, some European countries are still working to create this competitive landscape and should continue to do so. However, in most of Europe, the information society has now reached a level of development that warrants new ambitions and new directions for policy action on e-Inclusion.

The Working Group believes that by 2010, ICT should have provided a measurable contribution to equalising and promoting of participation in society at all levels, as well as to improving the effectiveness and efficiency of all social policies. The largest possible number of individuals and communities should be able to benefit from ICT tools and services, either directly or indirectly, and to fully participate in a knowledge-based society and economy, regardless of their revenues, culture, place of residence, disability, age or gender.

The set of recommendations in this report aims at that objective, suggesting significant modifications to current policy actions affecting e-Inclusion:

  • Build up the knowledge base on the socio-economic factors of e-Inclusion, as well as on the understanding of ICT use in daily life; base benchmarking and policy evaluation indicators upon this knowledge.
  • Use ICT within existing social policies in order to make them more efficient and effective, to empower social workers and local communities; associate more closely the beneficiaries to the discussion and evaluation of those policies.
  • Focus e-Inclusion policy measures more on local and community levels, where the diversity of real needs can best be expressed, assessed and addressed. The issue here is to devise public policies able to support (in an efficient and accountable way) small and local projects often carried out by NGOs or even informal groups.
  • Consider including access to indispensable networks and e-services within the scope of Universal Service for electronic communications in the EU.
  • Mainstream accessibility provisions, in particular through a European Accessibility Act covering the design of, and access to, public e-services, as well as public procurement of ICT.
  • Further exploit the possibilities of ICT in relation to the development of key skills, integrating ICT-based activities across curricula, using ICT in order to facilitate access to, and management of, individual lifelong learning strategies, with a particular focus on low-qualified professions, SMEs, and disadvantaged communities.
  • Accompany the development of public e-services with specific provisions designed to provide all kinds of mediation services (human or electronic, local or distant), either directly or through other public, non-governmental or even private entities.

Considering the current level of maturity of Europe’s information society, e-Inclusion should become a higher policy priority. This implies, in particular, that policy actions on ICT should be evaluated not only according to their economic impact, but also to their social impact. e-Inclusion is not a mechanical result of the growth of the information society. Depending on today’s decisions, our information society can either become more inclusive or more polarised. We believe that it is possible to reconcile economic, social and environmental goals. Such is the vision that we have been trying to convey in this report.


[1] See this group’s report at: [http://europa.eu.int/information_society/eeurope/2005/all_about/advisory_group/documents/index_en.htm]


Cible mouvante : La fracture numérique ne se résorbera pas avec les remèdes actuels, par Daniel Kaplan

29 septembre 2005
Article paru dans le N°0 de la Technology Review française

En apparence, la fracture numérique, c’est simple : d’un côté, ceux qui accèdent aux technologies et aux réseaux et disposent des compétences pour les utiliser ; de l’autre, ceux qui manquent des moyens ou des connaissances nécessaires. Les indications thérapeutiques en découlent : baisser les prix ou subventionner l’accès, développer l’accès public, sensibiliser, former – ou encore, éliminer le besoin de formation en facilitant, au travers d’interfaces et d’appareils nouveaux, l’accès aux services essentiels.

Plusieurs recherches [1] européennes nous obligent pourtant à reconsidérer entièrement la « fracture numérique », ou pour reprendre l’expression désormais consacrée, l' »e-inclusion ».

Premier paradoxe : malgré l’augmentation du taux d’accès de la population aux technologies de l’information et de la communication (TIC), l’écart relatif entre groupes sociaux n’a pas décru en Europe depuis 2000, et très peu depuis 1997. C’est ce que révèle l' »indice de facture numérique » produit par le projet européen SIBIS. Cet indice rassemble trois mesures l’accès à un PC, l’accès à l’internet et l’équipement internet à domicile, et permet d’évaluer l’écart entre les groupes les plus et les moins équipés en fonction de quatre critères (cf. graphique).

L' »indice de fracture numérique dans l’Europe des 15, 1997-2000

Indice de fracture numérique

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(Un indice égal à 100 signifie une absence de fracture ; plus sa valeur est faible, plus l’écart entre groupes sociaux est grand. Source : SIBIS.)

Second paradoxe : quand on s’intéresse aux usages, les lignes de fractures se brouillent. De quel côté de la fracture se trouve l’agriculteur africain qui ne sait pas lire mais qui, pourtant, utilise le mobile du village pour s’informer des cours de ses productions sur les différents marchés ? Et le cadre retraité qui choisit délibérément de ne pas installer de PC dans sa résidence du Périgord ? Et ce migrant qui, depuis un cybercafé, visio-communique avec sa famille et ses amis grâce à un logiciel de messagerie instantanée ? Et cette secrétaire rompue à l’usage des outils bureautiques et du courriel, mais incapable de s’adapter aux nouvelles demandes qu’on lui adresse, qu’il s’agisse de fouiller dans les moteurs de recherche ou de participer à un groupe de travail en ligne ? Comme le montre un récent rapport du groupe européen Esdis [2], développer l’accès et la formation aux TIC est une condition nécessaire, mais nullement suffisante. La question qui compte est celle des capacités dont disposent les individus pour exprimer leur potentiel, vivre leur vie, participer à la vie sociale – ce que les anglophones expriment par le mot empowerment.

Mais l’e-inclusion est une cible mouvante, parce que l’innovation technique recrée sans cesse de nouveaux écarts : les hauts débits sont toujours plus hauts dans les centres-villes, les nouveaux outils toujours plus puissants, mais toujours aussi coûteux, complexes et mal pensés pour les utilisateurs affligés de handicaps.

Pour le Groupe d’experts eEurope, les politiques actuelles de lutte contre la fracture numérique sont inefficaces, parce que mal ciblées : « En se concentrant uniquement sur des objectifs quantitatifs de pénétration des TIC, nous avons raté une occasion d’utiliser ces technologies au bénéfice de l’inclusion sociale. » Certaines politiques en faveur des TIC peuvent même s’avérer néfastes : si, par exemple, le développement de l’administration électronique aboutit à réduire la possibilité, pour les publics en difficulté, de trouver une assistance humaine pour résoudre leurs problèmes administratifs, il aura pour effet d’accroître l’exclusion sociale.

Les recherches européennes permettent cependant d’identifier quelques pistes nouvelles. Dans la première, les TIC sont avant tout des outils à mettre au service des politiques sociales en général. Il s’agit alors d’équiper les travailleurs sociaux sur le terrain d’outils qui permettent de personnaliser leurs services et de devenir plus mobiles, ou encore, de développer des formes de médiation de proximité (maisons de service public, « écrivains publics internet »…) grâce auxquelles on peut bénéficier des avantages des services en ligne sans nécessairement devoir les utiliser soi-même.

La seconde piste consiste à s’intéresser aux initiatives locales et aux microprojets et aux communautés qui aident les publics en difficulté à se saisir des outils technologiques pour se prendre en charge. On pense à des formes de micro-financement de projets locaux, à l’évolution des points d’accès public à l’internet en centres de soutien à toutes sortes de projets associatifs, professionnels ou artistiques utilisant les TIC, ou encore, à un appui à la constitution et l’animation de communautés en ligne.

Si l’inclusion se mesure à la participation plutôt qu’à la consommation, c’est à ces niveaux-là qu’il faut chercher de nouvelles inspirations.


[1] SIBIS (Statistical Indicators Benchmarking the Information Society, [http://www.empirica.biz/sibis/]) et Einclusion@EU ([http://www.einclusion-eu.org])

2] « [eInclusion revisited: The Local Dimension of the Information Society« , février 2005 (disponible sur le site europa.eu.int)

4Liens de référence sur l’e-inclusion4

Site de la Commission

Principaux projets de recherche européens

  • Liste non-exhaustive de projets financés dans le cadre des 5e et 6e programmes-cadres de recherche-développement, et relatifs à l’e-inclusion
  • eInclusion@EU, « renforcer l’eInclusion et l’eAccessibilité en Europe »
  • Janus (Joint Analytical Network For Using Socio-economic research)
  • BISER, « Benchmarking the Information Society e-Europe Indicators for European Regions » (achevé en août 2002)
  • Voir aussi « ICT Uptake and Usage: Panel Data Analysis » et « Social Capital and ISTs »
  • SOCQUIT (Social Capital, Quality of Life and Information Society Technologies) – projet en cours

Articles de recherche


Le 5e écran

Parution du 5e écran, un ouvrage de Bruno Marzloff, Sociologue, directeur du groupe Chronos publié dans le cadre du programme Ville 2.0, aux Éditions FYP, collection la fabrique des possibles créée en partenariat avec la Fing.

Présentation 
La ville devient numérique. Les façades et les mobiliers urbains
deviennent des écrans. Le trafic routier, les communautés de quartier,
les transactions marchandes ou relationnelles, les pollutions, les Vélib’
disponibles, chaque événement est une information qui circule
instantanément à travers les réseaux de la ville.

Cet échange instantané de données entre la ville 2.0 et ses usagers
forment une sorte de réseau peer-to-peer. Cela permet de nouvelles
formes de régulations de la ville : surveillance des pollutions, nouvelles
pratiques sociales et économiques, cogestion de la mobilité, etc.
Alors, quelque chose de nouveau apparaît, quelque chose qui va
bouleverser notre rapport au territoire. Un nouveau média est né et
va modifier radicalement notre vie urbaine et la façon de gouverner
la ville : c’est le 5e écran.

Le citadin lambda devient un média, un producteur d’information,
et les prestataires de la ville (transport, afficheurs, services publics, etc.)
deviennent les fournisseurs de nouveaux services urbains.
Ce livre propose d’en comprendre toutes les implications et analyse
comment cela va changer notre vie quotidienne dans la ville 2.0.
Créée en partenariat avec la Fing, et dirigée par Daniel Kaplan, cette
collection, La fabrique des possibles, traite des grands enjeux de société au
croisement de la prospective, de l’économie, des stratégies des entreprises
privées et publiques, des technologies et de leurs usages, des nouveaux
services et de leurs impacts sur la vie quotidienne. Cette collection est
l’outil indispensable permettant de stimuler les imaginations prospectives,
et d’anticiper les profondes mutations que les ruptures technologiques
apporteront dans les prochaines années.

Les partenaires

Le Groupe Chronos est un cabinet d’études sociologiques
et de conseil en innovation travaillant sur des problématiques
de mobilités et de déplacements. Il analyse
l’évolution des mobilités et observe la manière dont elles influent
sur nos organisations et dont elles refondent nos modes
de vie. L’équipe est animée par le sociologue Bruno Marzloff.
[www.groupechronos.org]

La Fing (Fondation internet nouvelle génération) a
pour mission de repérer, stimuler et valoriser l’innovation
dans les services et les usages du numérique et des réseaux.
Projet collectif et ouvert, la Fing est à la fois un réseau, un
think tank, un « laboratoire d’idées » où émergent et s’échangent
des idées neuves, un veilleur, un lieu de valorisation de
l’innovation et des innovateurs. Avec le Groupe Chronos et le
cabinet Tactis, la Fing est à l’origine du programme Villes 2.0.
[www.fing.org]
[www.internetactu.net]