Le manifeste de la Fing

Utiliser le potentiel transformateur des technologies pour rendre toute la société plus innovante

Depuis 2000, la Fing aide les entreprises et les acteurs publics à anticiper les opportunités et les risques associés aux technologies, à leurs usages et au système d’innovation qui les accompagne.

L’action de la Fing se fonde sur 2 constats et 2 convictions :

  • La technologie comme levier de transformation
  • Partager le pouvoir d’innover

La Fing explore le potentiel transformateur des technologies, quand il est placé entre des millions de mains. Elle travaille au cœur des nouveaux systèmes d’innovation, activés par les technologies, et rendus plus ouverts et plus imprévisibles que jamais par l’irruption de nouveaux acteurs, jusqu’aux consommateurs eux-mêmes.

Fing 2015 : le manifeste

Utiliser le potentiel transformateur des technologies pour rendre toute la société plus innovante

Depuis l’origine, l’internet a suscité de profondes transformations économiques, sociales, culturelles et politiques. N’importe quel réseau informatique n’aurait pas produit les mêmes effets : l’internet est une plateforme d’innovation d’une puissance sans précédent. L’innovation elle-même change : permanente, de plus en plus rapide et surtout plus ouverte à des acteurs nouveaux – jusqu’aux consommateurs et citoyens. En 15 ans, les grands acteurs du secteur n’ont inventé aucun des usages majeurs de l’internet ! Ce nouveau régime d’innovation
correspond à la complexité de nos économies et de nos sociétés. Il a vocation à s’étendre à un nombre croissant de secteurs et de domaines. Depuis 10 ans, la Fing aide les entreprises et les acteurs publics à anticiper les opportunités et les risques associés aux technologies, à leurs usages et au système d’innovation qui les accompagne. Son action se fonde sur deux constats et deux convictions :

La technologie comme levier de transformation

Nous constatons que les vraies opportunités issues des technologies émergent quand celles-ci s’appréhendent, non comme des moyens d’optimiser ce qui se fait déjà, mais comme des leviers de transformation : repenser des modèles de production et des chaines de valeur, transcender les frontières établies entre secteurs ou métiers, inventer des services ou des usages …
Nous croyons qu’en abordant les technologies sous l’angle de leur potentiel transformateur, des continents entiers d’innovation s’ouvrent. Mais il faut les explorer sans a priori, en multipliant les approches : par l’offre, par l’imaginaire, par les usages y compris les plus quotidiens ou futiles… Il faut multiplier les essais et les erreurs, et pour cela inviter le plus grand nombre d’acteurs possible à intervenir dans l’innovation, à inventer, essayer, réagencer, détourner…

Partager le pouvoir d’innover

Nous constatons que les mêmes technologies qui produisent des services innovants, qui élargissent l’accès aux connaissances et aux moyens d’expression, qui contribuent à répondre aux défis planétaires, peuvent également produire une «société du contrôle», des inégalités toujours plus dramatiques ou une course à l’équipement sans considération de l’environnement. Les entreprises comme les acteurs publics vont devoir faire des choix.
Nous croyons que le fait de placer le potentiel transformateur des technologies entre des millions de mains permet à la fois de faire émerger des opportunités inédites, et de refonder le lien entre technologie et société. En augmentant la capacité d’innovation de l’ensemble de la société, on développe à la fois la compétitivité et le pouvoir d’agir sur son quotidien, son environnement. Et l’on contribue ainsi à répondre aux inquiétudes vis-à-vis des technologies. Cette approche qui se focalise sur le rôle transformateur des technologies, quand il est délibérément placé entre les mains du plus grand nombre, est à la fois féconde et libératrice. Elle heurte cependant les habitudes. Elle déstabilise les structures existantes et les cultures des organisations. Elle crée de nouvelles complexités. Mais on ne s’en débarrassera pas en les ignorant. En faisant travailler ensemble grandes et petites entreprises, acteurs publics et privés, chercheurs et acteurs, créateurs, activistes et utilisateurs, la Fing crée les conditions d’émergence de ce nouveau régime d’innovation au bénéfice de tous.

L’équipe Fing (par ordre alphabétique)

Axelle Benaich
Jean-Marie Bourgogne
Amandine Brugière
Jean-Michel Cornu
Fabien Eychenne
Renaud Francou
Hubert Guillaud
Aurialie Jublin
Daniel Kaplan
Arnaud Klein
Philippe Lemoine
Martin Le Roy
Jean-Marc Manach
Jacques-François Marchandise
Thierry Marcou
Charles Népote
Philippe Nikolov
Denis Pansu
Charlotte Rautureau
Carole-Anne Rivière
Laurent Rollin
Véronique Routin
Rémi Sussan
Romain Thévenet
Denis Van Riet
Stéphane Vincent