In Alternatives Économiques
Eric Vidalenc, dans son blog sur Alternatives Économiques, aborde la question de la sobriété numérique, cet « audacieux oxymore », « quand on a quelques ordres de grandeur en tête sur le numérique et le désastre humain et environnemental qu’il peut recouvrir » et que l’on voit les nouveaux produits et services présentés lors du dernier CES.
Extrait : A la lecture du compte rendu du Consumer Electronics Show de ce début 2019 faite par Bernard Le Moullec dans l’Usine Nouvelle, l’urgence de la sobriété numérique vous saute aux yeux. Un tel déluge d’innovations inutiles fait surement bien plus que tout le travail de fond de think-tanks ou chercheurs pour prendre conscience de l’absurdité de la voie empruntée. (…)
Le numérique, c’est surement là où les logiques de surconsommation, de renouvellement accéléré des équipements, d’options ubuesques, et des traitements « chaotiques » des déchets sont les plus fortes. C’est donc pour tout cela que la sobriété doit pénétrer pleinement désormais le numérique. Il ne semble pas que ce soit le chemin pris aujourd’hui, même si plusieurs acteurs notables tentent quelques propositions en ce sens : La Fing avec une journée Agenda pour le futur sur la « sobriété numérique » en 2018 ou son appel Reset en 2019 pour réinventer le numérique, le think-tank The Shift Projet présidé par Jean-Marc Jancovici avec un conséquent et solide rapport « Lean ICT – pour une sobriété numérique » publié en octobre 2018.