Cher·e·s inconnu·e·s en quête de sens dans un monde dévoré par le numérique, cher.e.s complices d’action et de remue-méninges, chèr·e·s adhérent·e·s et partenaires dont le soutien actif et stimulant est le moteur de notre capacité de production,
Voilà longtemps que que vous méritiez de pouvoir suivre plus facilement le cours de nos publications, de nos travaux communs, et tout simplement d’(arriver à) entrer dans nos contenus !
Convaincus que la complexité de la Fing exige une simplicité d’accès, nous avons redéfini une stratégie éditoriale, choisi une identité visuelle partageable et repensé notre maison commune ouverte sur le monde fing.org
L’encoche de notre logo vous engage à vous en saisir, vous pouvez l’attraper. Il ne se suffit pas à lui-même, la Fing fonctionne en réseau ouvert, demain plus encore qu’aujourd’hui. Nous vous invitons à en faire partie, et à construire et produire ensemble, nous vous disons comment.
Notre travail s’appuie sur un socle de valeurs au service d’une innovation durable et partagée. Nous vous proposons de nouveaux parcours de lecture pour le découvrir, vous l’approprier, augmenter notre valeur d’usage.
Ce nouveau site est « in progress », il a vocation à
vivre, continuer à s’enrichir et à se simplifier. Bâti sur une architecture
open source, ses contenus, comme toutes les productions de la Fing sont des
communs, rendus accessibles à tous et couverts par une licence libre.
Vos retours d’utilisation sont précieux, merci* à tous ceux qui
nous ont engagés à dépoussiérer la malle de la Fing, cachée dans un vieux
grenier !
Le saviez-vous ? 129 personnes ont contribué à l’équipe Fing depuis 20 ans
Sophie 😉
Merci* également à Emmanuelle Delsol, Marion Legras, Mathieu Drouet, Aurialie Jublin, Charles Nepote et Florian Daniel sans lesquels ce chantier n’aurait pu voir le jour !
Quelques déclinaisons du logo de la Fing de 2000 à 2019
Retrouvez ci-dessous le texte complet de la 2e tribune publiée dans Le Monde, par un collectif d’ONG (dont la Fing, dans le cadre du projet #RESET) et de syndicats, appelant à mettre la transformation numérique au service du « pacte social et écologique » présenté par Laurent Berger et Nicolas Hulot et lui-même signé par dix-neuf organisations, ONG et syndicats.
Utiliser le potentiel transformateur des technologies pour rendre toute la société plus innovante
Depuis 2000, la Fing aide les entreprises et les acteurs publics à anticiper les opportunités et les risques associés aux technologies, à leurs usages et au système d’innovation qui les accompagne.
L’action de la Fing se fonde sur 2 constats et 2 convictions :
La technologie comme levier de transformation
Partager le pouvoir d’innover
La Fing explore le potentiel transformateur des technologies, quand il est placé entre des millions de mains. Elle travaille au cœur des nouveaux systèmes d’innovation, activés par les technologies, et rendus plus ouverts et plus imprévisibles que jamais par l’irruption de nouveaux acteurs, jusqu’aux consommateurs eux-mêmes.
Fing 2015 : le manifeste
Utiliser le potentiel transformateur des technologies pour rendre toute la société plus innovante
Depuis l’origine, l’internet a suscité de profondes transformations économiques, sociales, culturelles et politiques. N’importe quel réseau informatique n’aurait pas produit les mêmes effets : l’internet est une plateforme d’innovation d’une puissance sans précédent. L’innovation elle-même change : permanente, de plus en plus rapide et surtout plus ouverte à des acteurs nouveaux – jusqu’aux consommateurs et citoyens. En 15 ans, les grands acteurs du secteur n’ont inventé aucun des usages majeurs de l’internet ! Ce nouveau régime d’innovation correspond à la complexité de nos économies et de nos sociétés. Il a vocation à s’étendre à un nombre croissant de secteurs et de domaines. Depuis 10 ans, la Fing aide les entreprises et les acteurs publics à anticiper les opportunités et les risques associés aux technologies, à leurs usages et au système d’innovation qui les accompagne. Son action se fonde sur deux constats et deux convictions :
La technologie comme levier de transformation
Nous constatons que les vraies opportunités issues des technologies émergent quand celles-ci s’appréhendent, non comme des moyens d’optimiser ce qui se fait déjà, mais comme des leviers de transformation : repenser des modèles de production et des chaines de valeur,
transcender les frontières établies entre secteurs ou métiers, inventer des services ou des usages … Nous croyons qu’en abordant les technologies sous l’angle de leur potentiel transformateur, des continents entiers d’innovation
s’ouvrent. Mais il faut les explorer sans a priori, en multipliant les approches : par l’offre, par l’imaginaire, par les usages y compris les plus quotidiens ou futiles… Il faut multiplier les essais et les erreurs, et pour cela inviter le plus grand
nombre d’acteurs possible à intervenir dans l’innovation, à inventer, essayer, réagencer, détourner…
Partager le pouvoir d’innover
Nous constatons que les mêmes technologies qui produisent des services innovants, qui élargissent l’accès aux connaissances et aux moyens d’expression, qui contribuent à répondre aux défis planétaires, peuvent également produire
une «société du contrôle», des inégalités toujours plus dramatiques ou une course à l’équipement sans considération de l’environnement. Les entreprises comme les acteurs publics vont devoir faire des choix. Nous croyons que le fait de placer le potentiel transformateur des technologies entre des millions de mains permet à la fois de faire émerger des opportunités inédites, et de refonder le lien entre technologie et société. En augmentant la capacité d’innovation de l’ensemble de la société, on développe à la fois la compétitivité et le pouvoir d’agir sur son quotidien, son environnement. Et l’on contribue ainsi à répondre aux inquiétudes vis-à-vis des technologies.
Cette approche qui se focalise sur le rôle transformateur des technologies, quand il est délibérément placé entre les mains du plus grand nombre, est à la fois féconde et libératrice. Elle heurte cependant les habitudes. Elle déstabilise les structures existantes et les cultures des organisations. Elle crée de nouvelles complexités. Mais on ne s’en débarrassera pas en les ignorant. En faisant travailler ensemble grandes et petites entreprises, acteurs publics et privés, chercheurs et acteurs, créateurs, activistes et utilisateurs, la Fing crée les conditions d’émergence de ce nouveau régime d’innovation au bénéfice de tous.
L’équipe Fing (par ordre alphabétique)
Axelle Benaich Jean-Marie Bourgogne Amandine Brugière Jean-Michel Cornu Fabien Eychenne Renaud Francou Hubert Guillaud Aurialie Jublin Daniel Kaplan Arnaud Klein Philippe Lemoine Martin Le Roy Jean-Marc Manach Jacques-François Marchandise Thierry Marcou Charles Népote Philippe Nikolov Denis Pansu Charlotte Rautureau Carole-Anne Rivière Laurent Rollin Véronique Routin Rémi Sussan Romain Thévenet Denis Van Riet Stéphane Vincent