Self Data Cities Playbook

In urban contexts where services based on personal data are legion, and yet cities and citizens obtain little in the way of value from them, a Self Data approach might very well turn the tables


Navigation nouvelle génération, pour un site prenable et durable

Cher·e·s inconnu·e·s en quête de sens dans un monde dévoré par le numérique, cher.e.s complices d’action et de remue-méninges, chèr·e·s adhérent·e·s et partenaires dont le soutien actif et stimulant est le moteur de notre capacité de production,

Voilà longtemps que que vous méritiez de pouvoir suivre plus facilement le cours de nos publications, de nos travaux communs, et tout simplement d’(arriver à) entrer dans nos contenus !

Convaincus que la complexité de la Fing exige une simplicité d’accès, nous avons redéfini une stratégie éditoriale, choisi une identité visuelle partageable et repensé notre maison commune ouverte sur le monde fing.org

L’encoche de notre logo vous engage à vous en saisir, vous pouvez l’attraper. Il ne se suffit pas à lui-même, la Fing fonctionne en réseau ouvert, demain plus encore qu’aujourd’hui. Nous vous invitons à en faire partie, et à construire et produire ensemble, nous vous disons comment.

Notre travail s’appuie sur un socle de valeurs au service d’une innovation durable et partagée.  Nous vous proposons de nouveaux parcours de lecture pour le découvrir, vous l’approprier, augmenter notre valeur d’usage.

Ce nouveau site est « in progress », il a vocation à vivre, continuer à s’enrichir et à se simplifier. Bâti sur une architecture open source, ses contenus, comme toutes les productions de la Fing sont des communs, rendus accessibles à tous et couverts par une licence libre.

Vos retours d’utilisation sont précieux, merci* à tous ceux qui nous ont engagés à dépoussiérer la malle de la Fing, cachée dans un vieux grenier !

Le saviez-vous ? 129 personnes ont contribué à l’équipe Fing depuis 20 ans

Sophie 😉


Merci* également à Emmanuelle Delsol, Marion Legras, Mathieu Drouet, Aurialie Jublin, Charles Nepote et Florian Daniel sans lesquels ce chantier n’aurait pu voir le jour !


Quelques déclinaisons du logo de la Fing de 2000 à 2019



Lancement du projet RUDI

Rennes Métropole est l’un des 20 lauréats (sur 175 dossiers) de l’appel à projets européen UIA “Digital Transition”, destiné à soutenir des projets innovants.

La Fing est l’un des 13 partenaires de ce projet, nommé RUDI (Rennes Urban Data Interface – ‘l’interface des données rennaises” – 2019-2022), qui vise à faciliter l’accès aux données du territoire par tous ses acteurs afin de produire des services performants et respectueux de la vie privée et des valeurs du service public.

Les travaux se sont engagés fin 2019, le premier comité de pilotage a eu lieu le 21 janvier. La Fing contribue à l’animation du projet avec des apports sur la compréhension des besoins et usages, le self data, la culture de la donnée, la stimulation de l’émergence de projets pilotes, les thématiques d’usages potentielles.


Le plan d’action de la Fing en 2019

Des projets ambitieux auxquels participer, des rencontres enrichissantes pour vos collaborateurs, des thématiques porteuses de sens.

Questionner et construire le numérique de demain.

La Fing s’est créée dans le contexte d’un numérique émergent. Elle agit aujourd’hui dans un monde traversé par le numérique. Ses premiers complices ont été, et sont toujours, les défricheurs du numérique : ceux qui voient dans ces dispositifs un ensemble de chances et de potentiels. Son prisme est d’abord celui des usages, et plus précisément de la négociation entre les usagers et les propositions techniques, économiques, organisationnelles ou politiques que le numérique leur propose. Ainsi avons-nous emmené dans nos travaux de nombreux chercheurs, des investisseurs publics et privés, des acteurs associatifs, territoriaux, des entreprises porteuses d’innovation mais aussi d’usages. Dans le contexte actuel, plutôt qu’un numérique aveuglément dominateur, nous continuons d’insister sur la proximité, les liens sociaux, la confiance, la maîtrise collective.

Dans un numérique massifié, il est nécessaire de questionner les promesses non tenues et les difficultés rencontrées : la Fing propose une exploration critique de la transition numérique dans tous ses aspects, et jusqu’à un RESET, une réinvention. Ce grand chantier de 2019 mobilise beaucoup d’acteurs avec nous, mais aussi tous nos travaux communs de ces dernières années – et la richesse de notre média InternetActu. Il s’agit de transition écologique, de mutations du travail et des organisations, d’inclusion, de démocratie; mais aussi de nos relations aux systèmes techniques, aux algorithmes et aux IA, aux données, aux plateformes, à la dématérialisation, à la smart city.

Ces questionnements ne sont pas hors sol, ils sont utiles à la conception et à l’innovation : la Fing porte et accompagne en 2019 un ensemble de travaux pour et avec les innovateurs, leurs commanditaires, leurs financeurs, leurs écosystèmes. Le self data territorial creuse la piste fertile des données personnelles territorialisées au service d’objectifs communs et personnels. Le référentiel innovation facteur 4 nourrit les riches perspectives des projets à fort impact environnemental. L’expédition Interlabs engage un travail prospectif avec les responsables de labs publics et privés, sur leur proposition de valeur pour les années qui viennent. L’expédition Hypervoix se confronte à la puissance des nouvelles interfaces, notamment vocales, et à ses potentiels indésirables ou très souhaitables. Le CapacityLab traduit nos travaux de recherche sur l’inclusion en travaux appliqués sur la conception d’un numérique capacitant.

Nos complices et partenaires d’aujourd’hui sont, aussi, ceux qui cherchent à introduire du sens dans la transformation numérique de leurs métiers et de leurs organisations. Avec eux nous produisons des ressources, des kits, des méthodes d’appropriation, des principes d’action.

Anticipation et appropriation : nos travaux sont collectifs, ils produisent des communs, ils cherchent et trouvent des coproducteurs, des contributeurs, des cofinanceurs. Adhérez à la Fing, participez à nos projets, imaginez avec nous un numérique adapté aux générations futures, au monde de demain.

Téléchargez le plan d’action


Cahier SoftPlace

A la croisée de plusieurs dynamiques et de l’évolution des usages du numérique, de nombreux lieux mutualisent, s’hybrident, mixent services et fonctions, maillent différemment les territoires…


Cahier « Self Data »

Une analyse fine du marché de services et des modèles existants et une approche plus substantielle des défis techniques, juridiques, économiques, sociaux… qu’il s’agira de résoudre pour faire du “retour” des données personnelles un vrai mouvement !



Capacity Lab

Comprendre et engager le numérique au service du pouvoir d’agir


Le manifeste de la Fing

Utiliser le potentiel transformateur des technologies pour rendre toute la société plus innovante

Depuis 2000, la Fing aide les entreprises et les acteurs publics à anticiper les opportunités et les risques associés aux technologies, à leurs usages et au système d’innovation qui les accompagne.

L’action de la Fing se fonde sur 2 constats et 2 convictions :

  • La technologie comme levier de transformation
  • Partager le pouvoir d’innover

La Fing explore le potentiel transformateur des technologies, quand il est placé entre des millions de mains. Elle travaille au cœur des nouveaux systèmes d’innovation, activés par les technologies, et rendus plus ouverts et plus imprévisibles que jamais par l’irruption de nouveaux acteurs, jusqu’aux consommateurs eux-mêmes.

Fing 2015 : le manifeste

Utiliser le potentiel transformateur des technologies pour rendre toute la société plus innovante

Depuis l’origine, l’internet a suscité de profondes transformations économiques, sociales, culturelles et politiques. N’importe quel réseau informatique n’aurait pas produit les mêmes effets : l’internet est une plateforme d’innovation d’une puissance sans précédent. L’innovation elle-même change : permanente, de plus en plus rapide et surtout plus ouverte à des acteurs nouveaux – jusqu’aux consommateurs et citoyens. En 15 ans, les grands acteurs du secteur n’ont inventé aucun des usages majeurs de l’internet ! Ce nouveau régime d’innovation
correspond à la complexité de nos économies et de nos sociétés. Il a vocation à s’étendre à un nombre croissant de secteurs et de domaines. Depuis 10 ans, la Fing aide les entreprises et les acteurs publics à anticiper les opportunités et les risques associés aux technologies, à leurs usages et au système d’innovation qui les accompagne. Son action se fonde sur deux constats et deux convictions :

La technologie comme levier de transformation

Nous constatons que les vraies opportunités issues des technologies émergent quand celles-ci s’appréhendent, non comme des moyens d’optimiser ce qui se fait déjà, mais comme des leviers de transformation : repenser des modèles de production et des chaines de valeur, transcender les frontières établies entre secteurs ou métiers, inventer des services ou des usages …
Nous croyons qu’en abordant les technologies sous l’angle de leur potentiel transformateur, des continents entiers d’innovation s’ouvrent. Mais il faut les explorer sans a priori, en multipliant les approches : par l’offre, par l’imaginaire, par les usages y compris les plus quotidiens ou futiles… Il faut multiplier les essais et les erreurs, et pour cela inviter le plus grand nombre d’acteurs possible à intervenir dans l’innovation, à inventer, essayer, réagencer, détourner…

Partager le pouvoir d’innover

Nous constatons que les mêmes technologies qui produisent des services innovants, qui élargissent l’accès aux connaissances et aux moyens d’expression, qui contribuent à répondre aux défis planétaires, peuvent également produire une «société du contrôle», des inégalités toujours plus dramatiques ou une course à l’équipement sans considération de l’environnement. Les entreprises comme les acteurs publics vont devoir faire des choix.
Nous croyons que le fait de placer le potentiel transformateur des technologies entre des millions de mains permet à la fois de faire émerger des opportunités inédites, et de refonder le lien entre technologie et société. En augmentant la capacité d’innovation de l’ensemble de la société, on développe à la fois la compétitivité et le pouvoir d’agir sur son quotidien, son environnement. Et l’on contribue ainsi à répondre aux inquiétudes vis-à-vis des technologies. Cette approche qui se focalise sur le rôle transformateur des technologies, quand il est délibérément placé entre les mains du plus grand nombre, est à la fois féconde et libératrice. Elle heurte cependant les habitudes. Elle déstabilise les structures existantes et les cultures des organisations. Elle crée de nouvelles complexités. Mais on ne s’en débarrassera pas en les ignorant. En faisant travailler ensemble grandes et petites entreprises, acteurs publics et privés, chercheurs et acteurs, créateurs, activistes et utilisateurs, la Fing crée les conditions d’émergence de ce nouveau régime d’innovation au bénéfice de tous.

L’équipe Fing (par ordre alphabétique)

Axelle Benaich
Jean-Marie Bourgogne
Amandine Brugière
Jean-Michel Cornu
Fabien Eychenne
Renaud Francou
Hubert Guillaud
Aurialie Jublin
Daniel Kaplan
Arnaud Klein
Philippe Lemoine
Martin Le Roy
Jean-Marc Manach
Jacques-François Marchandise
Thierry Marcou
Charles Népote
Philippe Nikolov
Denis Pansu
Charlotte Rautureau
Carole-Anne Rivière
Laurent Rollin
Véronique Routin
Rémi Sussan
Romain Thévenet
Denis Van Riet
Stéphane Vincent


Internet du futur : vers un “cahier des charges”

En réponse à la consultation publique sur l’internet du futur, la Fing, Silicon Sentier et l’Isoc France, ainsi qu’un certain nombre d’individualités marquantes de l’internet français, ont choisi de produire ensemble une contribution publique. Plutôt qu’une série de recommandations techniques, cette contribution propose les éléments d’un “cahier des charges” de l’internet de demain, envisagé par des “grands utilisateurs”.

Les questions posées par l’internet et ses usages ne trouvent pas toutes leurs réponses dans l’architecture et les technologies du réseau lui-même. Beaucoup de réponses relèveront des applications et des services, des utilisateurs et de leurs organisations, de la régulation ou de l’écologie des usages. Dans le cadre de cette consultation, nous avons choisi de nous focaliser sur ce que l’on devait demander au réseau internet – et par symétrie, sur ce qu’il vaudrait mieux ne pas lui demander.

C’est pour mieux explorer aussi ce second terme de l’alternative – ce que l’on ne devrait pas demander au réseau – que nous avons décidé d’évacuer (pour l’instant du moins) des infrastructures d’applications aussi importantes que le web. Cela nous aura notamment permis de repartir de questions trop rarement posées : qu’attendons-nous vraiment de l’internet ? Que sommes-nous prêts à sacrifier pour l’obtenir ?

Nous espérons que ce court texte apportera un éclairage utile et complémentaire des autres contributions.

Le « cahier des charges »

Il demeure ouvert aux critiques, commentaires et enrichissements sur le site : http://internetdufutur.wordpress.com.

» Vous pouvez également télécharger le document complet (.pdf)


Interfaces innovantes et fracture numérique

Comment l’amélioration, l’adaptation, la simplification du dialogue
direct ou indirect avec des machines et des services numériques, sont-ils de
nature à lever certaines barrières pour certains publics en difficulté ?


Internet, Tome 2

Anticiper l’impact sur la société d’un ensemble des mutations technologiques, accompagner ces évolutions et leur appropriation, comprendre les usages, stimuler l’innovation des technologies et des services.



InternetActu

Média de la Fing : enjeux et débats, innovations et usages, signaux faibles et tendances lourdes


Capacity

Explorer les réalités de l’empowerment à l’ère numérique