En réponse à la consultation publique sur l’internet du futur, la Fing, Silicon Sentier et l’Isoc France, ainsi qu’un certain nombre d’individualités marquantes de l’internet français, ont choisi de produire ensemble une contribution publique. Plutôt qu’une série de recommandations techniques, cette contribution propose les éléments d’un “cahier des charges” de l’internet de demain, envisagé par des “grands utilisateurs”.
Les questions posées par l’internet et ses usages ne trouvent pas toutes leurs réponses dans l’architecture et les technologies du réseau lui-même. Beaucoup de réponses relèveront des applications et des services, des utilisateurs et de leurs organisations, de la régulation ou de l’écologie des usages. Dans le cadre de cette consultation, nous avons choisi de nous focaliser sur ce que l’on devait demander au réseau internet – et par symétrie, sur ce qu’il vaudrait mieux ne pas lui demander.
C’est pour mieux explorer aussi ce second terme de l’alternative – ce que l’on ne devrait pas demander au réseau – que nous avons décidé d’évacuer (pour l’instant du moins) des infrastructures d’applications aussi importantes que le web. Cela nous aura notamment permis de repartir de questions trop rarement posées : qu’attendons-nous vraiment de l’internet ? Que sommes-nous prêts à sacrifier pour l’obtenir ?
Nous espérons que ce court texte apportera un éclairage utile et complémentaire des autres contributions.
Le « cahier des charges »
Il demeure ouvert aux critiques, commentaires et enrichissements sur le site : http://internetdufutur.wordpress.com.
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