L’association met fin à son aventure

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Paris, le 27 avril 2022 – La Fing (Association pour la Fondation d’un Internet Nouvelle Génération) créée en 2000 comme “un projet de R&D collectif, d’une durée de vie limitée à 5 ans, centré sur les services, les applications et les usages de l’Internet “nouvelle génération”, a su pendant 22 ans jouer un rôle essentiel dans la prise de conscience publique des enjeux sociétaux et transformatifs du numérique. Particulièrement fragilisée par la période de la pandémie, le conseil d’administration réuni le 21 avril 2022 a décidé de la mettre en cessation d’activité auprès du Tribunal Judiciaire de Paris. Durant cette période de transition, l’association mettra tout en œuvre pour transmettre aux collectifs qui l’ont accompagnée pendant ces longues années l’important patrimoine constitué au fil du temps. 


Depuis 22 ans, le rôle d’animateur de communautés et de fédération des expertises de la Fing, a permis de coproduire des « communs » en licence libre pour tous ses travaux, contribuant ainsi à la naissance de plusieurs associations, organisations, projets d’innovations, et actions de recherche.

Les expéditions prospectives et leurs scénarios extrêmes, les articles des journalistes et des invités d‘internetactu, les cycles exploratoires Questions Numériques, les projets de recherche, les programmes d’action, les formats d’animation et le vivier d’envies et d’idées qui en sont issus constituent 22 ans de productions dont il faut prendre soin : la Fing cherchera les modalités collectives de leur partage, et dans l’immédiat, travaille à un archivage pérenne de ces productions.

« L’aventure exceptionnelle de la Fing s’achève. L’association peut être fière de l’ensemble de ses réalisations portant des enjeux d’intérêt général, éthiques, sociaux, démocratiques et environnementaux du numérique auprès de l’ensemble des décideurs et du grand public. » déclare Bruno Louis Séguin, délégué général.

« La décision d’arrêt d’activité prise par le Conseil d’Administration, difficile et courageuse, doit être saluée pour le sens des responsabilités qu’elle manifeste. Je suis persuadée que ses productions seront reprises et valorisées dans un contexte où le développement exponentiel des usages du numérique interroge notre capacité collective à en maîtriser les finalités et l’empreinte environnementale » déclare Laurence Monnoyer-Smith, présidente de la Fing.

À propos de la Fing 

La Fing est un think tank associatif qui travaille sur les changements de société liés aux transformations du numérique. Créée en 2000 par Daniel Kaplan, et Jacques-François Marchandise dans un contexte où les questions numériques étaient émergentes, elle a constitué un important corpus de travaux intellectuels, prospectifs, expérimentaux et permis la naissance et le développement de nombreux projets d’innovation, de recherche et d’action collective ou publique. 

Sa présidente, Laurence Monnoyer-Smith, a été élue en 2021, et Bruno Louis Séguin est son délégué général depuis janvier 2022.

En savoir plus sur la Fing : fing.org/a-propos.html

Contact info@fing.org  | fing.org



Numérique tous risques et Covid 19

Annoncée fin 2019, l’expédition Numérique tous risques vise à étudier les risques et les crises comme révélatrice des fragilités et dépendances auxquelles les dispositifs numériques sont exposés, et exposent la société. Organisée en trois étapes sur 2020 et 2021 (exploration thématique et veille, terrains, propositions), cette expédition s’intéressera aux thématiques des données, de la gouvernance, des métiers et de la capacitation. Cette expédition entend considérer tous les types de risques et de crises. 

L’actuelle épidémie de covid-19 nous amène à considérer également les enjeux et questionnements liée à cette crise. En tant qu’acteur public, privé, ou associatif, vous êtes certainement amené à adapter vos pratiques, vos organisations et cette expédition peut vous apporter des clefs de lectures et outils pour le futur. 

Vous souhaitez vous associer à cette expédition et en savoir plus sur les modalités de partenariat ? Contactez nous : infos@fing.org


Réinventer le numérique, urgent, vital et… stratégique !

COMMUNIQUÉ DE PRESSE 

Paris, le 27 novembre 2019 – À l’initiative de la Fing, des associations citoyennes et professionnelles, des entreprises, acteurs publics nationaux et territoriaux, chercheurs, se sont réunis pour organiser la Conférence #RESET le 3 décembre 2019 à Paris. Il s’agit d’engager un programme d’actions convergentes et mobilisatrices visant un impact à court-moyen terme, #RESET 2019-2022, pour transformer le numérique.


UN ENJEU STRATÉGIQUE

Un enjeu central pour les acteurs européens est de retrouver la maîtrise stratégique de leurs choix, de ne pas être condamnés à s’adapter en permanence à des décisions prises ailleurs, à une concentration extrême de la valeur, à un numérique facteur de dépendances plutôt que d’autonomie, d’émancipation ou de résilience. Trop souvent nous prenons en compte l’impact du numérique sur la société, comme si il s’agissait de le subir, tel un phénomène extérieur.

Il s’agit de répondre, en actes, à la question « quel numérique voulons-nous ? », de travailler à l’impact de la société sur le numérique, en prenant en compte les enjeux éthiques, démocratiques, sociaux, territoriaux, environnementaux pour en faire des principes d’action et des défis d’innovation. 

UN ENJEU DE LONG TERME

Le numérique d’aujourd’hui n’est pas adapté au monde de demain, à ses incertitudes, à ses ressources limitées. Quel numérique allons-nous léguer aux générations futures ? Un enjeu décisif pour l’ensemble de la société est que le numérique sorte du “toujours plus” et intègre des perspectives de long terme avec les acteurs de la société et les générations futures (cf. Objectifs du Développement Durable de l’ONU).

D’IMPORTANTES TRANSFORMATIONS SONT POSSIBLES

La Fing a conduit en 2019 une réflexion autour d’un #RESET du numérique, concrétisée par deux tribunes dans Le Monde en janvier et en septembre, et par différents temps d’échange, ateliers, productions.

La réflexion collective a permis de qualifier des leviers très significatifs : l’adoption de critères communs (éthiques, sociaux, environnementaux) par les grands commanditaires publics et privés; l’engagement des concepteurs, développeurs, designers ; l’investissement long-termiste; la pression de l’opinion et des consommateurs, l’exigence des générations futures; la construction collective de régulations; une transformation des formations supérieures et professionnelles au numérique, etc.

S’agissant du numérique, force est de constater qu’aujourd’hui aucun acteur ne peut rien tout seul, particulièrement à l’échelle européenne ou française, et par rapport aux grands acteurs mondiaux (GAFAM). Il est donc essentiel d’unir nos forces et moyens !

#RESET 2019-2022 : ENGAGER UN PROGRAMME COLLECTIF

Pour passer de la réflexion à l’action, la Fing et ses partenaires (ADEME, la Métropole Européenne de Lille, la 27e région, Le groupe La Poste, la Maif, Orange, Berger-Levrault et Vraiment Vraiment) engagent un programme collectif à vocation d’impact, avec l’objectif – immodeste mais vital – de « réinventer le numérique » : travailler concrètement à changer certaines conditions-clés dans lesquelles il se développe, afin qu’il contribue plus clairement au bien commun.

Le mode opératoire de ce dispositif sera collectif : il s’agira d’imaginer et de faire émerger des coalitions d’acteurs hétérogènes qui s’accorderont sur des objectifs à court-moyen terme (échéance 2022), pour arriver à de premiers résultats concrets. 

La conférence participative #RESET 2019 que nous organisons le 3/12 va lancer et nourrir ce programme. Elle sera conférence sera accueillie par Leboncoin à leur siège parisien. De façon significative, chez eux comme dans d’autres entreprises, la dynamique transformatrice vient des équipes elles-mêmes.

L’ambition de la FING est de rassembler des acteurs et des citoyens prêts à s’engager à participer, par leurs actions, à l’émergence d’un numérique « choisi » et dont nous pouvons être fiers. N’hésitez pas à nous rejoindre pour redessiner ensemble des horizons souhaitables ! Inscription et programme


A propos de la Fing
La Fing est un réseau d’entrepreneurs, d’acteurs publics, de chercheurs et d’experts engagés pour imaginer concrètement un numérique porteur d’avenir et centré sur les capacités humaines. Elle s’intéresse au numérique lui-même comme à ses interactions avec les transformations politiques, économiques et sociales : data et algorithmes, confiance et attention, démocratie et action publique, travail, éducation, environnement, villes et territoires…
Sa vocation première, exploratoire et prospective, s’incarne dans son média InternetActu et dans ses Expéditions : des travaux critiques, prospectifs et créatifs visant à faire émerger de nouvelles idées et pistes d’action, de recherche et d’innovation.
Elle se dote en 2019 d’une deuxième mission, transformatrice et à vocation d’impact, caractérisée par le programme collectif pluriannuel #Reset 2019-2022, à gouvernance partagée, dont la Fing est l’initiateur et l’un des opérateurs.
Elle travaille à ciel ouvert : ses productions sont librement accessibles et réutilisables.
fing.org | internetactu.net
reset.fing.org #RESET

Contact presse
Sophie Fourquet-Mahéo 
Mail : smaheo@fing.org
Tél : +33 (0)6 86 40 82 67 


Programme

9h30-18h30
Keynote : Transformer le numérique
Jacques-François Marchandise – Fing

Masterclass : Réinventer le numérique, enjeu stratégique
Animation : Philippe Lemoine – Fing
Intervenants : Serge Abiteboul – Arcep, Christine Balagué – IMT-Chaire Good in Tech, Marie Ekeland – Daphni, Marylise Léon – CFDT

Masterclass : Transformer le numérique pour faire face aux transitions
Animation Daniel Kaplan – Plurality University Network
Intervenants : Frédéric Bardeau – Simplon.co, Céline Faivre – Région Bretagne, Diego Landivar – Origens Media Lab, Valérie Peugeot – Orange Labs

Keynote – Conclusion de la matinée
Salwa Toko – Conseil National du Numérique

Keynote – Entreprises numériques : agir pour servir les transitions
Antoine Jouteau – Leboncoin

Fabrique de coalitions
Introduction : Jacques-François Marchandise
Intervention : Henri d’Agrain délégué général du Cigref
Ateliers collaboratifs (3 sessions)

Agora conclusive
Animation Jacques-François Marchandise
Participants : Jérome Giusti – Metalaw, Tristan Nitot – Qwant, Porteurs de coalitions, Partenaires.

Implications et participations

ADEME,  ANACT,  #APTIC,  ARCEP,  Assemblée virtuelle,  Association ICI,  Auxilia/Chronos,  Berger-Levrault, Cap Digital,  le Carrefour des innovations sociales,  CFDT,  Chaire Good in Tech,  CIGREF,  CNAF,  CNIL / LINC,  Collectivité de Corse,  Conseil départemental de l’Ardèche,  Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis,  Conseil National du numérique,  la Coop des Communs,  Cozy Cloud,  Cre@tic Cdg59 / DECLIC,  Daphni,  Demain.ai,  Les Designers Ethiques,  Design Friction,  Digital Commons Consortium,  Digital.green,  Digital New Deal Foundation,  DINUM,  Edtech One,  Espace 19,  Fondation Croix Rouge Française,  Le Garage Numérique,  Genève Lab,  Groupe la Poste,  Happy Dev,  Horizons publics,  l’Institut Mines Télécom, l’Institut du numérique responsable,  Kontnü,  La 27e Région,  Latitudes,  Communauté d’agglomération La Rochelle,  Leboncoin,  la MACIF,  la MAIF, la MedNum,  Metalaw,  Métropole Européenne de Lille,  Mission Société Numérique,  Natural Idées,  Orange,  Origens Media Lab,  Ouishare,  Les Petits débrouillards,  Plurality University,  POP,  Qwant, la Région Bretagne, Renault,  Réseau Canopé,  Sciences Po,  Sharers & Workers,  Vraiment Vraiment,  UNAF,  Université de Genève,  Usbek & Rica,  Wifirst, …

La Fing a le soutien de ses grands partenaires

La Fing a été auditionnée par l’Arcep sur l’empreinte carbone du numérique

L’ARCEP a publié le 23 octobre une note sur l’empreinte carbone du numérique. La Fing a été auditionnée par les rapporteurs de cette note, sur la base de ses travaux Transitions² mais aussi d’autres travaux utiles à la réflexion (entre autres l’expédition Softplace), et pour partager ses questionnements. Ce document fournit une lecture actualisée de l’empreinte carbone des réseaux et des équipements. Il est assorti d’un appel à contributions destiné à enrichir l’analyse, et environné d’autres notes publiées ou à paraître sur les réseaux du futur.


Quel équilibre entre protection des données de santé et innovation médicale ?

In Usine Digitale

« Les Français ont une position ambiguë. D’un côté, ils transmettent des informations aux GAFAM et BATX sans vraiment s’en rendre compte et de l’autre, selon un sondage Odoxa, un français sur deux refuse de partager ses données de santé », déclare Judith Mehl, membre d’Ethik-IA, une initiative citoyenne et académique pour « garantir un regard humain sur les algorithmes de santé ».
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Manon Molins, data girl au service de la mobilité

In Movement

Portrait de Manon Molins, responsable de projet MesInfos-Self Data Territorial à la Fing. Elle explique comme le partage des données personnelles sur un territoire contribue à un usage plus collectif des data et peut améliorer l’implication des habitants dans les projets et les décisions prises notamment en matière de mobilité.

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Pour un nouvel agenda du numérique au service de la transition écologique

In Usbek&Rica

À l’occasion de la sortie de son Agenda pour un futur numérique et écologique, Usbek&Rica a publié une contribution de Renaud Francou et Daniel Kaplan pour présenter et impulser ces nouveaux « agendas » d’innovation, de recherche, d’action publique et construire un autre lien entre numérique et écologie.

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Les start-up, fers de lance de la tech for good

In Stratégies

Extrait : « Cet essor de la tech for good s’explique en grande partie par l’état d’esprit de la nouvelle génération. En effet, « les jeunes aspirent à utiliser les nouvelles technologies et ne sont plus dans la même logique que leurs aînés », observe Denis Pansu, membre du think tank associatif Fondation internet nouvelle génération (FING). » 

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Pour un futur écologique, le numérique doit se repenser en profondeur

In Digital Society Forum

Le Digital Society Forum présente l’Agenda pour une futur écologique et numérique et notamment les 5 principes conducteurs :

  • la technologie n’apporte pas de solutions, mais les solutions peuvent produire des technologies;
  • la force transformationnelle du numérique n’est pas dans le calcul, mais dans l’action collective;
  • le numérique collaboratif et l’écologie démocratique ont partie liée, mais ils ne le savent pas encore assez;
  • l’innovation ne jouera un rôle positif dans la transition écologique qu’en se focalisant sur son impact autant que sur son modèle économique;
  • le numérique et son industrie doivent montrer la voie.

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La Fing renforce son offre adhérents !

En 2019, l’équipe Fing aura le plaisir d’accueillir ses adhérents lors de petits-déjeuners thématiques. Animés par les chefs de projets, ces rencontres seront l’occasion de découvrir le plan d’action de la Fing en 2019, se former aux problématiques émergentes traitées au sein de la Fing et rencontrer/échanger avec les autres membres de la communauté d’adhérents. Pour adhérer ou avoir des informations sur l’adhésion, rendez-vous sur la page Adhésion.

Mardi 9 avril 2019 : Transitions²

Animée par Renaud Francou, l’édition d’avril 2019 sera consacrée au projet Transitions² : relier les transition numérique et écologique. Lancée en 2015, cette démarche collective vise à rassembler les actions à engager et les messages communs à adresser pour mettre le numérique au service de la transition écologique. Après deux ans d’exploration et de réflexion, cette démarche a abouti à un cahier répertoriant plus de 50 pistes d’innovation, de recherche, d’action publique… Un cahier riche en propositions que nous vous invitons à venir découvrir le 09 avril 2019 !

>Inscription

Mercredi 19 juin 2019 : journée “Nos Futurs”, temps de partage entre adhérents
Un temps de partage entre adhérents et de questionnement du rôle de la Fing pour accompagner ces futurs.

> Inscription

Mardi 10 septembre 2019 : HyperVoix
Avec l’usage croissant des assistants vocaux – annoncé comme massif avec 50 % de requêtes vocales d’ici 2020 – l’hybridation des interfaces va-t-elle modifier nos interactions avec le numérique ? Quelles nouvelles hybridations avec la voix, le corps (geste, reconnaissance faciale, eye-tracking…), le cerveau ? Multiplicité des interfaces, de nouveaux embarras ? Vers de nouvelles façons d’interagir avec le numérique, vers de nouveaux imaginaires ?
HyperVoix propose de :

  • décrypter les nouvelles promesses et usages des hybridations liées à ces nouvelles interfaces,
  • interroger la conception des interfaces,
  • imaginer les interactions futures, les nouveaux liens humain – machine et les nouveaux défis que cela soulève.

> Inscription

Jeudi 7 novembre 2019 : Bilan adhésion
L’adhésion à la Fing c’est avoir accès à un large réseau d’acteurs du numérique et la possibilité de s’impliquer dans les travaux menés par l’équipe Fing. C’est aussi l’opportunité de se former et de monter en compétences sur des sujets emergents qui bousculent notre société. Cette quatrième édition des petits-déjeuners adhérents sera l’occasion de faire le bilan de l’année 2019, de dresser ensemble le constat de ce qui a marché et ce qui mérite d’être amélioré.

> Inscription

Évènements passés

Mardi 12 février 2019 : Interlabs
Les labs foisonnent dans tous les domaines, ils ne se connaissent pas si bien, on attend d’eux des réponses à une demande exorbitante : transformer les organisations, l’innovation, la prise en compte de l’usager, développer l’innovation ouverte … Tiendront-ils le coup ?


Le CES de Las Vegas ou l’urgence de la sobriété numérique

In Alternatives Économiques

Eric Vidalenc, dans son blog sur Alternatives Économiques, aborde la question de la sobriété numérique, cet « audacieux oxymore », « quand on a quelques ordres de grandeur en tête sur le numérique et le désastre humain et environnemental qu’il peut recouvrir » et que l’on voit les nouveaux produits et services présentés lors du dernier CES.

Extrait : A la lecture du compte rendu du Consumer Electronics Show de ce début 2019 faite par Bernard Le Moullec dans l’Usine Nouvelle, l’urgence de la sobriété numérique vous saute aux yeux. Un tel déluge d’innovations inutiles fait surement bien plus que tout le travail de fond de think-tanks ou chercheurs pour prendre conscience de l’absurdité de la voie empruntée. (…)

Le numérique, c’est surement là où les logiques de surconsommation, de renouvellement accéléré des équipements, d’options ubuesques, et des traitements « chaotiques » des déchets sont les plus fortes. C’est donc pour tout cela que la sobriété doit pénétrer pleinement désormais le numérique. Il ne semble pas que ce soit le chemin pris aujourd’hui, même si plusieurs acteurs notables tentent quelques propositions en ce sens : La Fing avec une journée Agenda pour le futur sur la « sobriété numérique » en 2018 ou son appel Reset en 2019 pour réinventer le numérique, le think-tank The Shift Projet présidé par Jean-Marc Jancovici avec un conséquent et solide rapport « Lean ICT – pour une sobriété numérique » publié en octobre 2018.

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Daniel Kaplan, Peter Thiel… ces visionnaires atypiques du web

In Capital

Extrait

Objets connectés, réalité virtuelle, fête de l’Internet… À leurs manières, ces personnalités ont imaginé et popularisé le web. Découvrez les portraits de ces cinq penseurs et promoteurs du numérique.

Daniel Kaplan : il imagine le monde numérique de demain

Atomisation de la vie privée, affaiblissement de la démocratie, hausse des inégalités, chômage, élection de Trump, renouveau des nationalismes : de quoi n’accuse-t-on pas la digitalisation de notre quotidien ? Et comment mettre le Net au service de la société, et pas l’inverse ? La Fondation Internet Nouvelle Génération (Fing), créée par Daniel Kaplan en 2000, s’interroge sur cette question depuis près de vingt ans. Ce laboratoire de réflexion est unique en Europe pour son approche globale. Chaque année, cinq ou six programmes de recherche interrogent les transformations digitales, en proposant des actions concrètes. Originalité de ce think tank : si les documents produits sont publics, le financement provient aussi bien d’entreprises que d’acteurs institutionnels.

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Blâmer les ados pour le temps passé devant leurs écrans n’est pas la solution

In Slate.fr

Extrait : « (..) Ou alors, il faudrait que ces grandes entreprises s’engagent à utiliser un design plus vertueux, ce que Google a tenté avec l’annonce d’un smartphone qui aide à la déconnexion. Mais comme le rappelait Valérie Peugeot à la réunion de la Cnil, pour cela, il faudrait changer d’abord le modèle économique de ces sociétés. Pour conclure, je ne peux que vous encourager vivement à lire l’excellent résumé de ces questions par Hubert Guillaud. »

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9 projets qui nous donnent Vraiment Vraiment envie de 2019

In Vraiment Vraiment

A l’occasion de la nouvelle année, l’agence de design Vraiment Vraiment liste les 9 projets « qui [leur] feront passer la nouvelle année avec enthousiasme, espoir et détermination« . Et parmi ces 9 projets, se trouve la nouvelle thématique de Questions Numériques : « RESET – Quel numérique voulons-nous ? ».

Extrait : « La Fondation internet nouvelle génération (Fing), qui n’en finit pas d’être indispensable, lance un projet protéiforme sur la refondation du numérique en France et dans le monde.

Partant du constat qu’entre les promesses initiales du numérique — réinventer la démocratie, partager les connaissances, émanciper les individus, moderniser l’économie et l’action publique…- et ses réalisations, “quelque chose a dérapé”, la Fing veut faire le point sur les controverses numériques, chercher des moyens de donner davantage de poids à la société et à ses besoins dans le développement du numérique (plutôt que l’inverse) et produire des imaginaires souhaitables pour donner du sens à la transformation numérique. »

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Reprenez la main sur vos données

leprogres.fr

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Exploiter et partager les données personnelles des individus, mais sous leur contrôle : tel est le but de MesInfos, une expérience menée à Lyon auprès de 200 personnes pendant deux ans.

« Les individus ne doivent plus être des objets que l’on analyse, il faut qu’ils deviennent acteurs de leur vie numérique. »

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Au fait, le numérique c’est quoi ?

On réduit trop souvent le numérique à sa composante technique – pour simplifier, une suite de calcul pour organiser et optimiser des processus, à l’échelle d’une organisation, d’un territoire ou d’un secteur.
Considérer le numérique sous ce seul angle est une grande source d’incompréhension quand on parle de “mettre le numérique au service de…”.

En effet, s’il est bien sûr un ensemble de technologies (infrastructures, transmission, stockage, captation, etc.) c’est aussi, et d’abord :

  • des usages souvent désordonnés d’échange, de partage, de coordination, pouvant aller jusqu’à la collaboration et la mobilisation. En ce sens, le numérique est d’abord et avant tout un fait social.
  • de nouvelles manières de fonder sa stratégie, de concevoir des modèles ou de prendre des décisions, fondées sur la production et l’exploitation de données. C’est la dimension “cognitive” du numérique, qui revisite en profondeur les manières de faire de la recherche, d’innover, de penser l’organisation d’une ville, …
  • c’est aussi une culture générant de nouveaux modèles qui bousculent aujourd’hui les rapports sociaux et économiques (BlaBlaCar ou AirBNB sont des modèles numériques, mais avec de vraies voitures et de vrais appartements).

On a tendance à penser que le numérique servirait d’abord à mettre de l’ordre, à organiser, hiérarchiser… C’est en partie vrai, mais c’est aussi et surtout une source de désordre, créatif et désorganisé. Ordre et désordre : le numérique tire dans les deux sens ! De par la place qu’il prend aujourd’hui dans nos vies, nos économies et nos sociétés, prendre des décision sur le “numérique”, c’est prendre des décisions politiques. Le numérique n’a rien de neutre : selon qu’on cherche à distribuer du pouvoir d’agir au plus grand nombre, à prendre de meilleures décisions pour un petit nombre d’acteurs ou que l’on cherche à transformer des modèles, on ne demande pas la même chose au numérique. Derrière le numérique, il y a une intention ! Pour preuve, la multiplication des algorithmes prédictifs dont les résultats sont souvent erronés ou biaisés.

Enfin, d’un point de vue purement technologique, et même scientifique, le numérique, ce ne sont pas que des ordinateurs. Le chercheur du MIT Neil Gershenfeld définit le numérique comme une logique particulière consistant à créer par l’assemblage de pièces existante, comme dans un jeu de lego. De fait la réalité numérique n’est pas une nouveauté : au sein d’une cellule, l’ADN et les ribosomes l’utilisent depuis des millions d’années ! C’est pourquoi certains nouveaux champs technologiques, comme la biologie synthétique, peuvent être considérés comme des applications de cette « logique numérique ».

Pour aller plus loin, les principaux travaux de la Fing sur ces questions :

  • Infolab et “Parlez-vous data ?”, sur la culture de la donnée
  • ReFaire, sur les nouveaux modes de conception d’objets et services
  • ShaREvolution, Alléger la Ville et Audacities, sur les pratiques numériques urbaines et les modèles de co-production urbaines
  • Transitions2, sur les apports du numérique à la transition écologique









Open Data Impact, vers 2025

En quelques années, la France est devenue l’un des trois pays les plus en pointe de l’open data dans le monde (collectivités, OGP, cadre législatif, etc.). L’essentiel des ministères, des métropoles et des grandes villes, de nombreux départements, régions, villes moyennes, EPCI, des villes moyennes mais aussi des entreprises… plusieurs centaines d’acteurs ont publié des milliers de jeux de données, suscitant des centaines d’usages nouveaux.
Pour autant nous sommes nombreux à « rester sur notre faim”. Le sujet se « technicise » et les imaginaires ont peu évolué. L’offre s’est concentré sur le nombre, oubliant un peu la qualité et créant beaucoup d’usages éphémères faute de pouvoir bien les accompagner. L’offre s’est aussi concentrée sur des publics peu variés et volatiles (geeks/technophiles), peinant à rencontrer d’autres publics dont on ne connait pas bien encore l’intérêt.

Finalement qu’en est-il des impacts de l’open data au regard de ses promesses initiales ? A-t-il créé, amélioré voire bouleversé des métiers, des marchés ? A-t-il modernisé, décloisonné ou fluidifié la conduite de l’action publique ? Contribuerait-il vraiment à un monde meilleur et concrètement comment ? A-t-il été utile pour instruire nos grands défis de société, voire les défis de notre espèce ?

Nous pensons qu’il est temps de prendre un peu de recul et de réinterroger la question de l’impact de l’open data, pour elle-même, mais aussi à travers celles des publics, de l’offre et de l’écosystème. Ce que nous proposons dans la nouvelle campagne Open Data Impact.

Dans un premier temps, il nous paraît nécessaire de synthétiser 8 années de ce mouvement, en s’appuyant sur l’expérience des acteurs, pour dresser un panorama d’ensemble et comprendre les tendances lourdes et les signaux faibles. Au-delà de l’analyse, nous souhaitons mobiliser la communauté d’acteurs et susciter des innovations d’impact, qu’elles soient liées aux publics, à l’offre ou à l’écosystème.

Enfin nous proposons de produire collectivement l’agenda de l’open data de ces 8 à 10 prochaines années : où voulons-nous aller et comment ?