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Parution du « Référentiel Innovation Facteur 4 »

3e publication du programme Transitions², ce « référentiel » s’adresse aux innovateurs et aux dispositifs d’accompagnement qui travaillent sur des projet à « impact radical ». Publié en Novembre 2017, il est le résultat d’un travail de 12 mois mené dans le cadre du programme Transitions², qui explore les convergences entre numérique et écologie.

Nous avons constaté qu’il existait une place, voire un besoin, pour une innovation dont la « proposition de valeur » intègre un impact écologique profond (« facteur 4 », « zéro émissions/déchets etc. », « énergie positive » etc.), large (passage à l’échelle) et de long terme (robuste aux « effets rebond »). Reprenant une expression certes ancienne, mais consacrée jusque dans certaines politiques publiques, nous l’avons nommée « Innovation Facteur 4 ».

(…)L’Innovation Facteur 4 est une innovation dont la « proposition de valeur » intègre un impact écologique profond (« facteur 4 », « zéro émissions/déchets etc. », « énergie positive » etc.), large (passage à l’échelle) et de long terme (robuste aux « effets rebond »).

Les projets qui s’en réclament sont cependant difficile à « lire » par les interlocuteurs habituels des innovateurs. Les investisseurs traditionnels savent mal évaluer un projet dont l’impact n’est pas un sous-produit, mais une composante essentielle du projet au regard de laquelle se mesure son succès, au même titre que sa réussite économique. Tandis que les investisseurs à impact social sont habitués à des projets moins risqués, dont les conditions de réussite et les impacts sont assez aisés à évaluer, peut-être également moins dérangeants.

D’où notre volonté commune de construire un « référentiel » de l’Innovation Facteur 4, qui soit à la fois un outil au service des innovateurs (pour les aider à concrétiser et valider leur intention) et un langage commun entre les innovateurs et ceux qui les soutiennent, que ce soit financièrement ou par d’autres moyens.

 

Retour sur la journée de réflexion APB co organisée par NosSytèmes

Mercredi 28 juin 2017, Etalab (mission mandatée en février 2017 par Thierry Mandon sur l’ouverture du code source d’APB) et la Fing (Fondation Internet nouvelle génération), avec le soutien d’EdFab, ont organisé une journée sur le thème « Admission postbac, cas d’école des algorithmes publics ».

Après la présentation du portail APB par Bernard Koehret, son créateur, Julien Grenet a détaillé ses travaux de recherche sur la place des algorithmes dans la régulation des inscriptions scolaires.

Article de Natacha Lefauconnier publié sur EducPros.fr

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MyData 2017 – Empowering Individuals With Their Personal Data

MyData 2017 – Empowering Individuals With Their Personal Data

Over 800 business representatives, government officials, academics, and civil society members will gather in Tallinn and Helsinki from August 30th to September 1st, to work on rebuilding the domain of personal data to be human-centric. The aim of the conference is to strengthen the developing MyData Global Network. At the conference, the Declaration of MyData principles will be published and signed by individuals as well as pioneering organisations.

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FuturEduc : Imaginer l’école pour tous à l’ère numérique

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Paris, le 9 mai 2017 – La Fing et Éducation et Territoires, accompagnés par trois groupes locaux d’acteurs en France, au Canada et en Suisse, ont conduit une réflexion sur le futur de l’éducation, placée sous le double signe du numérique et de l’imaginaire pendant un an. Ils proposent 9 actions prioritaires pour l’école pour tous à l’ère numérique.

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Le numérique au service de la transition écologique et énergétique

Paris, le 15 septembre 2016.
L’Ademe, Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie et la Fing, association pour la Fondation Internet Nouvelle Génération, s’engagent pour trois ans dans une coopération dont l’objectif est de relier concrètement la transition numérique d’une part, la transition écologique et énergétique (TEE) de l’autre.

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Transitions2 et le Conseil national du numérique lancent un “appel à engagements” pour la convergence entre les transitions écologique et numérique

A Paris, le 24 novembre 2015

Le Conseil National du numérique et les porteurs du programme Transitions2, la Fondation pour l’Internet Nouvelle Génération (Fing), Coalition Climat 21, Les Petits Débrouillards, OuiShare, POC21, Terra Eco, Without Model, l’Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI) et Place to B, ont lancé le 24 novembre 2015 un “appel à engagements” pour oeuvrer à la convergence des transitions écologique et numérique.

Issus de l’écologie et du numérique, les auteurs du texte ont souhaité s’adresser à “celles et ceux qui agissent, pensent, militent, inventent, créent” à l’intersection de ces deux sphères, et plus largement à “tous les acteurs animés d’une volonté de réinventer nos manières de vivre dans un monde plus durable et inclusif.”

Pour Daniel Kaplan, membre du CNNum et cofondateur de la Fing, “si la transition écologique doit être notre horizon incontournable, la dégradation continue de l’environnement démontre qu’elle sait mieux décrire son but que son chemin”. La transition numérique à l’inverse, est “le point commun de la plupart des transformations contemporaines”, mais elle ne poursuit aucun objectif collectif particulier. “L’une a le but, l’autre le chemin : marions le meilleur des deux mondes !”, conclut-il.

En lançant cet appel, le Conseil national du numérique et les porteurs de l’initiative Transitions2 souhaitent poser les bases d’un engagement commun, en identifiant des constats, des valeurs mais aussi des défis partagés par les sphères de l’écologie et du numérique. Les auteurs ont joint à cet appel un glossaire “pour mieux se comprendre” ainsi que des exemples de projets emblématiques, “pionniers de la convergence entre écologie et numérique”.

Ils souhaitent poursuivre ce débat, en profitant de la mobilisation globale dans la cadre de la 21e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP21) de 2015, qui se déroulera à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015.

Un “barcamp” organisé le 5 décembre 2015 avec le soutien actif de NUMA (Paris) accueillera tous ceux qui se reconnaissent dans l’appel, afin de partager leurs idées et projets, d’engager des actions communes et en passant, d’alimenter le catalogue des projets, connaissances et outils recensés sur la plateforme Transitions2.

Pour en savoir plus

  • Téléchargez l’appel à engagement sur http://cnnumerique.fr/transitions2
    ou rendez-vous sur la plateforme http://www.transitions2.net/catalogue/view/709/appel-a-engagements-transitions-au-carre
  • Découvrir le programme Transitions2 :
  • http://www.transitions2.net/p/a-propos

Vous pouvez vous inscrire dès maintenant au barcamp

Lien d’inscription : http://paris.numa.co/Evenements/Barcamp-Transitions2

Samedi 5 décembre 2015
Au NUMA –
39 Rue du Caire, 75002 Paris

10h30 – 12h00
Présentation de l’appel et de la démarche Transitions2
Tables rondes

13 h 30 – 14 h
Introduction & choix des ateliers

14 h – 15 h 20
1ère série d’ateliers

15 h 30- 16 h 50
2ème série d’ateliers

17 h – 17 h 30
Restitution des ateliers et discussions
en présence des partenaires Transitions2

Contacts presse

Conseil national du numérique
presse@cnnumerique.fr
01 53 44 21 27

Transitions2
transitions2@fing.org

Télécharger le communiquer de presse :

Lift with Fing : travailler demain

Lift with Fing « TR:availler demain » / Re:working work »
21/22-10, Marseille, Villa Méditerranée

Pour cette 6ème édition, Lift with Fing 2014 s’intéresse aux mutations du travail, la manière dont les individus rencontrent, créent ou transforment les organisations de travail dans l’économie numérique. Mais derrière ces évolutions, quels nouveaux horizons se profilent ? Avec des intervenants de renom (Stefana Broadbent, Patricia Vendramin, Antonio Casilli, Philippe Lemoine, Carlos Verkaeren, Ben Waber, etc.) et une communauté dense, Lift with Fing abordera différents aspects de ces mutations du travail :

  • Selon les études, 40% à 70% des emplois d’aujourd’hui seront automatisés dans 20 ans. A quoi ressemblera alors le travail ?
  • Un jeune entrant dans l’emploi aura plus de 10 employeurs dans sa vie. Comment repenser les communautés de travail au-delà de l’entreprise, voire de l’emploi ?
  • Un collaborateur entre dans l’entreprise avec ses compétences, ses outils, ses réseaux, sa réputation. Comment les entreprises valoriseront-elles le patrimoine de leurs collaborateurs ?
  • Salariat, auto-entrepreneurtiat, activités collaboratives, formation, retraite : les frontières se brouillent. Comment mesurer autrement la valeur du travail et des autres activités, détacher revenus et activités ?
  • Les inégalités se creusent entre « knowledge workers »et exécutants, dirigeants et dirigés, entrepreneurs et collaborateurs. Comment imaginer un numérique qui étend les opportunités de tous ?

Découvrez le programme : http://liftconference.com/lift-france-14/program_fr

Contact pour recevoir une accréditation : Aurialie Jublin, ajublin[a]fing.org

A propos de Lift with Fing
– Une journée de conférence pour comprendre et questionner
– Une soirée dédiée à des projets innovants
– Une journée d’ateliers pour se projeter et agir
– Une exposition Lift Experience et bien d’autres choses dans l’écrin magnifique de la Villa Méditerranée à Marseille

http://liftconference.com/lift-france-14/fr

Lancement du 3e cahier d’enjeux Questions numériques de la Fing

3Un cahier d’enjeux sur les promesses du numérique3

Pour la 3e année, la Fing (Fondation internet nouvelle génération) dévoilera son cahier d’enjeux, « Questions Numériques », le 21 février à la Gaîté Lyrique à Paris. Cette publication, résultant d’un foisonnant cycle de prospective annuel avec les acteurs concernés (les acteurs publics, les acteurs privés, les innovateurs, la recherche, la société civile), se concentre sur les promesses que le numérique, depuis 20 ans, n’a cessé de nous adresser.

Pourquoi ces promesses se renouvellent-elles sans cesse (une meilleure école, une meilleure démocratie…) et pourquoi nous déçoivent-elles toujours un peu plus ? Quel bilan tirer du passé, en quoi les promesses du numérique ont-elles ou non été tenues et surtout, qu’avons-nous appris ? Sachant ce que nous savons maintenant, comment reformuler pour demain des promesse à la fois ambitieuses, tournées vers l’avenir et crédibles ? Et que faudrait-il faire pour « vraiment » les tenir ?

3Un événement à la Gaîté Lyrique3

Le 21 février (16h-19h) à la Gaîté Lyrique, nous avons demandé à plusieurs personnes de réagir aux nouvelles promesses. Seront présents :
Xavier De la Porte (Place de la Toile, France Culture), André Gunthert (EHESS), Tamer El Aidy (Les Petits Débrouillards), Anna Nowak-Riviere (Française des Jeux), Xavier Crouan (Région Ile-de-France), Adam Ouorou (Orange), Stéphane Distinguin (Cap Digital).

3A propos de Questions numériques3
« Questions Numériques » est un travail annuel de prospective collective, qui ambitionne de devenir un point de référence du débat autour des transformations numériques. « Questions Numériques » est à la fois :

  • Un rendez-vous majeur, en début d’année calendaire, autour du lancement du Cahier d’enjeux;
  • Un processus continu de coproduction, échelonné sur toute l’année, réunissant près de 200 acteurs issus de tous les horizons : directions de l’innovation de grands groupes, acteurs publics nationaux et territoriaux, pôles de compétitivité, chercheurs, entrepreneurs, designers, têtes de réseaux, journalistes…

Contact Presse
Véronique Routin
vroutin@fing.org
tel 06 03 22 75 38

Inria et la Fing s’engagent dans un partenariat « Prospective, sciences du numérique et société »

Paris le 7 février 2013 – Inria, Institut de recherche en sciences du numérique et la Fing, association pour la Fondation Internet Nouvelle, souhaitent s’engager dans une coopération « Prospective, sciences du numérique et société ». Philippe Lemoine, président de la Fing et Michel Cosnard, président-directeur général d’Inria, signent aujourd’hui une convention de partenariat pour répondre aux enjeux de la société numérique de demain.

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Dossier de presse Fab Lab Squared

Fab Lab Squared (au carré) – FL2 est un prototype de Fab Lab léger, rapide à déployer et démonter, et dont l’une des fonctions est… d’incuber d’autres Fab Labs.

Il s’agit donc de définir et d’expérimenter :

– L’équipement nécessaire à un Fab Lab, en cherchant à minimiser son coût : une partie des machines elles-mêmes sont fabriquées dans le cadre du projet.
– Les usages concrets du Fab Lab par plusieurs catégories d’acteurs : entrepreneurs, artistes et designers, étudiants, bricoleurs, hackers, et simples amateurs ou citoyens intéressés.
– Les conditions de déploiement et d’exploitation d’un Fab Lab : mettra à disposition de futurs Fab Labs le plus grand nombre d’informations techniques, pratiques, méthodologiques, etc.

FL2 est un prototype de Futur en Seine qui est présenté du 18 au 26 juin à la Cité des sciences et de l’industrie, au Carrefour Numérique. Porté par un ensemble d’acteurs associatifs (la Fing, Ping, Silicon Sentier), d’entreprises (Hackable Devices, Nod-A), entreprises de la recherche (Institut Télécom, IRI) et de l’enseignement (ENSCI Les Ateliers) qui travaillent ensemble depuis plusieurs mois autour du concept de Fab Lab, le projet FL2 a une double fonction innovante :

– Faire émerger pour la première fois en France ce nouveau dispositif d’innovation qu’est le Fab Lab, pour faciliter le prototypage et l’expérimentation d’objets et d’espaces innovants, au croisement du numérique et du physique ;
– Enrichir le concept même de Fab Lab en construisant un Fab Lab mobile à dé- ploiement rapide, qui aide à créer d’autres Fab Labs, et qui construit même un certain nombre des machines qui viendront l’équiper.

FL2 a le soutien de la Région Ile de France et de l’Europe.

Téléchargez le dossier de presse

Dossier de presse et Communiqué de presse Lift 2011

Communiqué de presse
Conférence internationale, innovation et créativité

3ème édition de Lift à Marseille
« Be Radical! » : Quand les innovateurs réinventent le monde
Une expérience inédite du 6 au 8 juillet 2011 au Palais du Pharo
http://liftconference.com/fr/lift-france-11/home_fr

16 juin 2011 – Après 2 éditions d’un événement plébiscité par plus de 1000 participants, la conférence Lift revient à Marseille dans le prestigieux Palais du Pharo, pour 3 jours d’expérience d’un genre nouveau.

4Le thème 2011 : « Be Radical », l’innovation de rupture4

Sous le titre « Be Radical! », Lift se focalise cette année sur l’innovation de rupture, autour de 5 grands thèmes : « OPEN », « CARE », « WORK/LEARN », « SLOW », « URBAN ».
Des transports à la santé, de l’environnement à l’enseignement, les technologies numériques n’apportent pas seulement une amélioration des systèmes existants : elles produisent ou appuient des approches en rupture, qui transforment les métiers, la nature même des besoins et des services, les modèles d’affaires, les jeux d’acteurs. Des exemples ? L’automobile partagée, la génomique personnelle, les réseaux de patients, les smart grids…

4Des intervenants prestigieux venus du monde entier4

De nombreux intervenants de renommée internationale porteront cette expérience atypique. Pionniers qui expérimentent aujourd’hui les nouveaux outils et espaces de l’innovation, ils partageront leur expérience, leurs réussites comme leurs échecs pour y puiser l’énergie d’aller plus loin :
Saskia Sassen, sociologue et économiste, université de Columbia ; Roger Malina, directeur du Laboratoire d’Astrophysique de Marseille et président de l’Observatoire Leonardo pour les Arts et les Techno-Sciences ; Robin Chase, fondatrice de ZipCar et GoLoco ; Alex Soojung-Kim Pang, prospectiviste et inventeur de « l’informatique contemplative » ; Juliana Rotich, cofondatrice d’Ushaidi, réseau collaboratif basé en Afrique qui développe une plate-forme ouverte de partage d’information et de visualisation à grande échelle ; Paul Wicks, directeur R&D de PatientsLikeMe, le plus grand réseau de partage d’expériences et d’informations autour de la santé et la maladie ; Ville Keränen, fondateur de Monkey Business, qui « crée des organisations prêtes pour le futur » en réinventant la formation et l’apprentissage ; Gabriel Borges, un des hommes derrière la Fiat Mio, la première voiture co-conçue avec ses futurs conducteurs ; Philippe Lemoine, P-DG de LaSer et fondateur du Forum d’action modernités ; Anna Meroni, designeuse et activiste du « Slow Food » ; Kris de Decker, fondateur du Low-Tech Magazine ; Robin Chase, fondatrice de ZipCar et de GoLoco…

4Une conférence originale par son format4

Lift alterne de manière dense des sessions de conférence à la scénographie soignée, des ateliers créatifs, des moments de réseautage, des soirées… Parce qu’il faut toucher du doigt le monde qui bouge, l’exposition Lift Experience propose également une immersion dans le futur, avec des projets d’artistes, de designers, d’innovateurs mettant en question nos usages numériques quotidiens.
Parmi les temps forts de Lift Expérience :
Fabriquer votre station météo (ou)verte, des projets de fabrication numérique, des nouvelles interfaces pour naviguer, se déplacer,…

4« Re : lift », une rentrée radicale, le 16 septembre, à l’Appart SFR, Paris4
Le 16 septembre, la Fing et SFR s’associent pour prolonger et amplifier l’écho de ce premier temps marseillais en organisant une réplique parisienne : « Re : Lift ».
L’objectif est de poursuivre et d’enrichir la discussion, synthétiser les apprentissages et prolonger la dynamique du Lift en approfondissant les projets les plus porteurs.

« Re : Lift » s’adresse à ceux qui n’ont pas été à Lift en juillet et à ceux qui souhaitent poursuivre les discussions entamées à Marseille.
Au programme :
– Un temps de synthèse et de retour personnel de Lift
– Un temps de prolongement en ateliers : que fait-on des idées neuves exprimées à Lift ?

4Informations et contact4
Pour toute information sur la manifestation Lift 2011 :
http://liftconference.com/fr/lift-france-11/home_fr

4A propos de la Fing4
Créée en 2000 par une équipe d’entrepreneurs et d’experts, la Fing a pour objet de repérer, stimuler et valoriser l’innovation dans les services et les usages du numérique.
La Fing compte aujourd’hui plus de 160 membres, parmi lesquels on compte des grandes entreprises, des start-ups, des laboratoires de recherche, des universités, des collectivités territoriales, des administrations, des associations….
www.fing.org | www.internetactu.net

4A propos de Lift4
Lift est une conférence explorant les implications sociales des nouvelles technologies, basée sur le constat qu’anticiper le changement permet de le transformer en opportunité. En trois jours de congrès, les participants (entrepreneurs, chercheurs, managers, investisseurs, designers, etc) ont accès aux idées et aux personnes qui feront la société de demain.
www.liftconference.com

Contact presse
Fing – Véronique Routin – +33 1 83 62 93 90– vroutin@fing.org
Lift – Sylvie Reinhard – +41 76 387 31 57 – sylvie@liftconference.com

>> Télécharger le communiqué de presse –

>>Télécharger le dossier de presse –

Design des politiques publiques

Présentation publique le 6 mai à la Cantine

A l’occasion de la sortie de Design des politiques publiques, nous vous convions le 6 mai de 10h30 à 12h30 à la Cantine à une présentation de l’ouvrage et à une table-ronde sur le thème : « Peut-on (re)designer les politiques publiques ? » avec Christian Paul, Région Bourgogne, Stéphane Vincent, la 27e Région, François Jégou, Sustainable Everyday Project…

» Inscrivez-vous (nombre de places limité) : infos[@]la27eregion.fr

L’ouvrage

A l’heure de transformations sociales, technologies, économiques et environnementales majeurs, la 27e Région, « labo de transformation publique » initié par l’Association des Régions de France, explore depuis 2008 de nouvelles façons d’innover au sein des politiques publiques. Les premiers enseignements de ce travail sont aujourd’hui rassemblés dans cette première édition. Publié à la Documentation française, Design des politiques publiques a été présenté en avant-première au 30e Salon du livre et à la 19e Journée du livre politique.

En savoir plus
Télécharger le pdf du livre
Cli

Le manifeste de la Fing

Utiliser le potentiel transformateur des technologies pour rendre toute la société plus innovante

Depuis 2000, la Fing aide les entreprises et les acteurs publics à anticiper les opportunités et les risques associés aux technologies, à leurs usages et au système d’innovation qui les accompagne.

L’action de la Fing se fonde sur 2 constats et 2 convictions :

  • La technologie comme levier de transformation
  • Partager le pouvoir d’innover

La Fing explore le potentiel transformateur des technologies, quand il est placé entre des millions de mains. Elle travaille au cœur des nouveaux systèmes d’innovation, activés par les technologies, et rendus plus ouverts et plus imprévisibles que jamais par l’irruption de nouveaux acteurs, jusqu’aux consommateurs eux-mêmes.

Fing 2015 : le manifeste

Utiliser le potentiel transformateur des technologies pour rendre toute la société plus innovante

Depuis l’origine, l’internet a suscité de profondes transformations économiques, sociales, culturelles et politiques. N’importe quel réseau informatique n’aurait pas produit les mêmes effets : l’internet est une plateforme d’innovation d’une puissance sans précédent. L’innovation elle-même change : permanente, de plus en plus rapide et surtout plus ouverte à des acteurs nouveaux – jusqu’aux consommateurs et citoyens. En 15 ans, les grands acteurs du secteur n’ont inventé aucun des usages majeurs de l’internet ! Ce nouveau régime d’innovation
correspond à la complexité de nos économies et de nos sociétés. Il a vocation à s’étendre à un nombre croissant de secteurs et de domaines. Depuis 10 ans, la Fing aide les entreprises et les acteurs publics à anticiper les opportunités et les risques associés aux technologies, à leurs usages et au système d’innovation qui les accompagne. Son action se fonde sur deux constats et deux convictions :

La technologie comme levier de transformation

Nous constatons que les vraies opportunités issues des technologies émergent quand celles-ci s’appréhendent, non comme des moyens d’optimiser ce qui se fait déjà, mais comme des leviers de transformation : repenser des modèles de production et des chaines de valeur, transcender les frontières établies entre secteurs ou métiers, inventer des services ou des usages …
Nous croyons qu’en abordant les technologies sous l’angle de leur potentiel transformateur, des continents entiers d’innovation s’ouvrent. Mais il faut les explorer sans a priori, en multipliant les approches : par l’offre, par l’imaginaire, par les usages y compris les plus quotidiens ou futiles… Il faut multiplier les essais et les erreurs, et pour cela inviter le plus grand nombre d’acteurs possible à intervenir dans l’innovation, à inventer, essayer, réagencer, détourner…

Partager le pouvoir d’innover

Nous constatons que les mêmes technologies qui produisent des services innovants, qui élargissent l’accès aux connaissances et aux moyens d’expression, qui contribuent à répondre aux défis planétaires, peuvent également produire une «société du contrôle», des inégalités toujours plus dramatiques ou une course à l’équipement sans considération de l’environnement. Les entreprises comme les acteurs publics vont devoir faire des choix.
Nous croyons que le fait de placer le potentiel transformateur des technologies entre des millions de mains permet à la fois de faire émerger des opportunités inédites, et de refonder le lien entre technologie et société. En augmentant la capacité d’innovation de l’ensemble de la société, on développe à la fois la compétitivité et le pouvoir d’agir sur son quotidien, son environnement. Et l’on contribue ainsi à répondre aux inquiétudes vis-à-vis des technologies. Cette approche qui se focalise sur le rôle transformateur des technologies, quand il est délibérément placé entre les mains du plus grand nombre, est à la fois féconde et libératrice. Elle heurte cependant les habitudes. Elle déstabilise les structures existantes et les cultures des organisations. Elle crée de nouvelles complexités. Mais on ne s’en débarrassera pas en les ignorant. En faisant travailler ensemble grandes et petites entreprises, acteurs publics et privés, chercheurs et acteurs, créateurs, activistes et utilisateurs, la Fing crée les conditions d’émergence de ce nouveau régime d’innovation au bénéfice de tous.

L’équipe Fing (par ordre alphabétique)

Axelle Benaich
Jean-Marie Bourgogne
Amandine Brugière
Jean-Michel Cornu
Fabien Eychenne
Renaud Francou
Hubert Guillaud
Aurialie Jublin
Daniel Kaplan
Arnaud Klein
Philippe Lemoine
Martin Le Roy
Jean-Marc Manach
Jacques-François Marchandise
Thierry Marcou
Charles Népote
Philippe Nikolov
Denis Pansu
Charlotte Rautureau
Carole-Anne Rivière
Laurent Rollin
Véronique Routin
Rémi Sussan
Romain Thévenet
Denis Van Riet
Stéphane Vincent

L’innovation numérique au service du lien social

 

Compte-rendu de cette journée du 1er octobre 2009 à Nantes.

Dans le cadre de la dynamique d’animation régionale mise en place avec le soutien de la Région Pays de la Loire et la participation de nombreux acteurs publics, privés et associatifs depuis 2008, la Fing a organisé le 1er octobre 2009 un forum régional qui vise à mobiliser les acteurs de l’innovation numérique au service des besoins sociaux les plus significatifs, et à faire converger leurs efforts avec ceux des acteurs de l’innovation sociale.

Les interventions de la journée

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Internet du futur : vers un “cahier des charges”

En réponse à la consultation publique sur l’internet du futur, la Fing, Silicon Sentier et l’Isoc France, ainsi qu’un certain nombre d’individualités marquantes de l’internet français, ont choisi de produire ensemble une contribution publique. Plutôt qu’une série de recommandations techniques, cette contribution propose les éléments d’un “cahier des charges” de l’internet de demain, envisagé par des “grands utilisateurs”.

Les questions posées par l’internet et ses usages ne trouvent pas toutes leurs réponses dans l’architecture et les technologies du réseau lui-même. Beaucoup de réponses relèveront des applications et des services, des utilisateurs et de leurs organisations, de la régulation ou de l’écologie des usages. Dans le cadre de cette consultation, nous avons choisi de nous focaliser sur ce que l’on devait demander au réseau internet – et par symétrie, sur ce qu’il vaudrait mieux ne pas lui demander.

C’est pour mieux explorer aussi ce second terme de l’alternative – ce que l’on ne devrait pas demander au réseau – que nous avons décidé d’évacuer (pour l’instant du moins) des infrastructures d’applications aussi importantes que le web. Cela nous aura notamment permis de repartir de questions trop rarement posées : qu’attendons-nous vraiment de l’internet ? Que sommes-nous prêts à sacrifier pour l’obtenir ?

Nous espérons que ce court texte apportera un éclairage utile et complémentaire des autres contributions.

Le « cahier des charges »

Il demeure ouvert aux critiques, commentaires et enrichissements sur le site : http://internetdufutur.wordpress.com.

» Vous pouvez également télécharger le document complet (.pdf)

Communiqué de presse post Lift

Communiqué de presse

Après le succès de la 1ère édition de Lift en France, la Fing se
prépare déjà à celle de 2010

4Plus de 500 personnes ont vécu une expérience inédite à Marseille, en
présence d’innovateurs et de chercheurs venus du monde entier
4

Paris –24 juin 2009– Lift with Fing, 1ère édition de la conférence internationale Lift à Marseille, a réussi le pari ambitieux de rassembler, au Palais du Pharo, plus de 500 curieux et passionnés, innovateurs, chercheurs ou entrepreneurs. Dédiée au « Futur, faites-le vous-même », cette rencontre inédite doit son succès à la mobilisation des participants venus du monde entier, à la qualité des intervenants et à l’implication des partenaires, en particulier des acteurs publics locaux.

En effet, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le conseil général des Bouches-du-Rhône et la ville de Marseille ont largement contribué à la réalisation de l’édition française et ont permis de découvrir la dynamique numérique locale dans le programme.
4Une conférence qui place l’homme et l’environnement au coeur de toute réflexion4
Rassemblement de pionniers du monde entier, cette 1ère rencontre française avait pour ambition de transformer le changement en opportunité et d’anticiper les idées ou les réalisations qui préfigurent déjà notre avenir.

« Nous ne sommes pas des défendeurs forcenés des technologies, mais nous souhaitons avant tout les inclure dans une approche plus globale et ainsi explorer la manière dont elles contribuent aux nouvelles dynamiques d’innovation », précise Laurent Haug, co-fondateur de Lift.

Déclinée autour de 3 dynamiques (les objets et la production industrielle, les organisations sociales et
le développement durable), la conférence a fait ressortir plusieurs idées structurantes, grâce aux présentations de près de 30 intervenants.
41. L’ambivalence des technologies4
Cette idée, sous-tendue dans le discours de Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat chargée de la Prospective et du développement de l’Economie numérique lors de son intervention, a été également portée par Dominique Pestre, historien des sciences et chercheur à l’EHESS, dans sa présentation introductive. Les technologies peuvent être un formidable outil de construction d’un monde durable, mais seulement si elles émanent d’une volonté positive des acteurs (au niveau social, environnemental et entrepreneurial).
42. Le basculement du « do it yourself » au « do it ourselves »4
L’implication de plusieurs individus contribue à la propagation de l’innovation et à la production d’effets plus larges, sans pour autant mobiliser des technologies ou des moyens plus sophistiqués. Ainsi, un projet local étendu à une échelle plus grande peut entrainer des évolutions notables, surtout au niveau écologique.

John Thackara, directeur de l’entreprise
Doors of Perception, a présenté lors de son intervention un projet brésilien, Monumento, consistant à rénover des immeubles de bureau abandonnés à Sao Paulo pour les redonner à des communautés d’habitants.
43. La démarche d’innovation ouverte passe au-delà des principes de management4
Les entreprises commencent à s’ouvrir à cette démarche et à abandonner le recours systématique au contrôle accru, surtout en période de crise. Petit à petit, elles facilitent la création de passerelles entre innovateurs et non innovateurs, entre professionnels et amateurs… Euan Semple, Consultant, spécialiste de l’introduction des logiciels sociaux dans les entreprises, a confirmé lors de son intervention, que les ferments du changement émergent, surtout au niveau des systèmes d’information des entreprises.
44. Les enjeux autour du développement durable imposent de repenser complètement la chaîne de valeur et sa création même.4
Gunter Pauli, industriel belge et fondateur de nombreux projets et entreprises dans le domaine du développement durable, a mis au point une méthodologie de « pollution zéro », qui a donné son nom à l’institut de recherche qu’il dirige à présent.

Aujourd’hui, on donne des prix environnementaux aux hommes d’affaires qui disent qu’ils vont polluer un peu moins. Mais il ne faut pas polluer un peu moins : il faut arrêter de poluer.” explique Gunter Pauli.
4Un bilan très positif qui incite les organisateurs à se projeter en 20104
Plus de 500 personnes ont assisté à ces 2 jours de rencontres et ont ainsi vécu une expérience inédite. Entrepreneurs, chercheurs, directeurs de département stratégiques (marketing, développement…) ont répondu présents à l’appel de Lift et de la Fing pour cette 1ère édition à Marseille, à l’instar d’Alexis Mons, consultant du Groupe Reflex :
« Lift, comme la Fing font partie de ces trop rares organisations aptes à susciter métissages et fusions fertiles des idées de ceux qui les ont. Quand les deux ont annoncé qu’elles feraient cause commune pour un Lift France à Marseille ce week-end, mon sang n’a fait qu’un tour. Et je n’ai pas été déçu, bien au contraire ».

Cette satisfaction ressentie par le public d’avertis confirme l’intérêt d’une conférence atypique en
France et valide le besoin d’une approche créative et transformative des technologies, peu présente
dans les discours dominants.
« Nous avons réussi notre pari de créer cette conférence en quelques mois. Notre partenariat marche ; la diversité et la qualité du public, comme des intervenants le prouvent. Nous sommes donc ravis de le poursuivre en 2010, toujours au Palais du Pharo » soulignent Daniel Kaplan et Laurent Haug.

Pour accéder aux articles d’InternetActu et aux vidéos, cliquez ici
4A propos de la Fing4
Créée en 2000 par une équipe d’entrepreneurs et d’experts, la Fing a pour objet de repérer, stimuler et valoriser
l’innovation dans les services et les usages du numérique.
La Fing compte aujourd’hui plus de 160 membres, parmi lesquels on compte des grandes entreprises, des startups, des laboratoires de recherche, des universités, des collectivités territoriales, des administrations, des associations….
www.fing.org|http://www.fing.org/ (lien interne) | www.internetactu.net|http://www.internetactu.net/ (lien externe)

4A propos de Lift4
Lift est une conférence explorant les implications sociales des nouvelles technologies, basée sur le constat qu’anticiper le changement permet de le transformer en opportunité. La conférence se déroule depuis 2006 à
Genève, et s’exporte désormais en France (Marseille) et en Corée du Sud.
Evénement « inmanquable » selon la BBC, Lift a pour but de permettre à tous les acteurs d’un monde qui n’a jamais changé aussi vite de comprendre les opportunités et les dangers des innovations technologiques proches.
Véritable expérience faite de présentations, ateliers, discussions et moments sociaux, Lift a attiré pour sa dernière édition Genevois plus de 800 participants venus de 40 pays écouter des intervenants comme le père d’Internet
Vint Cerf ou l’ancienne présidente de Wikipedia Florence Devouard.
www.liftconference.com|http://www.liftconference.com/ (lien externe)

Lift with Fing est cofinancé par l’Union européenne. L’Europe s’engage en
Provence Alpes Côte d’Azur avec le Fonds européen de développement régional
4Contact presse4
Hopscotch – Elsa Pillette – 01 58 65 00 30 – epillette@hopscotch.fr|epillette@hopscotch.fr

Fing – Véronique Routin – 01 40 13 64 47 – vroutin@fing.org|vroutin@fing.org

Lift – Sylvie Reinhard – +41 76 387 31 57 – sylvie@liftconference.com|sylvie@liftconference.com

Présentation des ouvrages « Fabrique des Possibles »

Avec la sortie du 5e écran (Bruno Marzloff), la collection La Fabrique des Possibles s’étoffe, témoignant de travaux réalisés sur la ville numérique.
Découvrez les quatre ouvrages du programme Villes 2.0 .

Inscrivez-vous à l’évènement !|inscrivez-vous (lien externe)

La collection disponible en librairie :

Le 5e écran , Les médias urbains dans la ville 2.0|Accédez à la présentation de l’ouvrage (lien interne) – Bruno Marzloff
Fing & FYP éditions
Sortie en librairie : 20 avril 2009.

La ville 2.0, plate-forme d’innovation ouverte|Accédez à la présentation de l’ouvrage (lien interne) – Daniel Kaplan, Thierry Marcou. Fing & FYP édition. Paru en mars 2009.

Pour une mobilité libre et durable|Accédez à la présentation de l’ouvrage (lien interne) – Daniel Kaplan, Bruno Marzloff. Fing & FYP éditions. Paru en janvier 2009.

La ville 2.0, complexe … et familière|Accédez à la présentation de l’ouvrage (lien interne) – Fabien Eychenne.
Fing & FYP éditions

e-Inclusion : Nouveaux enjeux, nouvelles politiques

Ouvrage dédié à la fracture numérique

Présentation

Présentation

20 septembre 2005 : La Fing annonce la parution, sur le site de la Commission européenne, du rapport « e-Inclusion : nouveaux défis, nouvelles politiques » (« e-Inclusion: New Challenges and Policy Recommendations »), coordonné par Daniel Kaplan (Fing) et préfacé par la Commissaire européenne à la Société de l’Information et aux Médias, Viviane Reding.

Pour le Groupe d’experts eEurope dont émane le rapport, « en se concentrant uniquement sur des objectifs quantitatifs de pénétration des TIC, l’Europe a raté une occasion d’utiliser ces technologies au bénéfice de l’inclusion sociale. »

Se fondant sur l’expérience des acteurs de terrain ainsi que sur les résultats de nombreux travaux de recherche européens, le Groupe propose ainsi 7 nouvelles orientations pour associer le développement des TIC et l’inclusion sociale.

Communiqué – Rapport européen sur l’e-Inclusion4

22 septembre 2005
La Fing annonce la parution, sur le site de la Commission européenne, du rapport « e-Inclusion : nouveaux défis, nouvelles politiques » (« e-Inclusion: New Challenges and Policy Recommendations »), coordonné par Daniel Kaplan et préfacé par la Commissaire européenne à la Société de l’Information et aux Médias, Viviane Reding.

Pour le Groupe d’experts eEurope dont émane le rapport, les politiques actuelles de lutte contre la fracture numérique sont inefficaces, parce que mal ciblées : « En se concentrant uniquement sur des objectifs quantitatifs de pénétration des TIC, nous avons raté une occasion d’utiliser ces technologies au bénéfice de l’inclusion sociale. »

L’exploitation des recherches européennes menées dans ce domaine permet cependant d’identifier quelques pistes nouvelles. Dans la première, les TIC ne sont rien d’autre quesont avant tout des outils à mettre au service des politiques sociales en général. Il s’agit alors d’équiper les travailleurs sociaux sur le terrain d’outils qui permettent de personnaliser leurs services et de devenir plus mobiles, ou encore, de développer des formes de médiation de proximité (maisons de service public, « écrivains publics internet »…).

La seconde piste consiste à s’intéresser aux initiatives locales et aux microprojets qui et aux communautés qui aident les publics en difficulté à se saisir des outils technologiques pour se prendre en charge.

Si l’inclusion se mesure à la participation plutôt qu’à la consommation, c’est à ces niveaux-là qu’il faut chercher de nouvelles inspirations.

Le rapport a été présenté publiquement pour la première fois lors de l’Atelier européen sur l’inclusion et la participation sociales dans la société de l’information, qui s’est tenu le 23 septembre 2005 à Bruxelles.

Il peut être téléchargé sur le site de la Commission européenne :
[http://europa.eu.int/information_society/eeurope/2005/all_about/advisory_group/documents/index_en.htm]

Préface de Viviane Reding,
Commissaire européenne à la Société de l’Information et aux Médias

e-Inclusion is about using Information and communication technologies (ICT) to empower all Europeans. This means more than just increasing access and making services widely available and easier to use, although these steps are important. It means also assisting people to use ICT to make their lives richer and more fun and by helping them to participate more fully in their lives as members of their families, neighbourhoods, regions, countries and as Europeans.

e-Inclusion is not something that will happen all by itself. Studies show that although ICT use is becoming more and more widespread, the gap between the information haves and have-nots in Europe is not getting narrower. This is because ICT use is a moving target. Each generation of new technology brings advances that risk leaving out those who do not have enough money, skills or motivation. These new divisions create costs in terms of social engagement and economic efficiency. For instance, ICT will lead to much better and more efficient public services, but only once nearly all citizens want them and are able to take them up.

For these reasons – participation, equality and efficiency – I have placed e-inclusion at the centre of my work as European Commissioner for Information Society and Media. It is one of three pillars of my new i2010 strategic framework for the Information Society in Europe. The Commission has already adopted a Communication on eAccessibility and it will shortly bring forward proposals on broadband access in remote and rural regions.

In June 2006, a ministerial conference on ICT for inclusion will debate practical measures for advancing e-inclusion, based on the results of a Member State working party that is currently being set up. In parallel, we will continue our efforts to develop e-government, e-learning and e-health, in particular in response the ageing of European society.

All of these efforts are aimed at 2008, when I will launch a European Initiative on e-Inclusion to give the issue the visibility it needs and to make sure we implement practical solutions.

The current report contributes to this emerging e-inclusion agenda. It is a far ranging and provocative report from a group of independent experts. Already during its preparation, some of its ideas were taken into account in policy development. And it will undoubtedly continue to be valuable in feeding the debate that will carry us forward towards the 2008 European initiative.

That is why this report is welcome. I hope it will open new debates and help us to bring all our creative energies to bear on what could be one of the enormous advantages that we have in Europe – a commitment to a society that is efficient, fair and inclusive.

« e-Inclusion: New Challenges and Policy Recommendations » : Executive summary

eEurope Advisory Group
Synthesis of the report prepared for the eEurope Advisory Group (september 2005). Coordinated by Daniel Kaplan, FING. Foreword by Viviane Reding, European Commissioner, Information Society and Media.

In January 2004, the European Commission asked the newly constituted second section of the eEurope Advisory Group, composed of independent experts, to create two working groups: one on the geographical digital divide, looking at broadband territorial coverage [1], and one on e-Inclusion (hereafter the Working Group’), which prepared this report.

e-Inclusion is a fashionable topic on which literature and policy initiatives abound. The purpose of our Working Group was not to provide an exhaustive review of that material, but rather to draw upon this knowledge, and the experience of experts within the eEurope Advisory Group, to assess the current situation and current policies in order to suggest new directions to policymakers.

The Working Group quickly became convinced that the focus on Information and Communication Technologies (ICT) access characterised by most of current policy action on the information society fails to capture the real challenge: e-Inclusion is essentially about social inclusion in a knowledge society. Access to ICT tools, networks and services, and even digital literacy, are merely preconditions for e-Inclusion. Beyond that, the real issue is whether ICT makes a difference to an individual’s ability to take an active part in the different spheres of society, i.e. work, social relationships, culture, political participation, etc. The issue is one of empowerment rather than access. Empowerment is not an automatic consequence of access. In some cases, the development of online services and communications can produce or deepen isolation and exclusion; in others, communities are empowered by ICT even when each individual does not make personal use of ICT tools and services.

e-Inclusion and social inclusion are highly correlated. This helps explain the apparently paradoxical results of surveys measuring relative differences in ICT penetration and usage between socio-economic groups, which point out that despite the dramatic growth of ICT penetration in all groups of society, the digital divide remains as large today as it was in the late 1990s. e-Inclusion is a moving target: On the one hand, several underprivileged communities tend to develop creative ways of using ICTs, either individually or collectively; on the other hand, technological innovation constantly creates new gaps, and growing use generates new professional and social requirements that are difficult to meet by large parts of the population.

By focusing almost exclusively on quantitative targets of ICT penetration, an opportunity has thus been missed for these technologies to contribute to a more inclusive society.

For e-Inclusion is essential for rising to the challenges of Europe. A more e-Inclusive society allows for a more competitive economy where citizens are better equipped to find better jobs, where companies can find the qualified workers they need to compete in an information economy. In a more e-Inclusive society, a greater number of citizens are empowered by new tools to work, learn, create and express themselves in new ways, thereby making society as a whole more dynamic and cohesive. In a more e-Inclusive society, the pursuit of productivity in the private and public sectors is more easily compatible with sustainable development, with high levels of employment and with easy access to public services for all.

The fact that in the early days of the information society, public policy as well as corporate strategies focused more on raising awareness, demand and use by the average individual is perfectly understandable. Even today, strong and innovative industries, as well as a competitive telecom and technology landscape, remain necessary preconditions for any ambitious e-Inclusion policy. Indeed, some European countries are still working to create this competitive landscape and should continue to do so. However, in most of Europe, the information society has now reached a level of development that warrants new ambitions and new directions for policy action on e-Inclusion.

The Working Group believes that by 2010, ICT should have provided a measurable contribution to equalising and promoting of participation in society at all levels, as well as to improving the effectiveness and efficiency of all social policies. The largest possible number of individuals and communities should be able to benefit from ICT tools and services, either directly or indirectly, and to fully participate in a knowledge-based society and economy, regardless of their revenues, culture, place of residence, disability, age or gender.

The set of recommendations in this report aims at that objective, suggesting significant modifications to current policy actions affecting e-Inclusion:

  • Build up the knowledge base on the socio-economic factors of e-Inclusion, as well as on the understanding of ICT use in daily life; base benchmarking and policy evaluation indicators upon this knowledge.
  • Use ICT within existing social policies in order to make them more efficient and effective, to empower social workers and local communities; associate more closely the beneficiaries to the discussion and evaluation of those policies.
  • Focus e-Inclusion policy measures more on local and community levels, where the diversity of real needs can best be expressed, assessed and addressed. The issue here is to devise public policies able to support (in an efficient and accountable way) small and local projects often carried out by NGOs or even informal groups.
  • Consider including access to indispensable networks and e-services within the scope of Universal Service for electronic communications in the EU.
  • Mainstream accessibility provisions, in particular through a European Accessibility Act covering the design of, and access to, public e-services, as well as public procurement of ICT.
  • Further exploit the possibilities of ICT in relation to the development of key skills, integrating ICT-based activities across curricula, using ICT in order to facilitate access to, and management of, individual lifelong learning strategies, with a particular focus on low-qualified professions, SMEs, and disadvantaged communities.
  • Accompany the development of public e-services with specific provisions designed to provide all kinds of mediation services (human or electronic, local or distant), either directly or through other public, non-governmental or even private entities.

Considering the current level of maturity of Europe’s information society, e-Inclusion should become a higher policy priority. This implies, in particular, that policy actions on ICT should be evaluated not only according to their economic impact, but also to their social impact. e-Inclusion is not a mechanical result of the growth of the information society. Depending on today’s decisions, our information society can either become more inclusive or more polarised. We believe that it is possible to reconcile economic, social and environmental goals. Such is the vision that we have been trying to convey in this report.


[1] See this group’s report at: [http://europa.eu.int/information_society/eeurope/2005/all_about/advisory_group/documents/index_en.htm]


Cible mouvante : La fracture numérique ne se résorbera pas avec les remèdes actuels, par Daniel Kaplan

29 septembre 2005
Article paru dans le N°0 de la Technology Review française

En apparence, la fracture numérique, c’est simple : d’un côté, ceux qui accèdent aux technologies et aux réseaux et disposent des compétences pour les utiliser ; de l’autre, ceux qui manquent des moyens ou des connaissances nécessaires. Les indications thérapeutiques en découlent : baisser les prix ou subventionner l’accès, développer l’accès public, sensibiliser, former – ou encore, éliminer le besoin de formation en facilitant, au travers d’interfaces et d’appareils nouveaux, l’accès aux services essentiels.

Plusieurs recherches [1] européennes nous obligent pourtant à reconsidérer entièrement la « fracture numérique », ou pour reprendre l’expression désormais consacrée, l' »e-inclusion ».

Premier paradoxe : malgré l’augmentation du taux d’accès de la population aux technologies de l’information et de la communication (TIC), l’écart relatif entre groupes sociaux n’a pas décru en Europe depuis 2000, et très peu depuis 1997. C’est ce que révèle l' »indice de facture numérique » produit par le projet européen SIBIS. Cet indice rassemble trois mesures l’accès à un PC, l’accès à l’internet et l’équipement internet à domicile, et permet d’évaluer l’écart entre les groupes les plus et les moins équipés en fonction de quatre critères (cf. graphique).

L' »indice de fracture numérique dans l’Europe des 15, 1997-2000

Indice de fracture numérique

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(Un indice égal à 100 signifie une absence de fracture ; plus sa valeur est faible, plus l’écart entre groupes sociaux est grand. Source : SIBIS.)

Second paradoxe : quand on s’intéresse aux usages, les lignes de fractures se brouillent. De quel côté de la fracture se trouve l’agriculteur africain qui ne sait pas lire mais qui, pourtant, utilise le mobile du village pour s’informer des cours de ses productions sur les différents marchés ? Et le cadre retraité qui choisit délibérément de ne pas installer de PC dans sa résidence du Périgord ? Et ce migrant qui, depuis un cybercafé, visio-communique avec sa famille et ses amis grâce à un logiciel de messagerie instantanée ? Et cette secrétaire rompue à l’usage des outils bureautiques et du courriel, mais incapable de s’adapter aux nouvelles demandes qu’on lui adresse, qu’il s’agisse de fouiller dans les moteurs de recherche ou de participer à un groupe de travail en ligne ? Comme le montre un récent rapport du groupe européen Esdis [2], développer l’accès et la formation aux TIC est une condition nécessaire, mais nullement suffisante. La question qui compte est celle des capacités dont disposent les individus pour exprimer leur potentiel, vivre leur vie, participer à la vie sociale – ce que les anglophones expriment par le mot empowerment.

Mais l’e-inclusion est une cible mouvante, parce que l’innovation technique recrée sans cesse de nouveaux écarts : les hauts débits sont toujours plus hauts dans les centres-villes, les nouveaux outils toujours plus puissants, mais toujours aussi coûteux, complexes et mal pensés pour les utilisateurs affligés de handicaps.

Pour le Groupe d’experts eEurope, les politiques actuelles de lutte contre la fracture numérique sont inefficaces, parce que mal ciblées : « En se concentrant uniquement sur des objectifs quantitatifs de pénétration des TIC, nous avons raté une occasion d’utiliser ces technologies au bénéfice de l’inclusion sociale. » Certaines politiques en faveur des TIC peuvent même s’avérer néfastes : si, par exemple, le développement de l’administration électronique aboutit à réduire la possibilité, pour les publics en difficulté, de trouver une assistance humaine pour résoudre leurs problèmes administratifs, il aura pour effet d’accroître l’exclusion sociale.

Les recherches européennes permettent cependant d’identifier quelques pistes nouvelles. Dans la première, les TIC sont avant tout des outils à mettre au service des politiques sociales en général. Il s’agit alors d’équiper les travailleurs sociaux sur le terrain d’outils qui permettent de personnaliser leurs services et de devenir plus mobiles, ou encore, de développer des formes de médiation de proximité (maisons de service public, « écrivains publics internet »…) grâce auxquelles on peut bénéficier des avantages des services en ligne sans nécessairement devoir les utiliser soi-même.

La seconde piste consiste à s’intéresser aux initiatives locales et aux microprojets et aux communautés qui aident les publics en difficulté à se saisir des outils technologiques pour se prendre en charge. On pense à des formes de micro-financement de projets locaux, à l’évolution des points d’accès public à l’internet en centres de soutien à toutes sortes de projets associatifs, professionnels ou artistiques utilisant les TIC, ou encore, à un appui à la constitution et l’animation de communautés en ligne.

Si l’inclusion se mesure à la participation plutôt qu’à la consommation, c’est à ces niveaux-là qu’il faut chercher de nouvelles inspirations.


[1] SIBIS (Statistical Indicators Benchmarking the Information Society, [http://www.empirica.biz/sibis/]) et Einclusion@EU ([http://www.einclusion-eu.org])

2] « [eInclusion revisited: The Local Dimension of the Information Society« , février 2005 (disponible sur le site europa.eu.int)

4Liens de référence sur l’e-inclusion4

Site de la Commission

Principaux projets de recherche européens

  • Liste non-exhaustive de projets financés dans le cadre des 5e et 6e programmes-cadres de recherche-développement, et relatifs à l’e-inclusion
  • eInclusion@EU, « renforcer l’eInclusion et l’eAccessibilité en Europe »
  • Janus (Joint Analytical Network For Using Socio-economic research)
  • BISER, « Benchmarking the Information Society e-Europe Indicators for European Regions » (achevé en août 2002)
  • Voir aussi « ICT Uptake and Usage: Panel Data Analysis » et « Social Capital and ISTs »
  • SOCQUIT (Social Capital, Quality of Life and Information Society Technologies) – projet en cours

Articles de recherche

Le 5e écran

Parution du 5e écran, un ouvrage de Bruno Marzloff, Sociologue, directeur du groupe Chronos publié dans le cadre du programme Ville 2.0, aux Éditions FYP, collection la fabrique des possibles créée en partenariat avec la Fing.

Présentation 
La ville devient numérique. Les façades et les mobiliers urbains
deviennent des écrans. Le trafic routier, les communautés de quartier,
les transactions marchandes ou relationnelles, les pollutions, les Vélib’
disponibles, chaque événement est une information qui circule
instantanément à travers les réseaux de la ville.

Cet échange instantané de données entre la ville 2.0 et ses usagers
forment une sorte de réseau peer-to-peer. Cela permet de nouvelles
formes de régulations de la ville : surveillance des pollutions, nouvelles
pratiques sociales et économiques, cogestion de la mobilité, etc.
Alors, quelque chose de nouveau apparaît, quelque chose qui va
bouleverser notre rapport au territoire. Un nouveau média est né et
va modifier radicalement notre vie urbaine et la façon de gouverner
la ville : c’est le 5e écran.

Le citadin lambda devient un média, un producteur d’information,
et les prestataires de la ville (transport, afficheurs, services publics, etc.)
deviennent les fournisseurs de nouveaux services urbains.
Ce livre propose d’en comprendre toutes les implications et analyse
comment cela va changer notre vie quotidienne dans la ville 2.0.
Créée en partenariat avec la Fing, et dirigée par Daniel Kaplan, cette
collection, La fabrique des possibles, traite des grands enjeux de société au
croisement de la prospective, de l’économie, des stratégies des entreprises
privées et publiques, des technologies et de leurs usages, des nouveaux
services et de leurs impacts sur la vie quotidienne. Cette collection est
l’outil indispensable permettant de stimuler les imaginations prospectives,
et d’anticiper les profondes mutations que les ruptures technologiques
apporteront dans les prochaines années.

Les partenaires

Le Groupe Chronos est un cabinet d’études sociologiques
et de conseil en innovation travaillant sur des problématiques
de mobilités et de déplacements. Il analyse
l’évolution des mobilités et observe la manière dont elles influent
sur nos organisations et dont elles refondent nos modes
de vie. L’équipe est animée par le sociologue Bruno Marzloff.
[www.groupechronos.org]

La Fing (Fondation internet nouvelle génération) a
pour mission de repérer, stimuler et valoriser l’innovation
dans les services et les usages du numérique et des réseaux.
Projet collectif et ouvert, la Fing est à la fois un réseau, un
think tank, un « laboratoire d’idées » où émergent et s’échangent
des idées neuves, un veilleur, un lieu de valorisation de
l’innovation et des innovateurs. Avec le Groupe Chronos et le
cabinet Tactis, la Fing est à l’origine du programme Villes 2.0.
[www.fing.org]
[www.internetactu.net]

Interview de Daniel Kaplan par Commentçamarche.net

« Multiplication des réseaux de communication, informatique figée… Pour survivre, l’entreprise doit pratiquer « l’innovation ouverte ». C’est ce que préconise la Fondation Internet Nouvelle Génération. Rencontre de son délégué général, Daniel Kaplan. »